Chapitre 47 : Ambre

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Chapitre 47 : Ambre

Le nom de Dixon s'affiche et je relâche immédiatement un soupir de soulagement. Je m'empresse de répondre, l'ayant fait assez attendre.

— Hey, Dix, je te manquais déjà, lancé-je en essayant de faire de l'humour pour cacher mon anxiété.

— Oui Ava s'impatiente de te voir, je pensais que tu serais à l'hôpital.

Mon regard se tourne vers ma montre et je me rends compte que l'heure est passée bien vite. Sans plus tarder, le téléphone toujours à l'oreille, je saute du canapé pour aller me chercher des vêtements propres. J'entends la voix de Dixon, mais ne lui réponds que très brièvement.

— Je t'imagine bien en train de courir partout dans ton appartement pour récupérer tes affaires, se moque-t-il à distance.

— Arrête de me charrier, je serais là dans une trentaine de minutes.

Je raccroche et termine de me préparer. Une petite marche vers la clinique ne me fera pas de mal pour réfléchir aux dernières heures. Le retour de Matthew me terrorise, et mon cœur balance entre dire la vérité à Dixon et garder ce secret pour moi.

Je passe devant une boutique de chocolat et décide d'en prendre pour Ava. La nourriture de l'hôpital doit être infâme alors quelques petites truffes devraient lui remonter le moral. Du moins, ça marche avec moi.

Lorsque je franchis l'entrée de l'hôpital, une odeur d'antiseptique me pique les narines. Je n'ai pas eu à pousser souvent les portes des urgences dans ma vie, et la dernière fois que je suis venue, ma meilleure amie était entre la vie et la mort. Je déglutis face à cette pensée, pourtant Ava n'est plus en danger d'après les médecins.

La boite de chocolat à la main, je me sens si insignifiante dans un tel endroit. Les couloirs à perte de vue, les couleurs fades et l'ambiance me donnent la sensation d'être un grain de sable. Ce sentiment d'être suivie refait surface et je me mets à tourner de tous les côtés en espérant apercevoir une tête connue. Même si le revoir me fout la trouille, mais être dans un lieu avec autant de personnes me rassure. Deux mains se posent sur mes épaules et un cri s'échappe aussitôt ce qui fait rire le coupable. Je ne reconnais pas le son de la voix de Dixon, mon corps opère un 360 °C et me permet d'identifier l'auteur de cette petite plaisanterie.

— Max, tu m'as fait une peur bleue, lui dis en tapant gentiment son avant-bras.

Ce dernier rigole encore plus. Je préfère mille fois le garçon qui me charrie à celui complètement démuni.

— Arrête d'embêter ma copine Max, tu as beau être mon meilleur ami, ça ne m'empêche pas de vouloir t'en coller une.

Le blondinet lève les yeux au ciel devant la remarque de son ami. Il sait pertinemment que Dixon ne lui fera rien. Ces deux-là sont vraiment comme chien et chat. Et je dois avouer que j'aime les voir heureux. Max est un ami très protecteur et qui pourrait tout faire pour les autres. Je suis contente que Dixon l'ait dans sa vie.

— Bon les amoureux, laissez-moi voir ma meilleure amie, les charrié-je.

Dixon m'embrasse le front et m'indique qu'ils partent se chercher un café pour nous donner un peu de temps ensemble. Cela me touche que Dixon et Max délaissent leur salle de sport pour se préoccuper d'Ava.

Une main sur la poignée, le stress gagne du terrain et me rend fébrile. Vais-je parvenir à la regarder dans les yeux alors que tout ce qui s'est produit est de ma faute ? Depuis que je suis arrivée dans cette ville, le bonheur est entré dans ma vie, mais moi j'ai semé le chaos dans la vie des autres. Consciente du mal que je fais aux gens, ma main se détache de la poignée.

Je reste devant la porte pendant une période indéterminée puis mon téléphone sonne et le nom de Dixon s'affiche, je réponds sans réfléchir :

— Ouvre cette porte Ambre, arrête de te sentir responsable.

Je tourne la tête de tous les côtés, mais ne le vois pas.

— Je te connais un peu trop, tu te flagelles pour rien. Et je suis sûr qu'Ava attend avec empressement ta venue alors ne la fait pas patienter davantage.

Sans que je n'aie prononcé le moindre mot, il raccroche. Une part de moi ne pourra jamais me pardonner d'avoir laissé cet individu s'introduire dans la vie de mes proches, mais je ne peux pas non plus arrêter de vivre.

Un peu plus déterminée que ces dernières minutes, je pousse finalement la porte et me confronte à la vérité.

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Hey, 

Désolé, j'ai loupé la publication du chapitre d'avant hier, alors je vais vous en poster deux, un  aujourd'hui et un demain matin. Bonne lecture. 

Bye bye.  

Il est mon avenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant