Chapitre 63

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 Tu checks ton téléphone et vois quelques nouveaux messages, dont un qui vient d'Egon, le gars que tu as rencontré à l'hôpital, quand Harry fait une scène, le jour de ton échographie.

NOUVEAU MESSAGE

DE : EGON

Salut Zoeh ! J'espère que tu vas bien ! On pourrait aller prendre l'air ensemble demain ? Qu'en penses-tu?

Tu lui réponds positivement, tout en avalant ta dernière part de Pizza.

Il te répond qu'il passera te chercher à 10h. Tu passes le reste de ta soirée à zapper la tv et passe une bonne nuit. Tu te réveilles, déjeunes tranquillement et te prépares. Tu passes sous la douche, sort, t'essores les cheveux et optes pour une tresse sur le côté. Tu choisi un tee-shirt en dentelle dans le dos et uni sur le devant. Tu prends le leggings que Liam avait mis en premier dans le sac poubelle et ajoutes des Nike air max. Il est 10 heures moins 10 quand tu arrives devant l'appartement. Un gros van noir aux vitres teintées t'attend. Tu aperçois Egon te faire signe, avec son petit ami. Son sourire est radieux. Ce premier descend du minibus et t'ouvre la portière de derrière. La configuration intérieure est étrange. Il y a très peu de lumière dedans. On ne distingue pas de siège. Egon referme la porte derrière lui et...

TOI : - Egon ? ENGON ! AIE ! ENLÈVE-MOI ÇA TOUT DE SUITE ! NE TOUCHE PAS MES MAINS!

EGON : - Vas-y Berny !

TOI : - MAIS QUI EST BERNY PUTAIN???

EGON : - Mon Petit-ami, ma jolie. On va s'occuper de toi.

Sa voix est détestable.

Oh putain. Tu te retrouves enfermé dans un van sans fenêtre, avec une cagoule qui bloque ta vision avec deux gays psychopathes. Tout va bien. Mon dieu, non. Rien ne va. Et tu es enceinte.

TOI : - MAIS OÙ M'EMMENER VOUS BORDEL ???

EGON : - On est bientôt arrivé. On ne te fera rien si tu es coopérative. Rien du tout. Maintenant ferme-là di tu tiens à ta vie.

TOI : - MAIS...

EGON : - FERMES LÀ.

Et c'est ce que tu fais. Le stress monte. Après ce qui semble être 1 heure, vous vous garez. Egon te trimbales dehors et vous entrez dans un bâtiment. Il fait toujours froid dedans. Il t'installe sur une chaise et enlève ta cagoule. Oh mon dieu. Il y a deux hommes, un de chaque côtés, avec chacun un pistolet.

TOI : - Qu'est-ce que vous me voulez? Putain Egon... J'avais confiance en toi.

EGON : - Je suis touché dis donc. On veut des choses très simples. Si tu es coopérative, dans 10 minutes du sort d'ici.

Ici, c'est un hangar à l'abandon.

TOI : - Qu'est ce que vous voulez alors ?

EGON: - Le code bancaire de Liam.

FatherStylesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant