Une petite fille blonde dormait profondément dans sa chambre en ce 24 décembre, lorsque des mains l'agrippèrent d'une façon brutale, elle se réveilla en sursaut, voulant crier, l'homme, ne lui laissa pas une chance de pouvoir avertir ses parents qui dormaient à côté, mais la petite fille ignorait et étant trop jeune encore pour tout comprendre, c'est que l'homme en avait profité pour tuer ses deux parents avant de s'en prendre à elle. La dernière chose qu'elle vit était la lune qui était complètement ronde. Il couvrit sa bouche d'un linge humide qui sentait fort sur son nez et sa bouche. Quand elle se réveilla elle était ligotée sur la banquette arrière d'une voiture qui roulait à vive allure, et les larmes coulaient sur ses joues.
*La voiture s'arrêtais sur le bas-côté, sur un pont, 100 mètres plus bas se trouvait une magnifique forêt. Il sortit de sa voiture, ouvrait la portière arrière attrapait la petite fille qui pleurait et qui était toute tremblante de peur et de froid.
-Je veux voir mes parents ! Sanglota la petite fille.
-Tes parents sont morts morveuse. Rigola-t-il, tu ne les reverras jamais. La fillette pleurait de plus belle, et pour ne rien arranger, il commençait à faire de plus en plus froid, le vent était glacial. Mais il y'a bien une chose que tu peux faire pour revoir tes parents. Dit-il en lui enlevant toutes ces cordes qu'il avait utilisés pour la ligotée.
-Qu...oi ? Bégaya-t-elle à cause des sanglots.
-Si tu arrives à monter sur la rambarde du pont et si tu penses très fort à eux peut-être que tu pourras les rejoindre. Gloussa l'homme qui avait bien évidement une idée des plus horrible derrière la tête, car quelqu'un de saint d'esprit n'aurais jamais dit à une fillette de 5 ans de monter sur une rambarde ou se trouve un vide de 100 mètres en-dessous. Mais la fillette n'ayant que 5 ans et qui est encore un petit bout d'humain innocent et qui se trouve dans la posture dans laquelle, elle se trouve actuellement, et qui rêve de revoir ses parents ne peut que croire en ce que l'homme lui disait.
-D'accord. La fillette s'exécuta et commençait à monter des petites rampes pour arriver à celle du haut. Mais bien sûr avant que la fillette ne puisse se mettre complètement debout sur ses deux petites jambes et ses petits pieds tout flageolant, l'homme arriva derrière elle, et la poussa dans le vide. La fillette hurlait en entamant la chute.
Tout d'un coup, la chute se stoppa nette.
La fillette avait atterrit dans les bras d'un jeune garçon au visage choqué et surtout très inquiet, et puis plus rien, le noir.
Je me réveillais en sursaut la boule au ventre et à la gorge, pleine de sueur de ce cauchemar qui me hante depuis presque 11 ans. J'allais direction la cuisine pour déjeuner, cela sentait l'odeur des pancakes mais personne était là, quand soudain une tête sortie de l'entrebâillement de la porte.
- Jade ! Tu vas bien ? Je t'ai entendue hurler dans ton sommeil.
- Oui grand-mère tous va bien. C'est juste... ce cauchemar qui revient sans cesse, j'aimerais que ça s'arrête.
- Tu as vécu quelque chose pas facile ma petite fille, il faut du temps.
- Mais cela fais pratiquement 11 ans maintenant, je sais qu'il faut du temps, mais ce cauchemar j'en ai marre de le faire toutes les nuits sans exception, je veux dire... Je n'ai pas besoin d'un cauchemar pour me souvenir. De plus il y'a quelque chose dans ce cauchemar qui revient constamment mais je ne me souviens pas que cela se soit produit.
-Hélas, on ne peut le contrôler. La date approche cela perturbe. Ah et qu'est-il ?
- Lorsque je tombe du pont ou plutôt lorsque l'on m'a poussé, je n'avais que 5 ans mais pourtant je me rappel de tout sauf qu' après ma chute, et la dans mon cauchemar il y'a ce jeune garçon qui doit avoir 10 ans en taille mais quand je le regardais, il était extrêmement fort pour un jeune garçon, il me rattrape et ces yeux , ils étaient d'une couleur ambrée, voir jaune ... mais pas comme une personne normale, incroyablement intense, mais à l'hôpital, il mon dit qu'il m'avait retrouvée seul avec une rose rouge dans les mains et que je la serrais comme si ma vie en dépendait.
- Tu sais parfois les rêves peuvent cacher quelque chose... Aller mange tes pancakes, fini ton chocolat chaud, tu vas prendre une bonne douche, t'habiller et nous irons faire des courses.
-Oui mais la en l'occurrence c'est tout sauf un rêve. D'accord.
Ma grand-mère est tout ce qu' il me reste en famille, elle m'a recueillie après mon enlèvement et à la mort de mes parents, c'est elle qui s'est occupée de moi, j'avais 5 ans lorsque cela s'est produit, aujourd'hui j'en ai 16.
- J'ai envie de nous cuisiner un bon diner pour ce soir, que souhaites-tu manger ?
-Peut-importe grand-mère fais ce que tu veux, tu sais bien que je ne suis pas difficile et que je mange de tout.
-C'est bien pour ça que je te le demande, tu ne réclames jamais rien.
-Parce que je n'ai besoin de rien, je t'ai toi.
-T es un amour ma petite fille mais, il serait bon de t'amuser et de te comporter comme une ado de ton âge est sensés le faire. Tu ne vas déjà plus à l'école, alors que te reste-t-il ensuite !
-Grand-mère je fais l'école à domicile.
-Oui je le sais bien, mais tu ne voudrais pas aller au lycée comme toutes les jeunes filles ? Je me souviens il y'a 2 ans tu filais un mauvais coton, tu avais de mauvaises fréquentations tu faisais n'importe quoi, tu rentrais tard et tu faisais je ne sais quoi avec ces personnes malhonnêtes.
-Bien sûr que cela me plairais. Oui je sais grand-mère j'ai eu ma période rebelle, et ne t'en fais pas, tu vois je suis toujours là, je ne suis pas tombé enceinte non plus.
-Tu sais je suis une vieille dame, et je ne serais bientôt plus là pour m'occuper de toi alors il faudra que tu te débrouille seul après tu le sais.
-Oui je le sais, nous en avons déjà parlé.
-Bien, je voulais juste être sûre que tu t'en souviennes, alors maintenant voudrais tu bien me faire plaisir et me dire ce que tu souhaiterais manger pour le diner ?
- très bien, pourquoi ne ferais tu pas un poulet à la broche à la provençal avec des frites maison et en dessert tu peux faire une tarte aux prunes.
-Très bien, tu vois quand tu veux.
L'après-midi arriva très vite, alors avec ma grand-mère, nous, nous ennuyons, alors les deux on jouait au scrabble, j'adore ce jeu et ma grand-mère aussi alors ça lui faisait plaisir, depuis la mort de mon grand-père il y'a 1 an et demi, elle s'ennuyait toujours car avant c'était lui qui jouait avec elle, et depuis c'est moi qui ai pris la relève.
-Youhouu encore gagnée ! S'exclama-t-elle.
-Bravo grand-mère, tu es vraiment forte. Riais-je.
-Je suis la meilleure.
Tout d'un coup, ma grand-mère portait ça main à son cœur et devenait rouge écarlate.
-Tout va bien grand-mère ? Grand-mère qu'est-ce qui se passe ? Criais-je voyant qu'elle ne réagissait pas. Oh ce n'est pas vrai, non pas maintenant, c'est trop tôt.
Je me ruais sur le téléphone mais ne savait plus quelle numéro appeler alors je me rabattais sur le 911 ce sont les secouristes qui arrivaient 7 minutes plus tard, et pendant ce temps j'essayais de la réanimer, en lui prodiguant les gestes de premier secours, mais rien, les secouristes prirent la relève en arrivant. Et pendant 15 minutes ils ont essayé de toute leur force de la faire revenir, mais pas moyen, ma grand-mère venait de mourir d'une crise cardiaque devant moi, alors que justement on parlait de ça ce matin, du jour où elle partirait, j'ai vraiment la guigne. Je m'écroulais à genoux à côté d'elle, Mais les secouristes devaient l'emmener à la morgue pour faire une autopsie et vérifier que c'était bien une crise cardiaque. Alors je suivais le camion des secouristes avec ma voiture, la voiture de mon père que j'ai hérité lorsque j'ai eu mon permis il y'a 3 mois de cela. J'avais aussi hérité de la voiture de ma mère mais, celle-ci était restée à la maison ou je vivais avant une jolie coccinelle coupée, mon père lui aimait plus se la jouer, il avait acheté une Chevrolet camaro, je la sortais rarement.
2h plus tard alors que j'attendais toujours dans la salle d'attente de la morgue, l'homme qui avait pratiqué l'autopsie qui se trouvait être un ami de ma grand-mère ''Louis'' venait me voir.
- je suis prête.
-L'autopsie confirme la crise cardiaque je suis vraiment désolé, toutes mes condoléances.
-Merci beaucoup. Dis-je avec les larmes qui faisaient une fois de plus leurs apparitions.
Est-ce que je peux la voir, lui dire au revoir.
-Bien sûr, vient avec moi.
Une fois que j'avais dit au revoir à ma grand-mère, Louis, qui avait fait l'autopsie, savait tout comme moi, que ma grand-mère ne voulait pas d'enterrement, elle voulait directement allez rejoindre grand-père, et que moi il ne fallait pas que je sois triste trop longtemps qu'il fallait que je vive ma vie, alors Louis se chargeait de tout, de ses affaires , et de la maison, moi il était temps que je parte d'ici, alors je lui donnais le double des clefs, et lui renverrait les miennes par la boite aux lettres une fois que j'aurais vider mes affaires et que je serais partie d'ici.
Le lendemain matin après avoir passé la nuit à emballer toutes mes affaires, je déposais mes clefs dans une enveloppe à la poste et pris la route pour me rendre chez moi, il était temps que je rentre, que je retrouve mes racines, que je puisse faire face à mon passé, pour tout recommencer à zéro, aujourd'hui j'étais considérée comme émancipée et donc adulte. Je disais au revoir à San Francisco et bonjour à Beacon Hills ma ville natale, quelqu'un qui avait juste déménagé sans avoir subi ce que j'avais subi, aurais été ravie de revenir, moi je l'étais mais une part de moi voulais fuir aussi loin que je pouvais, mais quelque chose en moi voulais revenir, il fallait à tous pris que je mette le passé derrière moi, pour pouvoir me créer mon avenir, mon destin qui n'appartenait qu'à moi.
Je prenais la route pour retourner à Beacon Hills, ma ville natale, la route fut plus longue que je ne pensais, peut-être à cause de mon esprit ailleurs, la route est déjà longue en temps normal, mais avec mon esprit qui vagabondait un peu partout, c'était bien pire. Je continuais de rouler une bonne partie de la nuit, pour ensuite m'arrêter dans un motel pour dormir une heure ou deux. Le matin avant de reprendre la route, je profitais d'un bon petit déjeuner copieux et lisais le journal pour me tenir informée, mais à peine j'ouvrais la première page qui parlait d'une fillette disparue depuis hier soir. Mon sang ne fit qu'un tour, je finissais d'engloutir mon café et repris la route pour Beacon Hills. Arrivée à l'entrée d'une ville, il y'a toujours ce panneau ''Bienvenue à ..., et bien là c'était la même chose j'ai compris quand j'ai vu le panneau ''Welcome To Beacon Hills'' que j'étais arrivée.
-Beacon Hills, j'ai l'impression que c'était dans une autre vie.
Ma destination maintenant ? La maison je pris mon temps avant de descendre de la voiture, regardant la maison qui n'avait pas changé, à part qu'elle me paraissait plus petite, mais je pense que cela vient du fait que la dernière fois que je suis venue ici, je n'avais que 5 ans, j'étais haute comme trois pommes, et maintenant je mesure environs 1.60m. Une fois dehors, prenant quelques sacs qui se trouvait sur la banquette arrière, me dirigeais vers la porte, insérais la clef dans la serrure, j appuyais sur la poignée et me voilà en train de franchir le pas de ma maison pour la première fois depuis l'enlèvement, j'ai eu une grand hésitation, mais il le fallait. Je passais le reste de ma journée à ranger, faire le ménage car vous imaginez qu'au bout de presque 11 ans la poussière s'était fait ça place, je suis aussi allée faire les courses, et je pris le temps de refaire le tour puis de me poser sur le canapé, j'appellerais dès demain pour remettre le câble, le téléphone et la wifi. Une journée tellement épuisante que je m'endormie en quelques secondes.
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The full moon hight.
FanfictionUne envie de partager avec vous ma toute nouvelle Fiction TEEN WOLF ! j'espère que vous apprécierez ! Une dernière chose, je suis nul en Orthographe je corrigerais bien évidement mais si j'en oublie pas la peine d'être cruelle, méchante ou quoi que...