Un été entre amis -26-

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Vinza

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Voir Nathalie m'a fait oublier cette nuit. Elle est toujours aussi belle et avec elle au moins, je sais où je vais. J'ai laissé Arnaud et mes rêves pervers sur la plage pour me concentrer uniquement sur l'actuel, la normalité et les formes de Nathalie. Je ne sais pas ce qui m'a pris de penser à mon meilleur ami comme ça. Sûrement l'overdose de fruits de mer et le calva. Il n'y a pas d'autres possibilités.

On joue un peu avec une balle. On se fait une bataille d'eau. Puis on retourne sur nos serviettes. Arnaud et Océane semblent perdus dans leur monde et plusieurs fois, Sébastien a essayé de les tirer vers la mer mais aucun des deux n'a bougé. C'était comme si nous n'existions pas.

Carmen m'a dit de les laisser tranquille. Ce que j'ai fait. Après tout, les mains baladeuses de Nathalie m'accaparaient bien suffisamment. Alors bon, au bout d'un moment, on a craqué tous les deux.

- Et si on bougeait, me dit la voix suave de Nathalie.

Elle venait de me murmurer cette proposition, tout en me mordillant l'oreille. Je commençais à me sentir à l'étroit dans mon maillot de bain et franchement, j'en avais autant envie qu'elle.

- Où ?

- Chez-moi. Les parents sont en sortie jusqu'à ce soir et les autres sont là.

L'idée était tentante. J'ai souris et acquiescé. On s'est levé et on est parti en direction de son camping. Durant tout le trajet, ses mains ne cessaient de bifurquer sur mes fesses alors que les miennes jouaient avec l'attache de son bikini. Je n'avais qu'une envie, c'est de lui retirer ce bout de tissu qui ne cachait pas grand-chose pour pouvoir butiner aisément sa peau salée par la mer. Quand on est enfin arrivé devant leur bungalow king size, nous n'étions plus en état de patienter.

Elle glisse les clés dans la serrure et on entre silencieusement

- Vous êtes rentrés ?

- Je croyais qu'il n'y aurait personne ?

- Oui, mais je vérifie. On n'est jamais trop sûr.

Elle se tourne vers moi, pose les clés sur le meuble de l'entrée et me sourit de toutes ses dents blanches, passant sa langue sur ses lèvres et prenant une pose lascive.

- Alors ?

- C'est cosy.

En effet, le bungalow était plus spacieux et bien mieux aménagé que le nôtre. On avait plus l'impression de se retrouver dans une mini villa que dans une caravane aménagée.

- Ma chambre est au bout du couloir.

- Vraiment ?

Je m'approche d'elle alors qu'elle ne recule pas d'un iota. Elle attend que je pose mes mains sur son corps, que je la caresse tendrement avant de m'entraîner vers notre prochaine étape. Et une fois la porte passée. L'étape suivante est rapidement consommée.

Je suis adossé au comptoir de la cuisine, un verre d'eau à la main et je fixe un point devant moi. Nathalie est sous la douche et à l'air de prendre son temps. J'ai pris la mienne juste avant elle histoire d'être propre au cas où le reste de la famille rentrerait.

Putain, j'ai pris mon pied et je n'ai pas l'impression d'être rassasié.

Pourtant, tout était parfait. Nathalie est mon genre de fille. Elle sait manier ses doigts et sa langue. Elle était parfaitement équipée pour qu'on puisse aller jusqu'au bout. Et putain. Qu'est-ce que c'était bon. Alors pourquoi, merde, je suis adossé contre ce meuble avec un verre d'eau en train de me prendre la tête. J'aurai dû aller la retrouver sous la douche. Poser mes mains sur ses hanches. Glisser du savon le long de son corps. Mes doigts se seraient insinués dans son intimité. Nous nous serions embrassés avec fougue. La chaleur devenant presque insupportable... et non, je reste là, à me prendre la tête.

Un été entre amisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant