Un été entre amis -30-

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Vinza

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Lorsque nous sommes rentrés, Arnaud a tout de suite foncé à la salle de bain. Je ne pouvais pas le blâmer de vouloir se préparer pour aller à son rencart. Du coup, j'ai attendu qu'il sorte pour prendre sa place et après une douche rapide et efficace, je suis sorti prendre l'air sur la terrasse pour profiter un peu. Karim m'a donné rendez-vous pour 21h00. J'ai encore le temps. Je regarde mon téléphone que j'avais laissé dans la chambre pour aujourd'hui. Le risque était trop grand qu'il termine à la flotte. J'ai un message de Nathalie. Elle a dû avoir mon numéro par son cousin qui a dû le demander à Saundra. Je vous jure. Si je ne donne pas mon numéro à une conquête, c'est qu'il y a une raison. Je prends les numéros et j'appelle si vraiment j'ai envie de revoir la personne. J'écoute mon répondeur. Elle me donne rendez-vous au bistro de la plage. Je lui envoie un texto pour lui dire que j'y serai et je me mets en route avant même qu'Arnaud soit prêt.

Je marche doucement le long de la plage profitant du soleil qui décline. Je me demande ce qu'on va faire demain si il pleut. On trouvera bien, je ne m'en fais pas la dessus.

Le bistro est en vue et Nathalie est assise en terrasse en train de siroter une menthe à l'eau. Je souris en tirant la chaise en face d'elle.

— Pas d'alcool ?

— Pas envie.

Elle me rend mon sourire et je commande un café. J'ai envie de quelque chose qui va me maintenir éveillé après cette journée éreintante.

— Vous avez fait quelque chose de sympa aujourd'hui ? je lui demande en savourant les derniers rayons.

— Oui, on a été visiter une distillerie d'huile d'olive. C'était intéressant.

On me serre mon café et j'attends qu'il refroidisse un peu.

— Et vous ?

— Plongé.

— Oh, c'est sympa ça. Plus que notre visite du coup.

Elle continue de siroter sa menthe à l'eau et je sens sa jambe glisser le long de la mienne. Elle a délaissé sa chaussure et je sens le contact de ses doigts de pieds contre mon mollet, remontant de plus en plus haut.

— Tu es parti vite l'autre jour.

— Je n'avais pas envie de voir tes parents.

Elle hoche la tête comprenant parfaitement de quoi je parle. On n'est pas un couple et ça nous convient parfaitement. Alors il n'y a pas de raison d'inclure les parents.

— Où sont tes cousins ?

— Soirée barbecue sur la plage. Je les y rejoints ensuite.

— Ensuite ?

Son pied remonte toujours et je peux lire dans son regard qu'elle a très envie qu'il aille plus loin.

— Tu veux que je te fasse un dessin.

Je souris et avale mon café d'une traite. Je dépose quelques pièces sur la table et me lève. Un coup d'œil à ma montre, Arnaud est parti.

— J'aimerai beaucoup.

Elle termine sa boisson et me suit. On se faufile à travers le camping et on entre dans le bungalow vide toute vie. J'ai juste le temps de fermer la porte que Nathalie se jette sur moi. Il ne faut pas longtemps pour que mes mains la libèrent de ses vêtements, qu'elle me retirer mon t-shirt et qu'on se heurte à chaque mur avant d'atterrir dans ma chambre. Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit, qu'elle s'installe à califourchon sur moi. Je tends la main vers le tiroir et attrape maladroitement la boîte de préservatif. Il ne nous faut pas longtemps pour passer à l'acte. Elle me chevauche de toute sa hauteur, ses longues jambes de chaque côté de mon corps, mes mains sur ses hanches. Elle est belle. Tout son corps de femme est beau.

Un été entre amisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant