Chapitre 60: suite

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Je rentre chez mes beaux parents.
Maman crie mon petit bonhomme en tirant Maeva dernière lui.
Il est magnifique dans son petit costume trois pièces. Cela me donne une idée de comment s'est habillé John!
Il a ce regard admiratif tout comme son père. Une douce musique se fait attendre.

C'est à nous me semble t il me dit David.

Je m'agrippe au bras de mon père et je me dirige vers le jardin précédé par Simon et Maeva. Ils sont trop mignons. Je repense à tout ce chemin parcouru avec John. Je n'aurai jamais cru que nous aurions pu passer au dessus de ces cinq longues années de souffrance.

Quand je relève mes yeux, je vois au bout l'homme de ma vie. Mon dieu qu'il est beau. À ma vue, je le vois se détendre. Il a un costume trois pièces qui lui tombe si bien sûr ses hanches. C'est sûrement  un Hugo Boss, c'est la coupe que je préfère. Pour ne pas changer, notre fils est habillé comme son papa. Ils sont à croquer! J'arrive à sa hauteur. De loin j'entends mon père dire à John.

Je te donne ma fille, c'est ce que j'ai de plus précieux, prends en soin John.

Je me sens rougir.

Il m'attrape la main, nos yeux sont aimantés. Tout comme moi, il a le coeur au bord des yeux. Je le vois regarder avec attention les moindres détails de ma robe.

Il me murmure tu es à couper le souffle.

J'ai l'impression qu'il n'y a que nous dans ce jardin. J'en oublie même la présence de nos témoins et de nos familles qui se trouvent au premier rang. Tout le long de la cérémonie, John passe délicatement ses doigts sur ma main. Le pasteur et le rabbin s'accorde à la perfection pour rendre l'échange de nos consentements en un moment unique. Je prends la parole en premier. À tour de rôle, John et moi réciterons nos vœux.

John et moi nous en engageons à :

Moi:
Nous aimer et nous soutenir dans les moments agréables, et aussi pour surmonter les épreuves.

John:
Nous démontrer et nous dire au quotidien son amour et notre affection l'un pour l'autre.

Moi:
Entretenir avec l'autre une amitié sincère où les vraies conversations tiennent une place de choix.

John:
Faire en sorte que notre famille soit un îlot de paix et de sécurité où chacun est apprécié et aimé tel qu'il est.

Moi:
Inventer pour l'autre un quotidien plutôt que de laisser les jours s'écouler.

John:
Imaginer toujours de nouveaux rites propres à notre couple.

Moi:
Offrir à l'autre ses rêves d'enfant et d'adulte.

John :
Faire rire l'autre le plus souvent possible.

Moi:
Écouter ce que l'autre nous dit, et surtout ce qu'il ne parvient pas à nous dire.

John:
Respecter les aspirations contradictoires de l'autre, sans jamais chercher à les simplifier.

Moi:
Être toujours entièrement présent dans les moments que nous partagerons.

John:
Aimer l'autre comme soi-même et un peu mieux si c'est possible.

Moi:
Reconnaître que nous n'aurons jamais aucun droit l'un sur l'autre, sinon celui de le laisser vivre et de l'aimer.

Ensemble:
Pardonner, toujours.

John fait signe à Simon de nous apporter les alliances. Notre fils nous fait un bisou. Et instinctivement, nous passons nos doigts dans les petites boucles cuivrées de notre bébé.

Je prends l'alliance de John que je lui passe à l'annuaire en lui disant :

Moi, Élisabeth , je te choisis, John... Et avec cet anneau, je lie ma vie à la tienne. Dans la joie comme dans la peine. Dans la richesse et dans la pauvreté. Pour le meilleur et pour le pire. Je promets de t'aimer et de te chérir. Et je promets que je ne laisserai rien ni personne nous séparer. Je fais cette promesse pour l'éternité. Je me lie à toi pour toujours jusqu'à la fin des temps. Et je resterai à tes côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare.

J'entends ma voie tremblée. Chaque mot, je les prononcé avec tout l'amour que j'éprouve pour cet homme.

John prend mon alliance et me la passe délicatement au doigt en me disant.

Moi, John, je te choisis, Élisabeth... Et avec cet anneau, je lie ma vie à la tienne. Dans la joie comme dans la peine. Dans la richesse et dans la pauvreté. Pour le meilleur et pour le pire. Je promets de t'aimer et de te chérir. Et je promets que je ne laisserai rien ni personne nous séparer. Je fais cette promesse pour l'éternité. Je me lie à toi pour toujours jusqu'à la fin des temps. Et je resterai à tes côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Puis il embrasse mon alliance.
C'est en coeur que le pasteur et le rabbin nous disent:

Vous pouvez embrasser la mariée.

John me tire contre son torse et m'embrasse avec douceur mais passion. Tout mon corps s'éveille à ce baisé. Délicatement, il vient me déposer ses lèvres dans mon cou.

J'ai hâte de pouvoir t'enlever cette robe Madame Edwards, même si tu es splendide dedans et que j'ai failli mourrir en te voyant arriver.

Il se redresse me prend mon visage entre ses deux mains et en me regardant au plus profond de mes yeux.

Il me murmure je t'aime Litzi.

Je me laisse un instant me promener dans son âme qui me transperce le coeur pour lui répondre.

Je t'aime plus que ma propre vie John ...

C'est sur un tonnerre d'applaudissements que nous nous retournons vers nos invités. Nos mères sont en train de pleurer de joie. Nos pères sont très satisfait et se félicitent mutuellement.

Au delà de l'océan Où les histoires vivent. Découvrez maintenant