Je regarde les photos que John m'a envoyées. La première maison est magnifique. Elle se trouve dans le quartier chic de Georgetown. C'est une grande maison blanche au toit de tuiles noires. Pour y arriver, il fait passer une grille et remonter une petite allée. Une belle pelouse a été faite tout autour de la maison. Il y a un énorme jardin arboré et une piscine. La maison a deux étages, pour y accéder, il y a un grand escalier de marbre. Elle est composé de grandes pièces toutes spacieuses. Les pièces ont l'air très lumineuse et il y a beaucoup de fenêtres ainsi qu'une énorme baie vitrée et une véranda donnant sur la terrasse.C'est une maison familiale où il y fera bon vivre. Je m'imagine avec John et nos enfants...
La sonnerie de mon GSM me sort de ma rêverie.
Allo ?
Suis-je bien chez la futur Madame John Edwards?
Je souris en attendant sa voix.
Oui. Bonjour Monsieur Edwards. Comment vas-tu? La réception chez tes parents s'est bien passée?
Oui litzi, ma famille est impatiente de te voir. Mon père te remet ses salutations. Que penses-tu des photos?
Oh John, la première maison me plait beaucoup. J'imaginais notre famille y habitant en regardant les photos.
J'en ai la voix tremblante, remplie d'émotions.
Ha oui et tu nous imagines comment ?
Je nous voyais sur la terrasse regardant nos enfants jouer... Tu veux toujours des enfants John ?
Un tas d'enfants, un fils bien sur mais je pourrais te faire une équipe de foot lui dit il en rigolant.
Monsieur Edwards n'exagérez pas ...
Nous éclatons de rire tout les deux.
Que ça me fait du bien de t'entendre rire litzi. Je sais que tu souffres autant que moi de notre séparation.
Je décompte les jours, ça aide! Je dois encore me rendre à l'embrassade pour avoir l'autorisation de la date de départ. Les vols ne sont pas encore complets la semaine du 16 novembre donc à deux ou trois jours près j'arriverai autour du 16 novembre.
Le 9 novembre, je n'aurais plus de téléphone, nous devrons nous parler par mail et via Skype.
Ok. Je prends note pour ne pas oublier.
J 'ai pris Rdv avec Steeve le 13 novembre pour l'examine avant mon départ car mon estomac me joue toujours des tours.
J'entends dans sa voix l'inquiétude.
Tu vomis toujours Elisabeth ?
Oui j ai toujours le brûlant mais ne t'inquiète pas, c'est le stress comme dit Sandrine : « je m'angoisse tellement que je vais finir par me faire un ulcère de stress. »
Litzi, tu ne dois pas t'inquiéter. Tout va bien se passer. Mon amour, je ne veux pas que tu te mettes dans un état pareil !
Je sais John mais je ne contrôle pas mon anxiété tu sais. Et puis ça diminue, dès que je serais près de toi ça passera.
Je l'entends soupirer.
Je voudrais seulement t'apaiser et que tu ne t'inquiète plus.
Je sais. T'avoir au téléphone me fait un bien fou.
Moi aussi, j attends ce moment toute la journée avec impatience.
Il est quelle heure maintenant ?
Ici à Washington il est 21h 30.
Chez nous, il est 2h30.
Je vais te laisser dormir maintenant.
Je n'arrive pas à m' en dormir en faite.
Allonge-toi, ferme les yeux. Je raccrocherai une fois que tu te seras endormie.
J'obéis et Je me mets en pelote.
Tu as fermé les yeux litzi?
Oui!
Imagines que je viens me mettre tout contre toi. Je passe mon bras autour de tes hanches. De l'autre, je caresse tes cheveux.
Je l'entends inspirer profondément comme si il était derrière moi, me humant mon odeur.
Ma respiration se calme et ralentit tout doucement jusqu'au moment où je me perds dans mes rêves....où je ne vois que lui...
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Au delà de l'océan
RomansaNous sommes à la fin de la troisième guerre mondiale, Elisabeth, infirmiere instrumentiste va faire une rencontre atypique avec le commandant Edwards. Sa vie va prendre un tournant qu'elle ne pouvait imaginer. Cette passion quasi palpable entre eux...