Chapitre XXVIII

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•| Et il me demandait pourquoi je disais le haïr alors que je restai. Je lui répondais simplement qu'on déteste avec la tête mais qu'on aime avec le cœur |•

[multimédia: tenue de Jade]

**

J'arrête net tout mouvement.

"_ Parce que c'est la volonté d'Allah.

Il fronce les sourcils.

_ Alors pourquoi t'es partie en fin de compte si c'était pour être dans ma vie ?

_ Parce que ça a été la volonté d'Allah, je ne suis pas partie.

_ Allah ne m'aime pas.

Je le regarde.

_ Allah t'éprouve, il regarde comment tu réagis face aux obstacles qu'Il te met pour voir si tu te tourne vers Lui.

_ J'suis qu'un bon à R.

_ Ne dis pas n'importe quoi, je reprend la désinfection des petites blessures sur son torse, tu as un grand cœur.

_ J'en ai plus pour te dire.

Un vrai pessimiste.

_ Allah n'aime pas tes actes, il les a bannît. C'est pas toi qu'il aime pas mais bien eux. Tout ça c'est l'oeuvre du sheytan, c'est lui qui aime ce que tu fais. Tu le réjouis en te droguant alors arrête.

_ Est-ce que t'es heureuse Jade ? Me coupe-il.

Je reposais mes yeux sur lui, surprise de sa franchise direct.

_ El hamdûlillah.

_ Il est gentil avec toi ?

_ Oui.

Il hoche lentement la tête.

_ Si t'es heureuse, j'suis heureux. Mais j'peut te demander un truc ? Un service ?

_ Merci. J'amène sa main à mes lèvres. Oui bien-sûr demande Samir.

_ Aide moi Jade.

**

Ca fait aujourd'hui quatre mois et demi que je suis la femme d'Uthman, et un mois que j'aide Samir à s'en sortir. Depuis, l'atmosphère dans mon couple est devenue tendue, presque électrique, tout se dégrade à petit feu, cette complicité qu'on avait au début, ces attentions.

Uthman ne supporte pas que je donne plus de temps à Samir que lui alors que c'est strictement faux, il pète des cables et je suis, je défend Samir et ça l'énerve encore plus. Pour tout vous dire depuis la première fois, il ne m'a plus jamais retoucher, j'ai fais des tentatives d'approches mais rien.

Je vivais mal, j'étais triste mais je me disais que si Samir allait bien alors au fil du temps mon mari reviendra automatiquement. C'était ce que je pensais.

Quant à Samir il commençait à remonter la pente lentement mais surement, avec mon aide et celle de Kaïs qui en fin de compte était un bon homme. Il l'hébergeait chez lui et l'empêchait de toucher à une quelconque drogue.

Un rêve d'Allah TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant