Chapitre XI

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كما تدين تدان
Comme tu fais on te ferra •

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Une semaine plus tard
Samedi 16 octobre.

~ Jade ~

Je passais mes doigts dans mes cheveux mouillés, sous l'eau chaude qui ruisselait sur ma peau. L'eau tonifiante cognait mon visage comme pour me détendre. Les yeux fermés je profitais encore de ce dernier moment où je n'avais pas besoin de me presser comme à l'extérieur. Au lieu de tout cela je me laissais au plaisir de cette vapeur chaude, embaumante et reposante.

Les questions pourtant n'arrêtaient pas de filer:

Comment allait être ma vie avec lui alors que je ne le connaissais que de son prénom ?

Serai-ce plus préférable de refuser et rester dans mon cocon familiale ?

Aurai-je une vie meilleur ?

Et Samir ?

_ Jade ?! Tu as finis ? Demanda ma mère derrière la porte en tapotant dessus.

Je revins à mes esprits.

_ Euh oui, c'est bon je vais sortir.

J'éteignis l'eau et tirais le rideau en plastique. J'attrape la serviette, l'enroule autour de mon buste et essorais le surplus d'eau de mes cheveux en descendant de la baignoire.

J'enfilais mes chaussons et quittais mon sauna.

Le couloir était bondés de valises, je pouvais à peine passer.

Soudain, une femme avec un voile sur les cheveux, la peau d'un jolie teint blanc, les yeux marrons foncé, grande et fine m'arrêta avec le sourire.

_ Salam Aleykoum, comment vas-tu Jade ?

Je lui étendis mes lèvres en retour par politesse. Faut dire que depuis mon réveil certaine personnes qui m'étais inconnues déambulaient dans l'appartement.

_ Wa aleykoum el salam, el hamdûlillah et vous ?

_ El hamdûlillah ma fille. Sais-tu qui suis-je ?

Je plissais mes yeux et sollicitais ma mémoire pour plus de clarification, mais elle ne me disait rien.

_ Non désolé.

_ Je suis la mère d'Uthman, mon cœur sauta. Oh la pression !

_ Ah euh... Oui ?

Elle rit faiblement en caressant mon bras nu.

_ Je suis contente de pouvoir te rencontrer avant le hlel, je voulais te voir avant mon fils et mon mari pour me donner un aperçu.

_ Ah... Je suis désolé mais je suis encore un peu endormie, souris-je en posant ma main sur son épaule assez gênée.

_ Je vois ça, rit-elle avec élégance, sinon je t'ai apporté des robes pour ce soir qui viennent directement de Dubaï. Je te les ai faites coudre par un créateur là-bas, considère-les comme un cadeau de bienvenue de ma part.

Un rêve d'Allah TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant