Chapitre XXII

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•| Ah que la drogue est mal utilisée aujourd'hui. Les jeunes, en particulier, comblent leur vide avec de la coke au lieu de s'en servir pour tenir le coup et créer. Ils n'ont rien compris, la drogue n'est pas faites pour s'oublier soi, comme le croit les cons, mais pour oublier le monde des cons, comme l'ont fait tous les grands qui en avaient besoins pour se concentrer.

Marc-Édouard Nabe |•

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< Mais bon sang arrête de pleurer pour un sale gosse comme ça ! Pourquoi tu perds ton temps à repenser à lui ? Tu aimes décidément souffrir mademoiselle, c'est pas très clean tout ça. Jade, tu as été clair et net avec lui, tu lui as dit qu'il ne devait plus venir vers toi, maintenant tu le vis bien non ?

Surtout imagine toi si tu avais refusé cette alliance avec Uthman, tu aurai sombré dans cette merde avec ce p'tit con, il aurait continué à te faire croire que tu vivra dans un conte de fée avec lui, qu'il arrêtera sa merde, alors que non ! C'est bon ça suffit ! Qu'il arrête et se repentisse pour un avenir meilleur.

Uthman est venu, te rend-il pas heureuse ? N'est-t-il pas gentil ? Peut-être qu'il est jaloux et possessif mais c'est pas excessif du tout. C'est la base !

Maintenant sèches tes larmes de crocodile et va rejoindre ton mari, car c'est auprès de lui que tu dois rester. >

J'essuie mes joues avec ma manche et c'est seulement une fois prête mentalement que je rentrai à l'intérieur en serrant mon gilet contre moi, feintant un sourire.

En effet, les garçons étaient debout, prêt à partir. Ils n'avaient rien remarquer ce qui me mettait dans une bonne position.

"_ J'espère que c'était pas trop mauvais, blagua Uthman en me tirant vers lui.

Tous ses potes nous regardèrent avec le sourire.

_ WAllahi que plus bon ça n'existe pas.

_ Merci, dis-je en pivotant légèrement ma tête.

Mon mari m'embrassa la tempe en enroulant son bras derrière mon dos à ma taille.

_ On va partir nous, sourit l'un qui était présent à la khotba, salam aleykûm.

Uthman se détacha de moi et les raccompagna jusqu'à la porte. Moi je ramassais les assiettes vides pour les rapporter à la cuisine.

Mon Dieu...

Les piles d'assiettes...

Je regarde l'heure:

23 h 35 affichait l'horloge.

J'entendis la porter claquer et se faire verrouiller. Uthman apparu quelques secondes plus tard avec le sourire.

"_ Va dormir Jade, t'as cours demain.

_ Non t'inquiète c'est pas grave, j'laisse pas la vaisselle jusqu'à demain.

_ Je la fait.

Je le regarde surprise.

_ Non, on le fait à deux alors. Donne moi juste le temps de me changer."

Un rêve d'Allah TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant