Crapule Du Ghetto

|BONUS [3]: DANS LA PEAU DE JENNAH|

JE DOUTE UN PEU DE CE BONUS... CA VA TROP VITE A VOTRE AVIS ?

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Il est dans mes pensées à chaque moment de la journée. Quand je me lève, quand je suis en cours, dans les transports, quand je le croise à la fac, quand je mange, avant de m'endormir. Il m'a hypnotisé. Il est constamment dans ma vie depuis qu'il m'a « sauver ».

Prince m'a clairement défendu de l'approcher, de lui parler. Mais c'est plus fort que moi. Depuis cette soirée sur le parking, depuis qu'il a envoyé sa sur me ramener chez lui, depuis tout cela je ne cesse de penser à lui. De vouloir plus. De le regarder. De lui parler.

La discussion qu'on a eue dans mon bâtiment m'a chamboulé au plus haut point. Elle m'a fait ressentir des sentiments que je ne connaissais pas. Et notre contact physique. Mon Dieu, je ne pensais pas pouvoir ressentir de telles sensations en touchant simplement la main d'un homme. Si en touchant sa main j'ai ressenti tout cela, qu'est-ce que ce serait si je l'avais pris dans mes bras, si je lui avais embrassé la joue. Ces seules suppositions suffisent à me mettre dans tous mes états.

Je frissonne de tout mon être en repensant à ça. Il faut que je passe à autre chose. Et voilà que Sania me propose d'aller manger avec elle, et son frère bien évidement.

J'aimerais pouvoir dire non. Mais je n'y arrive pas. Si mon cerveau dit non, mon palpitant lui cri oui. Surement un syndrome psychologique passager. Une sorte d'attirance pour son sauveur. Comme le syndrome de Stockholm mais à l'envers. Mais pour tout dire, physiquement il est tout ce dont je rêve. Sa taille est parfaite, assez grand pour me donner un sentiment de protection lorsque je suis près de lui, mais pas jusqu'à me tordre le cou pour le regarder. Ses cheveux, étrangement lisse pour un homme, ne semble jamais coiffer. Cet effet négliger lui va plus que bien. Ses vêtements laissent apparaître des épaules carrées et muscler à souhait. Et la barbe qui lui mord les joues me donne des envies de psychopathe. Je rêve de lui caresser les joues. De connaître la sensation de sa peau sur la mienne.

Mais son caractère et sa personnalité restent indéchiffrable pour moi. Il semble si en colère contre le monde. Toujours aux aguets, à l'affut. Il est curieux. Colérique. Et ne laisse transparaitre que peu d'émotions.

J'ai bien conscience qu'il faut que je l'évite. Il pose beaucoup trop de question. Il risque de tout découvrir. S'il le sait, je devrais déménager une fois de plus. Je devrais partir, et essayer de me reconstruire ailleurs. Mais je ne suis pas sûr de vouloir m'éloigner de lui. En un mois, il a réussi à prendre une grande place dans ma vie. Lui ainsi que Sania, Yêni, et même sa mère. Dans leurs appartements, j'ai l'impression de retrouver mon ancienne vie. J'ai l'impression de retrouver ma famille. Et c'est ainsi, que les jours ou je ne suis pas chez eux, je redoute la solitude de mon appartement et trouve milles et une excuse pour être près d'eux.