|CHAPITRE 29|

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Bon je vous explique, j'ai trop trop de mal a écrire pendant la journée. Genre pendant le ramadan j'ai l'impression de toujours être a la masse. Et d'habitude le plus gros du travail je le fait dans le train mais la c'est limite si je m'endors pas. J'arrive pas a sortir de chapitre potable la journée, donc ça me saoule et le soir j'ai juste pas le temps. Fin bon vous comprendrez que je freine les publications pendant le ramadan.

Sinon, passez sur mon profils voir les ébauches de mes prochaines fictions. Je compte sur vous.


PARTIE 2:

~* Je voulais un Amour sans rature, elle m'a dit 'barre toi'*~



En quittant les 4 Tours, je pensais devoir être confronter à la rue, encore plus que ce que je vivais déjà. Je pensais que je devrais littéralement me vendre pour vivre. Vendre mon âme. Prince a fait en sorte que je n'ai pas à le faire. En plus de mes économies, il m'a fourni assez d'argent pour vivre tranquillement pendant un moment.

De plus, il m'a laissé les clefs du studio qu'il a acheté à Paris. C'est là que j'ai installé mon campement. Mon quotidien est monotone mais me convient très bien. Je pars en cour le matin, je rentre manger un bout et passe l'après-midi sur ma bécane ou avec un sac de frappe. Je ne sors pas le soir, car je suis trop extenué en rentrant en fin de journée. Et surtout, car je n'ai pas le moral à faire la fête.

Les premiers temps à Paris ont été dur, en fait c'est toujours aussi dur. Avant, j'aurais enfouis ces putains d'émotions de faible au plus profond de moi, mais j'ai grandis. Inconsciemment, Jennah m'a fait grandir. Alors ces émotions, j'ai choisi de les accepter.

J'ai choisi d'accepter sa trahison, j'ai choisi d'accepter que je l'aime et que ce qu'elle m'a fait m'a cassé. Elle m'a fait souffrir, merde, je souffre encore. Mais le pire, reste le manque. Le manque de Jennah. Je suis un putain de toxico et je n'ai pas ma dose.

Certains soirs, je câble tellement que j'envoie tout valser. La vaisselle, les sapes, je tape dans les murs, dans les portes... Je suis comme un drogué. J'ai besoin de ma ligne. Ma ligne, c'est Jennah.

Sania m'a proposer -non supplié- de venir s'installer avec moi et de faire transférer son dossier universitaire. Après une semaine de réflexion, j'ai rejeter son idée. J'ai besoin de me reconstruire seul. C'est quelque chose que je dois faire en solitaire. Car merde, la femme que j'aime m'a trompé. Elle a abusé de moi. Elle m'a mentit ouvertement. Peu importe les excuses qu'elle a, à m'apporter, elle m'a trahi. Je me suis complètement ouvert à elle, chose que je n'ai jamais faite. Et Jennah à oser me regarder dans les yeux tous ces mois sans cracher un putain de mot sur son passé.

Mais tout est de ma faute. J'ai été faible. J'ai laissé cette meuf m'envouter. Je lui ai laisser le contrôle total de mon cœur.

Je chasse ses putains de pensée de mon esprit et attrape mes cours. Je suis en pleine semaine de partiels. Plus que quatre mois et j'aurais ce putain de diplôme. Depuis mon emménagement, je me centre entièrement sur mes études. Ça me permet d'avoir une occupation, un échappatoire. Un moyen d'oublier, ne serait-ce qu'un instant.

Oublier que j'ai le cœur en miette.

*

Les résultats sont tombés, j'ai cette putain de licence. Il me faut un moment pour réaliser. Je ne comprends pas tout de suite. Je laisse échapper un cri de joie, une sorte de grognement, lorsque l'information fait son chemin jusqu'à mon cerveau. Typiquement moi. Un texto est envoyer à chacun des membres de ma famille. Je suis toujours aussi inexpressif.

Fin des cours, ce qui veut dire vacances, et donc retour à la cité. J'imaginais mon arriver plus calme, moins remarqué. Je pensais arriver en bas de La Tour De Contrôle et tsheké tous mes potes avant de monter rejoindre ma famille. Mais rien ne s'est passer comme je le croyais. Arriver sur le parking derrière mon bâtiment, un groupe m'attendais. Ils m'ont littéralement sauté dessus au moment où je suis sorti de ma vago. La célébration « 4 Tours » a bien évidement été réaliser, je me suis retrouver dans les airs avec des barjos qui m'acclamais. Une fois leurs folies passer, les mecs me laisse finalement retrouver la terre ferme. S'en suit une séquence retrouvaille. Chose que je déteste. On me pose des questions quant à mon retour définitif mais je leur fais bien comprendre que je ne suis ici que pour des vacances.

À la maison, ma mère tombe littéralement dans mes bras au moment où j'ouvre la porte. Bientôt un an depuis le soir où ma vie à basculer. Ma mère, la pauvre, n'avais rien compris ce jour-là et n'a pas eu le temps de dire au revoir à son fils. Certes, elle aurait pu monter à Paris mais j'ai prétexter une semaine de cour harassante chaque fois qu'elle me l'a proposé. Elle a fini par abandonner l'idée.

Nos retrouvailles sont riches en émotions, elle pleure et ne veut pas me lâcher.

- Arrête de pleurer Maman, je lui chuchote à l'oreille. Je suis la maintenant.

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