|CHAPITRE 38|

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ET VOILA POUR LE CHAPITRE FINAL. JE VAIS DEMANDER A TOUTE CELLE QUI N'ONT JAMAIS FAIT APPARITION DE FAIRE UN EFFORT SUR CE CHAPITRE.
C'EST LE DERNIER, HABITUEZ VOUS ^^

J'AI ENVIE DE VERSER UNE LARME !


~* L'Amour nous électrocute, c'est que le courant passe. *~


- Je t'aime Fouad.

- Je t'aime aussi Jennah, ou Fériel, peu importe comment tu t'appelles ma Douce.

Je la prends délicatement dans mes bras et la guide vers le banc ou je nous y réinstalle.

On se regarde pendant un moment, trop secoué pour dire quelque chose.

- Finis de me raconter, je veux tout savoir, je chuchote en lui caressant les cheveux.

- Je ne sais pas vraiment comment sa c'est dérouler. J'ai eu cette force en moi, toute la haine que j'ai alimentée contre lui, la peur aussi, et la détermination. Je ne voulais pas le laisser faire. Alors j'ai mis toute ma rage et je l'ai frappé. La première et la dernière fois de ma vie que j'ai levé la main sur quelqu'un. Je suis rentrée chez moi et j'ai tout déballer, j'ai tout raconter à mes parents. Mais tu sais quoi ? elle demande en riant jaune. Ils ne m'ont pas cru. Il était inconcevable pour eux que le fils de leurs meilleurs amis puisse me faire du mal. Seul Youssri m'a cru. Alors j'ai pris les choses en main, je suis allé porter plainte. Youssri était contre, il voulait s'en occuper personnellement mais j'ai refusé. Lorsque mes parents ont appris ce que j'ai fait, ils m'ont viré de chez moi.

Elle ne pleure plus mais c'est sans doute pire. La souffrance que j'entends dans sa voix se répercute dans tout mon corps. Elle me fait vibrer, dans le mauvais sens.

- Je suis allé vivre chez une amie qui n'a pas manquer de tout dire à Brahim. Il a débarqué en bas de chez elle alors que je rentrais des cours, et une fois de plus, il m'a fait du mal. Sauf qu'une personne c'est interposer et que Brahim l'a planté. C'est ainsi qu'il est rentré en prison et qu'on m'a mis en PPV.

- PPV ? je demande encore abasourdis par ce que Jennah est en train de m'avouer.

- Programme de protection des victimes. D'où mon faux prénom.

Je prends le temps d'emmagasiner tout ce qu'elle m'a dit. Ce Brahim, je ne lui souhaite pas de recroiser un jour mon chemin. Mais je souhaite de tout cœur pouvoir le revoir.

- Mais et Prince, qu'est-ce qu'il a, à voir dans l'histoire ? je demande en me rappelant qu'il était au courant.

- S'il a eu sa remise de peine c'est grâce à ce PPV. C'est Youssri qui a choisi les 4 Tours, car il savait qu'auprès de Prince je serais en sécurité. Sauf qu'il était en prison, donc on a réussi à négocier une remise de peine à condition qu'il soit responsable de faire le lien entre mon frère et moi. Car nous ne devions plus avoir de contact. Concrètement, il avait ma sécurité entre les mains.

Je hoche la tête et détourne le regard. Je ne digère toujours pas le fait que mon frère ais été au courant et qu'elle n'ait pas juger nécessaire de me mettre dans la confidence.

- Fouad, mon Amour, ne m'en veut pas. J'étais tellement bien avec toi, je ne voulais pas ressasser le passé. Surtout avec ce que j'avais vécue. Je me sentais tellement vivante avec toi. Je ne voulais pas tout gâcher. Je t'en prie, ne m'en veut pas, elle continue alors qu'elle n'obtient toujours pas de réaction de ma part.

Elle ne lâche pas l'affaire et s'installe sur mes genoux. Elle plonge la tête dans mon cou et chuchote entre deux baiser :

- Tu m'as tellement manqué bébé.

Je lâche un grognement et saisit ses hanches entre mes mains. Je passe ma main de haut en bas et savoure ses lèvres sur moi.

- Dis-moi que tu m'aimes, elle dit en effleurant le lobe de mon oreille de sa bouche.

- Je t'aime Jennah, je souffle et grogne lorsqu'elle me mord le lobe.

Je le sens et elle aussi, je commence à être à l'étroit dans mon pantalon. J'immobilise Jennah sur mes genoux et l'empêche de continuer son exploration de mon corps. Son souffle est aussi saccadé lorsqu'elle demande :

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Si tu arrêtes pas, je risque d'aller trop loin bébé.

Elle rougit et gigote sur mes genoux. Encore une fois, je l'immobilise ce qui lui fait rendre compte de ce qu'elle a fait et déclenche de nouveau rougissement.

- Tu as pas le droit de rougir après que tu m'ai sauter dessus, je la taquine.

Elle m'assène un coup sur le torse et lâche une petit rire. Je prends sa main et l'apporte à mes lèvres. Nous restons ainsi, elle sur moi, pendant un long moment. Lorsque je la raccompagne chez elle, il est déjà quatre heures du matin.

- Dors avec moi Fouad, elle chuchote en entrant dans son appartement.

Je n'hésite pas une seconde avant de la suivre.






Quelques mois plus tard :




- Jessim fils de singe, éloigne tout de suite tes lèvres de celles de ma sœur ! je m'exclame en entrant dans la cuisine.

- Oh ça va Fou, si on t'écoute tu n'embrasses jamais ta femme, rigole la voix de Jennah derrière moi.

Jessim fait un bond en arrière et s'éloigne de Sania. Ma jumelle quand a elle est tellement rouge qu'on croirait que tout le sang de son corps a afflué vers son visage.

- Vos cochonneries vous les faites pas ici ! je m'exclame en les pointant du doigt.

Jennah rigole et baisse mon bras. Je penche la tête vers celle qui fait de moi un homme heureux. J'amène sa main à ma bouche et l'embrasse. Jennah me lance son regard coquin, celui qu'elle me réserve et je me sens durcir presque instantanément.

- Et toi on en parle ! Jessim cri presque. J'ai envie de gerber quand je vous guette, on dirait un film de boul avec vos regards là.

Je me contente de lever mon troisième doigt, sans même quitter Jennah du regard. Ma mère nous appelle pour manger et nous rejoignons le salon où la grande table est installer. Nous passons tout le repas à nous chamailler Jessim et moi. Les premiers temps après leur mariage, a Sania et lui, j'ai pris mes distances mais j'ai vite compris qu'il la rend heureuse et que c'est l'essentiel. Jennah y est aussi pour quelque chose. Elle m'a fait comprendre par un exemple très simple que je ne dois pas m'opposer à leur union :

- Imagine si Youssri avait refuser qu'on se mari ? Tu aurais réagi comment ? C'est mon frère tu n'aurais rien pu faire.

Marier depuis quelques mois, Jennah et moi nous vivons chez ma mère. J'ai refusé de laisser seules cette dernière et Yêni. J'ai promis d'être là pour elles. Et cela convient parfaitement à Jennah. Elle retrouve en ma mère, une présence maternelle qu'elle n'a pas.

À table, nous sommes tous réunis. Ma mère, Yênissa, Prince, Zeynep, Jessim, Jennah et Sania. Sania qui ne cesse de manger depuis qu'elle est enceinte. D'après tous mes proches, dès que le ventre de ma jumelle a fait apparition, j'ai pris moi aussi du bide. Mais je n'y crois pas. Il est vrai que je mange beaucoup, au point de me lever pendant la nuit mais je compense largement avec la boxe et la musculation. Mes tablettes sont toujours là et font le bonheur de ma femme.

Le résumé de ma vie peut se faire en quelques mots. J'ai réussi à m'en sortir. Aujourd'hui je travaille dans une banque, je vis avec les femmes de ma vie, je suis mariée à une princesse qui me rend heureux et un jour on aura des enfants.

J'ai réussi, El HamdouliLah...


THE END.

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Crapule Du GhettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant