CHAPITRE UN PETIT PEU PLUS LONG.
JE SAIS QUE L'HISTOIRE N'AVANCE PAS TROP DEPUIS LE RETOUR DE CRAPULE MAIS C'EST NORMAL. J'ESSAYE DE FAIRE EN SORTE QUE CE SOIT LE PLUS CRÉDIBLE POSSIBLE ET DANS LA VRAI VIE, UN HOMME BLESSER EST UN HOMME BLESSER. DONC C'EST NORMAL POUR MOI QU'IL NE VEUILLE PLUS VOIR JENNAH OU ENTENDRE PARLER D'ELLE. NE DÉSESPÉRER PAS, A FORCE VOUS ME CONNAISSEZ. JE VAIS VOUS SORTIR LA PHRASE QUE JE RÉPÈTE TOUT LE TEMPS "J'ADORE FAIRE SOUFFRIR MES PERSONNAGES MAIS JE LEURS REND BIEN"
SUR CE, BONNE LECTURE. MERCI DE LAISSER DES COMMENTAIRES CAR PERSO J'AI BIEN AIMER ECRIRE CE CHAPITRE. DU COUP JE VEUT SAVOIR SI VOUS L'AIMEZ.
~* Malade, sous calmant; dans quelques milliers d'eu on m'opère. J'me sens bizarre comme quand je goûte a la verte *~
J'enchaîne avec le deuxième, le troisième, le quatrième et le cinquième verre. Je suis complètement khabat et je le sais. L'alcool était la deuxième étape de ma phase d'oubli. J'ai déjà tirer sur trois joint avant de commencer à boire.
Je me mets mal et étonnement je me sens bien. Je me sens comme libérer d'un poids. J'ai l'impression que désormais tout est possible. Le retour de Maya, c'est possible. Sania ne va pas me laisser, c'est possible. Jennah et moi, c'est possible. Pour favoriser encore cette sensation plus que grisante, j'enquille un autre verre.
Malgré le mal de ventre qui me saisit, j'enchaîne sans relâche les gorgées de ce liquide qui semble être un pansement temporaire a tous mes maux. J'attrape mon téléphone bien que je sache que c'est une très mauvaise idée. Je saisis le numéro de la femme que j'aime sur le clavier tactile. Toutes ces fois ou à Paris, l'envie de l'appeler m'a pris, a finis par me faire connaitre son numéro par cœur. Sauf que cette fois si, j'appuie sur le côté vert de mon écran.
Une sonnerie, puis deux, puis trois, et enfin sa voix. À l'entente de ce son si familier, je rejette la tête en arrière et souffle de bonheur. J'apporte mon verre à mes lèvres et m'extasie de la sensation de brûlure qui parcours et réchauffe ma gorge ainsi que la mélodie de la voix de Jennah dans mes oreilles.
- Allo ? répète-t-elle pour la troisième fois.
Ce simple mot crée des palpitations dans tout mon corps. Je sens les frissons me parcourir de la plante de mes pieds à la racine de mes cheveux couper court.
- Fouad ? elle demande dans un murmure.
La vision de ses lèvres qui bougent pour former mon prénom apparaît dans mon esprit. Je l'imagine allonger sur son lit, ses cheveux étaler sur son oreiller, ses joues rougies par ses pensées m'étant destinées, et ses lèvres pulpeuses légèrement entrouverte dans l'attente d'une réponse de ma part.
Elle répète inlassable de mon prénom, au même moment la douleur au ventre s'accentue. Elle devient tellement forte que j'en lâche ce que j'avais en main – mon téléphone et mon verre- et me penche pour vomir une partie de l'alcool que j'ai absorber.
Une semaine que j'ai reçu un coup près de l'estomac a la boxe, les douleurs sont assez fréquentes mais pas à ce point. J'ai l'impression qu'une lame à perforer mon bassin. Une deuxième vague nauséeuse me prend et je laisse mon estomac se purger. J'ai peut-être un peu trop forcer sur la boisson.
Je me laisse tomber à terre, affaiblit et tacher de mon propre vomi. Je bats faiblement des cils, trop fatiguer pour rentrer chez moi. Cette nuit-là, je m'endors avec la tête pleine d'image de Jennah, le ventre en vrac et le corps tapisser d'alcool régurgiter.
À mon réveil, en plus du mal de crâne qui accompagne inexorablement les gueules de bois, mon ventre se tord de douleur et je meurs de chaud. La bouche pâteuse, je passe ma langue sur mes lèvres dans l'espoir vain de me réhydrater. J'ai comme l'impression de ne plus avoir d'eau dans le corps. Je pourrai en boire des litres à l'heure actuelle. Mais n'ayant que du Jack à porter de main, je me résous finalement à me lever pour rejoindre la maison. Je me redresse progressivement, d'abords en position assise, puis je prends appuie sur le mur pour me lever complètement. Ma nuque me lance, souvenir d'une nuit passer sur le sol de cette vieille maison abandonner.
Je parcours les quelques centaines de mètres qui me séparent de la maison avec difficulté. Le sol tangue dangereusement sous mes pieds et j'ai littéralement l'estomac au bords des lèvres. Je m'arrête à mi-chemin pour dégueuler dans une poubelle. Je m'essuie la bouche de la manche de mon haut de survêtement en maudissant le monde entier. Mes sapes me collent à la peau à cause de la sueur qui se dégage de mon corps. La chaleur ne cesse de monter et minute après minute je sens mes forces me quitter.
J'arrive à la maison à bout de souffle et en nage. Une autre vague nauséeuse me prend alors que je franchis la porte. Sur le paillasson, je recrache toute la bile présente dans mon estomac. C'est ainsi que Sania me trouve. Accouder à la porte d'entrée à essayer de reprendre ma respiration.
- Fouad ! elle cri complètement paniqué. Qu'est-ce qu'il t'arrive ?
Je secoue la tête pour lui faire comprendre que je suis aussi décontenancé qu'elle. Elle me saisit par le coude pour m'empêcher de m'affaler a terre et me guide vers un des fauteuils sur salon. Sania court et m'apporte un seau avant que je ne rende une fois de plus le peu de chose que contient mon organisme. Ma sœur semble au bord de la crise de panique et son expression angoisser est accentué lorsqu'elle passe sa main sur mon front.
- Y'a Allah ! Tu es brûlant.
Elle s'empare de son téléphone et compose un numéro en vitesse.
- Jess, il faut que tu viennes vite, elle lance dans son téléphone. C'est Fouad, je ne sais pas ce qu'il a, il faut l'emmener à l'hôpital.
Je ferme les yeux un instant et semble déconnecter du monde. Lorsque je les rouvre, Sania est sur le point de fondre en larmes et Ketama m'assène des claques pour me réveiller. Malgré mon cerveau embrumé, je comprends que j'ai perdu connaissance pendant un instant.
Je ferme les yeux une fois de plus et ai le temps d'entendre les sanglots de Sania.
Dans la peau de Jennah :
- Il faut que tu viennes, Crapule a été hospitaliser.
Les propos du fiancer de Sania résonne dans mon esprit. Le silence s'installe dans la ligne. Je ne percute pas tout de suite, enfin si je comprends mais je ne veux pas y croire. Ces mots sonnent faux. Du moins j'espère qu'ils le sont. Je souhaite de tout cœur que le meilleur ami de l'homme que j'aime s'exclame à travers le téléphone. Qu'il cri et qu'il me dise que c'est une blague.
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Crapule Du Ghetto
Roman d'amourJ'suis qu'un enfant de cité Vivant dans le monde de la misère Je rêve d'accéder au sommet Pour détrôner le ter-ter Abandonné par une ordure, mon père Laissant ma reine s'égarer dans la galère. J'endosse le rôle de «Chef de foyer» Quitte à s'immiscer...