~* Combien de fois tu l'as vexer ? Combien de fois t'étais pas la ? Combien de bleu sur ses bras ? Car quand on aime, on en compte pas *~
Ca fait plus d'une semaine que je ne suis pas allé à la fac mais le business m'appelle. Je sèche donc encore une journée de cours. J'essaye de m'auto-convaincre que c'est pas si grave que ça mais bordel, je le veux ce diplôme. C'est peut-être la seule façon de redonner le sourire à ma mère. Malgré tout, malgré toutes les conneries que je fais, j'ai pas lâché l'école. Pour elle.
C'est seulement une fois que j'allume mon téléphone que je me rends compte qu'on est samedi. Pas de cours le samedi. Une fois que ma gueule de bois s'est légèrement atténuer et que j'arrive à me mettre sur pied, je décide de descendre. Le business peut marcher sans moi mais il faut dire que je suis quand même un élément capital au 4 Tours. Un claquement de porte et la voix de Ketama annonce son arriver. Je me rassois donc et l'attends. Ma mère va le retenir un moment avant qu'il puisse me rejoindre.
- Ca va ou quoi ? demande-il en entrant finalement dans la cuisine.
- Putain non ! je réponds en me prenant la tête entre les mains.
Il ricane, je sais qu'il est en train de me lancer le regard du « je te l'avais dit ». C'est vrai qu'il me l'a dit. Il m'a dit de lâcher la bouteille. Je me lève pour sortir du jus du frigo. Apparemment c'est bon pour les lendemains de soirée alcooliser. Sait-on jamais.
J'attrape la bouteille et referme le frigo pour me retrouver - une fois de plus- face à Jennah. Elle est suivie de ma sœur jumelle. Cette dernière se penche vers Ketama pour lui faire la bise. Un des rares mecs à qui elle a le droit de claquer la bise.
- SanSan, s'exclame Ketama à côté de l'oreille de Sania.
Il m'énerve à être de bonne humeur toute la journée, surtout le matin. Elle lui répond d'un petit sourire, comme à chaque fois.
- Ca va Jess ? lui demande-elle.
- Tu peux pas l'appeler Ketama comme tout le monde ? C'est trop dur pour toi ? je l'interpelle en haussant le ton.
C'est plus fort que moi, je ne peux m'empêcher de la remballer pour un oui ou pour un non. Suite à cela, elle me tourne le dos. Elle demande finalement à Jennah :
- Tu déjeune quoi ? Café ? Thé ? Chocolat ? énumère-elle. Sa voix se brise à la fin de sa phrase et elle éclate en sanglot.
À cause de moi. Je suis la cause de son malheur. Tout est de ma faute. Je ressens sa peine comme si elle m'appartenait. C'est pour ça que j'ai décidé de m'éloigner d'elle. Mais je crois que ça à empirer la situation. Ketama me lance un regard froid et suit Sania qui s'est enfui -dans sa chambre surement-, je me retrouve donc seul avec Jennah. Je foire tout. Tout le temps.
J'ouvre la fenêtre de la cuisine et allume une clope. Un raclement de gorge se fait entendre. Jennah est toujours là.
- Sers toi, y'a à manger dans les placards au-dessus de la plaque, à boire dans le frigo et la machine à café est devant toi, je lui dis sans même me retourner.
Après quelques secondes, je l'entends s'affairer, les placards s'ouvrent, se ferment, la machine à café s'enclenche. Je pensais qu'elle serait plus timide et attendrai ma sœur.
- Tu veux que je te fasse quelque chose ? demande-t-elle timidement.
Je me tourne et la trouve au milieu de la cuisine en train de me fixer. Je fronce les sourcils et penche la tête sur le côté. Elle veut me cuisiner quelque chose ?
- Des crêpes, je dis en me retournant vers la fenêtre le sourire aux lèvres. Elle ne va pas le faire.
Elle se met tout de suite en mouvement, je l'entends. Jennah ouvre le frigo, en sors des aliments, et commence la préparation. Elle m'étonne vraiment. Je la pensais timide et réserver, mais a cette instant elle s'est approprier la cuisine comme si elle était dans son environnement. Je lui jette un coup d'œil, elle est penché vers les placards du bas et en sors un saladier, je ne peux m'empêcher de loucher sur son postérieur. Je ne suis qu'un homme.
- Tu sais ce que Sania mange d'habitude ? demande elle en cassant des œufs.
- Café, une tartine de Nutella et une de beurre. Pas de pain de mie, je réponds.
Elle hoche la tête tout en continuant sa préparation. Je retourne m'assoir à la table tandis que Ketama apparait suivi de Sania et Yênissa. Yêni s'assoit directement sur mes genoux et ce pend à mon cou pour me faire un bisou sur la joue.
- Hein Papa hier y'a Samy de ma classe qui as dit que Prince va bientôt sortir de prison, me dit-elle.
- Bonjour à toi aussi, je lui réponds en haussant les sourcils.
- Mais je t'ai fait un bisou Papa ! s'exclame-elle.
- Ça te semble suffisant ? je demande.
- Peut-être, de toute façon c'est tout ce que tu auras, répond elle espièglement.
Je secoue la tête en souriant. Cette petite me ressemble plus qu'elle ne le devrait.
- Oui il sort dans pas longtemps, je lui réponds enfin.
Je sens le regard de Sania peser sur moi. Je sais qu'elle envie ma relation avec notre sœur mais ce n'est pas pareil.
L'odeur sucrée des crêpes se repend rapidement dans la cuisine, et l'eau me vient immédiatement à la bouche. J'ai demandé des crêpes à Jennah uniquement pour la tester et je me rends finalement compte que j'ai vraiment faim et surtout envie de manger.
* * * * *
Je mange avec appétit les crêpes préparées par Jennah. Un appel sur mon téléphone me fait revenir sur terre. L'Escro. C'est lui gère le business en l'absence de mon frère. Le devoir m'appel.
* * * * *
Chapitre un petit peu plus court que la normal. Vous en pensez quoi ?
L'histoire commence a partir d'un prochain chapitre. Fin c'est a ce moment que sa va débuter vraiment. Mon Dieu ! Niveau écriture j'en suis au chapitre 7, et depuis le début de l'histoire, le chapitre que j'ai préférer écrire c'est le 6 ! J'ai hâte d'avoir vos réaction !!!! Même si je trouve que ça va un peu trop vite mais bon on verra en temps et en heure.
Ma question: Vous aimez quoi dans la vie ?
Votre question (en interligne de préférence)
A qui je dédie le prochain chapitre ?
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Crapule Du Ghetto
RomanceJ'suis qu'un enfant de cité Vivant dans le monde de la misère Je rêve d'accéder au sommet Pour détrôner le ter-ter Abandonné par une ordure, mon père Laissant ma reine s'égarer dans la galère. J'endosse le rôle de «Chef de foyer» Quitte à s'immiscer...