*Bonus 1 - Part 3*

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Troisième partit du Bonus !!!!! Finalement il va se dérouler en 4 partit, a la base ça devait se faire en 3 mais vous me connaissez... JE SUIS SADIQUE !!!!!

BONUS 1 : -LA VÉRITÉ SUR CRAPULE-


~* On affronte les coups dur y'a rien; A nous deux on fait plus qu'un. *~


       

-      Arrête Fouad ! Tu vas le tuer ! s'exclame la voix de mon frère.

Il me retient une fois de plus mais trop aveugler par mon excès de colère, je me contente de le pousser de mon chemin pour sauter sur ma victime. Voir son sang couler m'apporte le réconfort que je retrouve lorsqu'avant Jennah, je laissais mes émotions me guider. Prince, accompagner de Saiyan et L'Escroc finissent par réussir à me séparer de Brahim. Le visage en sang, il est complètement défiguré, même sa mère ne réussirait pas à le reconnaitre. Je cligne plusieurs fois des yeux pour revenir à moi-même, vainement. Je finis par me tourner vers ma femme dans l'espoir que la vue de son visage me ramène à la réalité. Je m'approche doucement d'elle mais elle fait un pas en arrière. Je fronce les sourcils et refait un essaie mais une fois de plus elle recul.

-      Bébé ? je dis en fronçant un peu plus les sourcils.

Je n'ai pas l'habitude des surnoms devant les gens mais c'est plus fort que moi. Je ne comprends pas son éloignement. Je secoue la tête d'incompréhension et prend la direction du hall de mon bâtiment. Je laisse derrière moi un homme à terre, ma femme et les mecs. Je m'assoie sur les marches devant mon bloc et c'est figer dans cette position que Prince, et L'Escroc me trouvent. Je les entends me parler mais c'est tellement lointain. Je suis complétement déconnecter.

Je me réveille à plusieurs reprises mais je ne suis pleinement conscient qu'a la cinquième fois. Mur blanc, draps blancs, odeur de javel et de produits d'entretien, je comprends tout de suite que je suis à l'hôpital. Ce que je ne saisis pas, c'est la raison pour laquelle je suis ici. Je me frotte les yeux et constate que des bandages recouvrent mes phalanges. Une myriade de souvenir me revient en un instant. Brahim, la bagarre, Jennah, mon frère.

Je me relève doucement à cause du mal de tête qui vrille les tempes. Un mouvement a ma droite me fait rendre compte que Jennah est là.

-      Qu'est-ce que je fais ici ? je demande en essayant de me rappeler de tout ce qui s'est passer.

-      Mon dieu Fouad, tu m'as fait si peur. Je vais appeler une infirmière, elle dit en se levant pour appuyer sur le bouton d'appel.

Je ne sais pas si c'est juste une impression mais je suis presque sûr que son regard sur moi à changer. Elle ne soutient pas mon regard et se tient loin de moi.

-      Qu'est-ce que je fais ici ? je me répète.

Une infirmière ainsi qu'un homme en blouse pénètrent dans la chambre au moment où Jennah ouvre la bouche.

-      Monsieur El Karimi, m'interpelle l'homme. Je suis le docteur Niclo, je suis en charge de votre dossier. Après examen, nous pouvons assurer que vous n'avez pas de séquelles de la bagarre qui s'est dérouler. Par contre je vais devoir vous poser quelques questions.

-      D'accord, j'acquiesce dans l'espoir qu'il fiche le camp rapidement.

-      Êtes-vous souvent sujet a des crises de colère ? il demande en sortant son calepin.

-      Ça arrive, je réponds, en ne comprenant pas où il veut en venir.

-      Souvent ? Très souvent ? Rarement ? il insiste.

-      Souvent, je dis en lançant un coup d'œil à Jennah qui semble aussi décontenancer que moi.

-      Comment réagissez-vous face à la violence ? Qu'est-ce que vous ressentez dans ces moment-là ?

-      J'ai jamais dit que je suis violent ! je réponds en criant presque.

-      Monsieur El Karimi, ce n'est pas votre premier séjour a l'hôpital pour ce type d'incident. J'ai eu l'occasion de feuilleter votre dossier. Vous vous êtes casser deux doigt en frappant sur un homme, vous avez accompagné votre ami, monsieur... Latif, il continue après avoir jeté un œil a ses notes, qui a débarquer avec une cote casser. Épaules déboitées après une bagarre il y a deux ans, jambes dans le plâtre, et très souvent, phalanges ouvertes à force à d'avoir cogner. Alors Monsieur El Karimi, oui vous êtes violent.

-      Ça vous regarde ? je m'énerve et me lève.

-      Assis toi Fouad, m'ordonne Jennah autoritairement. Écoute ce qu'il te dit et répond à ses questions.

C'est bien la première fois que Jen me parle de cette façon. Légèrement sonné, je m'exécute en silence et me rassoit.

-      Qu'est-ce que vous ressentez lorsque vous êtes violent ? me questionne une seconde fois le médecin.

-      Ça dépend. Certaines fois, j'en veut plus. D'autres fois, je ne me rends même pas compte de ce qu'il se passe. C'est seulement à la fin que je comprends.

Le docteur prend inlassablement des notes et concentre toute son attention sur moi et mes mots.

-      J'ai cru comprendre que la jeune femme qui vous accompagne est votre épouse, il continue après que j'ai acquiescer. Comment s'est dérouler votre relation, les débuts du moins.

-      Je ne comprends pas là. Qu'elle est le rapport ?

-      Je parle de vos émotions. Comment votre relation à évoluer ? En générale dans ce genre de cas on constate que l'amour est tout de suite passionnel. Vous avez eu du mal à vous détacher d'elle ? Vous pensiez à elle tout le temps ? Vous aviez besoin d'elle ? Besoin qu'elle soit toujours près de vous ?

-      Ce genre de cas ? Jennah s'exclame en coupant le médecin.

-      Eh bien, il marque une pause et cherche ses mots. Savez-vous ce qu'est le trouble de la personnalité limite ? Aussi appeler état limité ou personnalité borderline ?

-      Oh mon dieu ! Jennah cri et éclate en sanglot.

Quant à moi, je suis juste perdu. Pourquoi parle-t-il de borderline ? J'ai déjà entendu parler de ça, mais très vaguement.





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Crapule Du GhettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant