Crapule Du Ghetto

|CHAPITRE 26|

UN PEU CALME CE CHAPITRE, JE L'AIME PAS TROP. MAIS LES ANCIENNES LECTRICES SONT CENSÉE COMPRENDRE UN TRUC LA !! 

C'EST BIENTÔT LA FIN *PLEURS*. BON JE BOSS SUR LA RÉÉCRITURE DONC AIDEZ MOI. QU'EST CE QUE JE DEVRAIS ENLEVER ET QU'EST CE QUE JE DEVRAIS RAJOUTER ? 

~*Ce qui ne tue pas nous rend beaucoup plus fort, alors pour être invincible on se mutilera le corps*~

- Fouad ? elle demande surprise.

- Fouad, je répète. On repart sur de bonne base. Plus de secret, plus de trahison, plus de tromperie. Crapule c'est un 'tain de connard, Fouad il essaye de se racheter. Pour ça il faut que tu acceptes de m'aider.

Une fois de plus Jennah éclate en sanglot, sauf que cette fois-là elle m'attrape par le tee-shirt et m'embrasse.

- Putain, mais t'as tes règles ou quoi ? je demande en souriant largement.

Elle passe ses mains sur son visage et efface ses larmes.

- Alors ? je demande incertain. Je t'ai connu plus aventurière, plus courageuse. Tu es ok ?

- Tu penses que ce baiser voulais dire quoi Fouad ? elle répond en accentuant les syllabes de mon prénom.

Mon prénom dans sa bouche sonne si bien. Je souris et m'empare de sa bouche.

- Tu vas m'expliquer ce qu'il t'es arriver ? je demande avec précaution.

On n'est pas à l'abris d'une nouvelle crise larme. Étonnement, elle est toujours aussi belle. Malgré ses yeux rougis. Malgré sa tête encore ensommeiller. Elle est toujours aussi belle. Si ce n'est plus.

- Une autre fois, s'il te plait, me supplie elle dans les mots ainsi que dans le regard.

- Plus de secret on avait dit non ? je demande en haussant le ton.

- Je vais te le dire, je te le jure, dit-elle doucement. Mais pas maintenant, laisse-moi profiter de ce moment avec toi. Tu m'as tellement manqué mon amour.

Je craque littéralement pour les mots qu'elle me dit. Dans ma poitrine, mon palpitant s'emballe. Elle me tient. Cette meuf me tient. Elle a mon cœur entre ses mains.

Un appel de Prince vient déranger notre moment intime.

- Rentrez à la maison.

Je souffle, me lève et met mes pompes.

- Prépare un sac, tu viens à la maison.

Jennah s'exécute en silence. Elle prépare un sac de vêtement, puis pars dans la cuisine. Je la suis. Elle vide son frigo et en sort tous les aliments présents.

- Tu fais quoi ? je demande.

- Eh bien, je vide mon frigo. Je ne vais pas laisser pourrir la bouffe.

Une fois toute ses affaires rassembler, nous prenons la route à bien. J'interpelle un groupe de petit qui passe sur notre chemin.

- Chebil ! Venez nous aider à porter, je dis sans lui laisser le choix.

À la maison, Jennah rejoint mes sœurs dans le salon tandis que je vais fumer dans ma chambre. J'ai bien vu qu'elle évite les sujets concernant son passé avec moi. Prince a le droit de savoir, moi non. En général, la solitude ne me réussit pas et aujourd'hui c'est pire. Être seul me fait ruminer les merdes de mon putain de cerveau.

Je décide donc de retourner dans le salon pour éviter d'être seul.

*

- Je peux rester avec toi ? me demande Jennah en s'installant sur mon lit.

J'acquiesce et la fait s'allonger. Je lui caresse les cheveux distraitement. La douceur de sa chevelure m'étonnera toujours.

- S'il te plait Fouad, jure-moi que tu ne recommenceras pas. Dit moi que tu ne verras plus de femme, me supplies elle en tenant ma tête entre ses mains.

- J'ai merder Jennah. J'étais bleu, je n'aurais jamais fait sa en temps normal. Je te jure que ça n'arrivera plus, je dis en pensant chacun des mots qui sort de ma bouche.

Pour donner encore plus de cachet à mes propos, je termine par un baiser langoureux. Tout chez elle m'avait manqué. Sa bouche, son doux visage, sa voix, ses paroles rassurantes, ma main dans ses cheveux. Le rire de Jennah résonne encore dans mes oreilles. Rire, passion, intimité, proximité sont les maîtres mots de notre relation.

Cette nuit, comme avant, Jennah a rejoint la chambre des filles tard dans la nuit. Elle m'avoue que je lui ai manquer, qu'elle a du mal à me pardonner et que ça l'a complètement détruite. Entendre ces mots sortir de sa bouche me créent un pincement a l'intérieur. J'essaye de lui faire comprendre à quel point je regrette. A qu'elle point je m'en veux. Seul le temps nous permettra d'avancer et que passer outre.

Nous en venons ensuite à des sujets plus léger. Son désir de voyager, de voir le monde. Là encore, elle n'a pas parler de sa famille, de son arriver au 4 Tours, de son frère, de tout ce qui fait que je ne la connais pas vraiment.

Mais je n'oublie pas qu'elle doit me parler de ce qui s'est passer plus tôt.

De ses craintes, de son passé.

*

C'est Sania qui vient me réveiller le lendemain matin. Prince doit repartir et veut me voir avant de tailler.

Je le rejoins dans la cuisine après un tour à la douche. Un café, une clope et je suis opérationnel.

- Je t'écoute, je dis à Prince en le rejoignant a la fenêtre.

- Je vais à Marseille. Je ne sais pas pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt, il dit en se tapant le front.

- Pourquoi Marseille ? je demande dans l'incompréhension total.

- C'est là-bas que vit Beram. C'est la seule personne susceptible de m'aider. Personne ne lui échappe. Il saura où trouver Maya. 

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