*Bonus 1 - Part 4*

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DERNIÈRE PARTIT DU BONUS

UN MAX DE COMMENTAIRES ! EN INTERLIGNE DE PRÉFÉRENCE, JE VEUT VOS RÉACTIONS.

A TRÈS BIENTÔT, POUR UN -PEUT ÊTRE- AUTRE BONUS.

BONNE LECTURE

BONUS 1: -LA VERITE SUR CRAPULE-

~* Si tu m'aimes est-ce que tu signe si je saigne ? *~

Quant à moi, je suis juste perdu. Pourquoi parle-t-il de borderline ? J'ai déjà entendu parler de ça, mais très vaguement.

- C'est quoi cette merde encore ? je m'énerve et me lève une fois de plus.

- Il semblerait que vous aillez un trouble de la personnalité monsieur El Karimi, il annonce solennellement. Tous les symptômes sont là. J'ai eu l'occasion de discuter un moment avec votre mère qui à confirmer ce que je crains. Violente crise de colère, comportement autodestructeur, déficit de l'attention, saute d'humeur, comportement impulsif et surtout, problème de gestion des émotions.

- C'est n'importe quoi ! je m'emporte et envoie valser la table de chevet à côté de moi.

- Vous passez d'une émotion a une autre, vous avez cette impression que vous allez vous retrouvez seul, alors vous vous accrocher à vos proches, vous avez peur de l'abandon, vous êtes devenu accro à votre femme dès votre rencontre, ce sont tous les symptôme d'un état limite.

- Impossible, je dis en secouant vivement la tête, incrédule.

- Je vais vous soumettre à un questionnaire approfondi qui déterminera ou non si vous êtes sujet a ce trouble de la personnalité.

Bien trop secoué, je me contente d'hocher la tête et de me vêtir une fois que le médecin quitte la chambre. Jennah reste silencieuse et ne m'accorde aucunement son attention durant toute l'attente que nous subissons. Une infirmière finit par venir me chercher et me guider vers les étages supérieurs de l'hôpital. À quelques mètres de distance de ma chambre, je me rends compte que Jen nous suit même si elle reste en retrait. Ce geste me réchauffe le cœur.

Nous sommes dirigées vers un grand bureau. Le médecin que j'ai rencontré dans ma chambre est installer et consulte un dossier. Il lève la tête et nous fait signe de nous assoir. Sans un mot, il me tend une pile de feuilles sur lesquels des questions apparaissent. Je jette un œil angoisser a Jennah qui semble être dans le même état que moi. Je souffle un bon coup, dit BismiLlah et commence.

Nous sommes sur le chemin du retour. Prince nous dépose à la maison, Jennah et moi. Les résultats vont nous être communiqué dans une semaine. Le temps que mes réponses soit analysé. 92 questions centré uniquement sur moi et mes réactions face au gens, a certaines situations, a certaines émotions... A la question « Êtes-vous dépendant d'une personne (parent, conjoint, ...) et à quel point ? », j'ai marqué un temps de pause et ait observer Jennah un long moment. Oui bordel de merde, je suis dépendant. Comme un putain de toxico.

Jennah ne m'a toujours pas adressé la parole. Elle évite tout contact avec moi et détourne le regard lorsque je remarque qu'elle m'observe. Arriver dans notre chambre, je ne tiens plus en place et demande :

- Tu m'en veux ? sans réponse de sa part, j'insiste. Parle-moi Jen, je t'en supplie. J'ai besoin de toi.

- Justement Fouad. Tu as besoin de moi ? Mais qui me dit que ce n'est pas lié à ce trouble de la personnalité ? S'il le faut, tu ne m'aimes même pas, c'est peut-être simplement un effet de ta maladie, elle éclate en sanglot et s'éloigne de moi alors que je tente de la prendre dans mes bras.

- Écoute-moi bien, je m'exclame hors de moi. Je ne suis sûr de rien dans ce bas monde. Je ne sais pas, il dit peut-être vrai, je suis peut-être vraiment malade. Je suis peut-être fou. Mais il y a bien quelque chose dont je suis sûr, c'est de ce que je ressens pour toi. Mon amour pour toi est la seule chose que je comprends parmi toute les émotions que je ressens. Je suis sûr que ma vie sans toi ne vaut pas la peine d'être vécu, je suis sûr que tu m'as sauvé et qu'avant ton arriver dans ma vie je ne vivais pas vraiment. Je suis sûr que je veux mourir à tes côtés. Je suis sûr de vouloir que tu portes ma progéniture. Et putain Jennah, je suis sûr que mon cœur t'appartient.

Je ne m'embarrasse de plus rien. Je me contente de m'approcher d'elle, qui n'a plus ce mouvement de recul qui m'a blessé à plusieurs reprises. Je prends sa tête entre mes mains et m'empare de ses lèvres. Les larmes de Jennah se tarissent tandis que le désir grandit. Comme après chacune de nos disputes, la flamme se rallume entre nous. Sauf qu'aujourd'hui a été bien plus intense que toute les autres fois, c'est pour cette raison que nous nous arrachons littéralement nos habits. J'ai bien cru que j'allais la perdre, j'ai cru qu'elle allait me laisser, qu'elle allait cesser de m'aimer. La bouche de Jennah se fait insistante, elle m'embrasse avec toute la passion qu'elle a en réserve. Elle me mordille, me suçote la lèvres inferieur, Jennah est complètement déchaîner. Ça en est presque douloureux, presque, car entre la douleur et le désir, il n'y a qu'un pas. Je passe mes bras sous ses fesses et la soulève pour le guider jusqu'au lit, j'en profite pour fermer la porte de la chambre a clé.

Ce soir, encore plus que d'habitude, Jennah et moi nous, nous sommes mutuellement prouvées notre amour. Sans mots. Juste avec le cœur et le corps.

Encore allongée sur moi, complètement nue, Jennah soulève la tête et dépose un baiser sur ma bouche. Je savoure l'instant présent et tente de graver cette image dans mon esprit. L'image de ma femme qui me dévore du regard. Le genre de regard qui te fait frissonner de la tête au pied, le genre de regard qui te fait te sentir si vivant.

- Dis-moi que tu m'aimes bébé, je dis en continuant à faire des cercles, du plat de la main sur son dos.

- Je t'aime Fouad, et je t'aimerais à jamais.

- Je t'aime Jennah.

***COMMENTAIRES***

Crapule Du GhettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant