|CHAPITRE 20|

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C'EST COURT, JE SAIS. 

Bonne lecture. 


~* J'te laisse passer, j'regarde ton Uc Lady... C'est la galanterie *~ 

Pour la deuxième fois de ma vie, je me réveille au côté d'une femme que je n'ai pas baisé. La première fois, j'étais tellement loin dans la défonce que je n'ai pu faire un mouvement. Mais je me suis vite rattraper le matin même.

Ce matin, je profite du sommeil de Jennah pour la contempler à mon aise.
Ses yeux sont clos mais je connais son regard pour en avoir rêver plus d'une fois, sa bouche est pleine et charnue. Ses cheveux éparpiller autour de sa tête, sur l'oreiller, sont doux. Son petit nez me donne envie de déposer un baiser sur celui-ci. Tout semble parfait chez elle. Mais la femme parfaite n'existe pas, alors qu'elle est son problème ? Qu'est ce qui va faire que notre relation va connaître des difficultés ? Trois mois, que nous sommes 'en couple'. Qu'elles épreuves allons-nous endurer ?

Je chasse ses pensées de ma tête et profite de la présence de Jennah. Celle-ci remue dans son sommeil et enfoui sa tête dans mon cou. Son souffle régulier me provoque des frissons.

Je lui caresse les cheveux en essayant de penser à autre chose. Autre chose que la poitrine de Jennah collé à mon torse. Autre chose qu'a cette partit de mon corps qui durcit à chacun de ses respirations.

Celle-ci dépose un baiser dans mon cou. J'en déduis qu'elle est réveillée. Je sens ses cils papillonner tout contre moi. Des frisons, encore des frissons. Jennah se relève sur son coude.

- Bien dormit ? demande-t-elle de sa voix toute endormit.

Je hoche simplement la tête, trop occuper à la regarder. J'ai de l'expérience avec les meufs au réveil, mais je n'ai pas l'habitude d'une aussi jolie vision.

Je tire sur son bras afin qu'elle retombe sur moi, elle en profite pour s'asseoir a califourchon sur mon torse. Lorsqu'elle se penche vers moi et que ses seins s'approchent de mon visage, je perds complètement la tête. Jennah pose ses lèvres sur mon menton, s'en suis un baiser sur ma joue droite, puis la gauche et le cou pour finir. À chacun de ses bisous, je frissonne de tout mon être. Jennah le remarque et souris fièrement. Je grogne de plaisir mais aussi de frustration avant de la retourner et de me m'allonger sur elle de tout mon long.

- À mon tour, je dis d'une voix rauque. Due à mon excitation plus qu'au sommeil.

Je commence par ses joues, puis son nez, puis son cou. Elle gémit doucement et rougis tandis que je continu. Je descends doucement pour ne pas la brusquer et surtout pour ne pas m'emporter. Lorsque j'arrive à quelques centimètres de sa poitrine, elle me regarde de ses yeux qui expriment du désir, de la peur et autre chose que je ne saurais définir. Je me recule prestement avant de faire une connerie.

- Douche, je dis en sortant de la chambre sans un regard pour elle.

J'ai failli fauter. J'ai failli merder. J'ai failli foutre sa vie en l'air. Elle l'aurait regretté tout de suite après, si ce n'est pendant.

- Qu'est-ce que tu m'as fait Jennah ? je me demande à moi-même en me savonnant.

*

Lorsque j'arrive à la maison, l'atmosphère est différente de la veille. Un peu plus détendu. Yênissa joue dans le salon sous le regard de ma mère qui hess ses mousselssel. Quand j'arrive dans son champ de vision, elle me fait signe de venir l'embrasser. Je la salue comme il se doit et m'installe à ses côtés.

- J'ai appelé Prince, il va rentrer, elle dit en coupant le son de la télé.

- C'est de ce genre de chose qu'il a besoin pour retrouver le chemin de la maison ? je réponds avec amertume.

Trois mois qu'il est partit. Notre dernière discussion n'a installé que rancœur, regret et amertume entre nous. Il se tient désormais loin de nous. Une fois de plus, il m'a laissé gérer sans lui.

Je me lève et rejoins ma chambre. Au moment où je passe devant celle des filles, j'entends distinctement les sanglots de ma jumelle. Ceux-ci m'atteignent directement. Mon palpitant se serre alors que j'ouvre leur chambre. Sania lève la tête et son regard accroche le miens. Ses yeux sont rougis par les larmes, son nez également à force de s'être moucher et ses lèvres ont considérablement foncés. Lorsqu'elle pleure, Sania pince fort les lèvres. Et les fois où comme aujourd'hui elle pleure beaucoup, sa bouche prend la couleur du sang. D'un mouvement, elle saute de son lit et vient se blottir dans mes bras. Ses pleurs s'intensifient.

- Il veut nous voir, dit elle a bout de souffle. Pourquoi est-ce que ça fait si mal ? Je ne veux pas le voir, ne le laisse pas m'approcher !

- Chut, je dis en lui relevant la tête. Personne ne le verra, je ne le laisserai pas s'approcher de notre famille. Il a fait le choix de partir, il doit en assumer les conséquences.

- Il revient au moment où on a enfin tourné la page, elle répond en se mouchant. Je ne veux plus jamais le voir, ajoute-t-elle hargneusement.

Ce soir-là, au moment où j'entre dans ma chambre, Sania m'y rejoint. Elle a une tête ensommeiller.

- J'ai fait un cauchemar. Je peux dormir avec toi comme à l'ancienne ?

J'acquiesce et m'installe à ses côtés. Plus jeune on dormait souvent ensemble. Nous avons arrêté lorsque l'on s'est éloigner.

Pour la deuxième fois en deux nuit, je m'endors au côté d'une personne à laquelle je tiens. 


*** COMMENTAIRE SUR LE CHAPITRE ? *** 

Crapule Du GhettoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant