Crapule Du Ghetto

|CHAPITRE 21|

Faites un petit effort niveau votes et commentaires la famille.
J'ai pris de l'avance sur les chapitres. Actuellement ils sont prête jusqu'au 25 et j'ai commencer le 26. C'est à vous de jouer si vous voulez les chapitres rapidement.

Je vous love 💕

Dites moi si vous arrivez pas à voir certains chapitre.

~* L'amour c'est dangereux, y'a que l'amitié qui me rend heureux. *~

- S'il vient tu ne le laisse pas entré ! s'exclame la voix de Prince provenant du salon.

Il a dû rentrer cette nuit.

- Moi vivant, il ne s'approchera pas de cette famille. Personne ne la forcer à partir, alors qu'il aille au diable.

Sania se relève sur son coude et écoute, tout comme moi, la dispute qui a éclaté entre Prince et ma mère. Elle a dû lui dire -tout comme à moi- qu'elle était d'accord pour qu'il renoue avec nous. C'est surtout pour Yênissa que je m'inquiète, car Sania, Prince et moi ne voulons plus jamais avoir affaire à notre géniteur. Mais Yênissa est encore un enfant, sous la garde de ma mère de surcroit.

- Elle ne le laissera pas voir Yêni, hein ? demande Sania.

Elle a besoin d'être rassurer, et c'est mon rôle de 'grand' frère de tenter de calmer ses craintes au maximum.

- On ne les laissera pas faire. Elle a grandi sans lui, elle n'a vraiment pas besoin de sa présence. Elle a très bien vécu sans lui.

Nous restons immobiles ainsi pendant un moment dans l'attente que les cries cesse. Yênissa débarque et s'installe entre Sania et moi.

- Pourquoi Maman dit que mon père a le droit de me voir ? demande-t-elle de sa petite voix, celle qu'elle prend lorsqu'elle ne comprend pas. C'est toi mon Papa. Même si je sais que ce n'est pas pour de vrai.

- Si tu ne veux pas le voir personne ne t'obligera, j'explique à ma petite sœur. Tout au contraire.

- Non, dit-elle en secouant la tête, accompagnant les gestes à la parole. Je veux rester avec toi Papa, avec SanSan, avec Maman, et avec Prince de mon Cœur.

- C'est toi la boss, je réponds en la chatouillant.

Le soupir de soulagement que lâche Sania, rejoint le mien. Je suis rassurée que même Yênissa ne veuille pas connaitre notre foutu géniteur. La porte de ma chambre s'ouvre sur Prince, il sourit à la vue de ses frères et sœurs regrouper sur un même lit. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il saute sur nous et bombarde les filles de bisous.

- Prince le beau gosse est de retour, ça vous fait plaisir ? demande-t-il entre deux crise de rire.

- Oui Prince de mon Cœur, répond Yêni en riant. Mais arrête les chatouilles je vais mourir.

Sania part se doucher, suivi de Yênissa que ma mère à appeler. Je me retrouve seul avec Prince. Assis sur mon lit, aucun de nous deux ne rompt le silence.

- Depuis que je suis sorti de prison, je n'ai pas arrêté de chercher Maya, commence-t-il au bout d'un moment. J'ai eu des échos concernant une fille dont la description lui ressemble, c'est pour ça que je suis partit en Espagne.

- Tu la retrouver ? je demande presque en criant.

La joie a l'idée de retrouver Maya traverse tout mon corps. Maya était la fiancée de Prince mais pas que, c'est aussi la fille avec laquelle on a grandi. C'est aussi celle qui nous a aider pour nos devoirs, qui à aider ma mère quand elle en avait besoin, qui jouait avec nous quand on était minot. C'est Maya. Ma grande sœur. Son départ nous a tous toucher, enfin surtout le fait que nous n'ayons pas de nouvelle. Sa mère a cru à sa mort pendant un temps.

- Non, répond Prince catégoriquement, mettant un coup de grâce à mes espoirs. Elle avait déjà quitté le pays a mon arriver.

- Qu'est-ce que tu vas faire alors ? je demande en espérant qu'il continuera de chercher.

- Je n'aurais de répit que lorsque je l'aurai ramené au quartier, il dit dans un souffle.

- Je suis-là, je dis au moment où il ouvre la porte pour sortir. Peu importe ce que je peux faire Prince, demande et j'exécuterais.

Il hoche simplement la tête mais je peux voir le remercie silencieux qu'il m'adresse travers son regard.

La sonnerie de mon téléphone me tire de ma rêverie. Le prénom de Jennah s'affiche sur mon écran. Un texto.

Jennah : Tu es partit rapidement hier. Sans même me dire au revoir. Si c'est par rapport à ce qui s'est passer, on ne peut pas juste passer outre ? C'est légèrement embarrassant a vrai dire. Très embarrassant. Je ne veux plus jamais en parler en fait ! Je n'ai pas osé te contacter car je me sentais mal par rapport à ça.

* J'allais dire : c'est rien. Mais ce n'est pas rien. On en parle plus si tu veux. Mais t'a pas à être embarrasser.

Jennah : Bien sûr que je suis embarrassée ! J'ai jamais fait ça ! Et toi tu étais, je ne sais pas. J'ai juste l'impression d'avoir commis une faute impardonnable, et le fait que tu sois partit à la va vite augmente ce sentiment. J'ai l'impression d'être une pute.

* 1 : Plus jamais ! Je ne veux plus jamais que tu t'associe au mot pute. 2 : je suis partit car je ne voulais pas que tu vois l'effet que tu as sur moi, rien de plus. 3 : c'est toi qui demande à ne plus en parler mais tu es la première à lancer le sujet.

Jennah : Ok c'est compris ! Tu fais quoi aujourd'hui ? Je ne sais même pas à quoi se résument tes journées. On est un couple bizarre non ?

* C'est toi qui es bizarre. Rien de spécial. Tu peux venir à la maison ? J'ai un truc à te montrer, car il parait que tu ne sais pas grand-chose sur moi.

Jennah : 10 minutes.

Je me douche et m'habille le temps que Jennah arrive. C'est bizarre de me dire que j'ai parlé avec une meuf en texto, j'ai eu une discussion avec elle. Pas vraiment dans mes habitudes.

J'ai prévue de faire de la moto. Besoin de m'aérer, et quel meilleur moyen de prendre l'air que de chevaucher un cheval de fer ? Se prendre le vent en plein visage, laisser ses emmerdes loin derrière, parcourir les kilomètres. Le top. Je compte emmener Jennah avec moi, il parait qu'elle ne me connait pas assez. Elle va connaitre le Crapule sauvage, celui qui se laisse aller, celui qui s'abandonne complètement. Comme la boxe, la moto est mon remède.

Je suis dans cuisine en train de boire un café avec Sania lorsque Jennah arrive. Elle claque la bise à ma sœur et hésite quant à la façon de me saluer. Je la nargue ouvertement en souriant tandis qu'elle avance vers moi. Elle se penche et me claque la bise, son parfum m'assaille. Je cligne plusieurs fois des yeux dans l'espoir vain de me remettre les idées en place. Mais rien n'y fait, les images de notre réveil de la veille tourne en boucle dans mon putain d'esprit.

Ma sœur et Jennah discute alors que je vais à la fenêtre presque en courant pour en griller une. Prince nous rejoint et fait couler un café.

- Clope ? il me demande en me rejoignant.

Je lui tends mon paquet, en continuant d'enfumer mes poumons de cette fumée toxique. Une deuxième cigarette au bec, j'observe la cité en silence. Une fois le Bâton de la mort consumée, je fais signe de tête a Jennah lui indiquant de descendre.

*** COMMENTAIRE SUR LE CHAPITRE ? ***