Rose :Je rouvris les yeux en sursaut. J'étais toute transpirante et la vision de ce monstre ainsi que les dernières paroles du gardien restaient gravées dans mon esprit. Qu'avait-il voulut dire ?
Il m'avait sauvé en se condamnant à ce qu'il avait essayé d'éviter : rester coincé dans l'entre-deux à jamais. Je ne connaissais même pas son vrai nom. Tout ce qu'il m'avait vraiment avoué sur lui n'avait aucun sens : il était l'inspiration. Peut-être pourrais-je trouver plus de détail à la bibliothèque étant donné que j'étais sensée être de retour chez moi.
Je me trouvais dans un petit studio rustique : un lit, un siège et une salle de bain. Le strict nécessaire qui ne pourrait pas suffire aux personnes ayant besoin d'espace, bien que tout cela soit charmant.
J'allai vers la porte afin qu'enfin, je retrouve mon petit chez moi. Mais je me rendis vite compte qu'il n'y avait pas de poignée, juste une énorme serrure. J'étais de nouveaux dans une pièce confinée et sans issues. Je fis une rapide inspection pour voir s'il n'y avait aucun passage caché, comme chez le gardien.
Je commençai par la minuscule salle de bain. Les meubles étaient en bois nu, et le contraste entre l'ancien et le moderne produisait un drôle d'effet. Lorsque je me vis dans un miroir, j'eu du mal à comprendre que c'était moi. En baissant le regard sur moi-même, je pris conscience que mon tee-shirt était beaucoup trop petit. Il remontait et laissait paraître mon nombril.
Une foi de plus je ne me reconnaissais pas, surtout ici : mes habits ne s'étaient pas élargis selon ma taille étant donné que j'étaie faite de chaire et non formée de mon esprit. J'étais si serrée dans mon jean que j'avais du mal à marcher surtout avec des chaussures au moins deux fois plus petites que mon pied.
Je fouillai tout les placard de la salle de bain cherchant quelque chose de plus présentable et je fus heureuse de trouver une petite penderie. À l'intérieur, au milieu de nombreuse chose diverse d'une autre époque, se trouvait une robe en soie blanche et des ballerines rouges. Je me dépêchai d'enfiler le tout.
Étant beaucoup plus libre de mes mouvements, j'allai voir ce que donnait cette tenue dans la glace située à coté de la cheminée. Le blanc qui n'allait habituellement pas avec mes cheveux noir et mon teint pâle s'accordait ici avec la nouvelle couleur de mes yeux et mes cheveux qui était châtain clair à la lumière du monde réel.
C'était une robe qui ressemblait aux toges des mortels grecs sur terre, celles que j'avais vue dans les livres. Les ballerine rouges, bien que légèrement trop grandes, étaient beaucoup plus agréables que mes chaussures trop petites. Maintenant que je m'étais trouvée une tenue un peu plus présentable, je pouvais réfléchir à un moyen de sortir d'ici.
Instinctivement, je portai la main à mon coup pour vérifier que la perle s'y trouvait toujours. Même si cela ne faisait pas très longtemps que je l'avais, son contact me rassurait et cela me permis de réfléchir plus calmement.
Un scintillement attira alors mon attention dans la glace. On aurait dit un bijou. Comment ne l'avais-je pas aperçu plus tôt ?! Il y avait une clé sur la table basse devant un fauteuil. Je la saisi et me précipitai vers la porte. La porte s'ouvrit en un cliquetis silencieux.
Sur le seuil de l'autre coté de la porte, il n'y avait que des manteaux. Je fus étonnée de remarquer que j'étais dans une armoire. Je poussai les battants du placard et enfin, sentis de l'air. L'air naturelle des arbres. Dans l'entre-deux, l'air n'existait pas. Il n'y avait que de l'oxygène qui vous permettait de vous garder en vie.
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Valandil
ParanormalIl y a très longtemps, un peuple aujourd'hui disparu de la Terre régnait sur tous les mondes confondus. Leur présence permettait qu'humains et autres créatures puissent cohabiter sans conflits. Mais un jour, un être assoiffé de pouvoir vint tout cha...