Chapitre 14 : Confessions angoissantes

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Rose :

Je lui racontai tout, en omettant le détail de la langue maternel et de l'inspiration. Je jugeai préférable de garder cela pour moi. Cela ne la concernait pas. Et encore moins Arthur...

Elle regardait dans le vide. Je pense que c'était pour sonder la quantité d'énergie que je produisais afin de voir si je mentais. J'espérais au plus profond de moi qu'elle ne découvrirait rien.

-T'a-t-il dit quelque chose de précis ?

-Qui ?

-Le gardien, répondit Arthur à la place d'Élisa. Le gardien t'as-t-il dit un truc avant de changer brusquement de comportement et de t'aider à sortir de l'entre-deux.

Il avait bien insisté sur le fait que le gardien m'ai aidé à sortir, alors que cinq minutes plus tôt il voulait me tuer. Je ne devais pas être très convaincante puisque même quelqu'un qui ne me connaissait pas doutait de ma franchise. Je lui répondis sèchement:

-Non, il ne m'a rien dit. Il m'a juste rendu mon collier et je suis réapparut ici...

-Mais bien sûre... chuchota-t-il pour lui-même.

-Arthur, intervint Élisa, si tu veux dire quelque chose dit le. Sinon abstiens-toi. Si Rose dit qu'il ne lui a rien confié c'est que c'est la vérité. De toute façon elle ne ment pas, fais moi confiance.

-Tu crois vraiment que le prisonnier qui fera office de concierge le reste de sa vie libérerait le seul moyen qui lui permettrait de sortir. Rends-toi à l'évidence ! Elle a un bouclier qui lui permet de ne laisser passer aucune magie.

Quand le garçon eu finit sa phrase, elle se retourna vers moi et fit un mouvement vertical avec sa main. Ces yeux devinrent blanc pendant quelque seconde et elle fini par me demander :

-Me dis-tu la vérité

-Nan, lança Arthur à ma place.

-Oui, répondis-je.

-Bien. Dans ce cas là allons manger. Tu dois être morte de faim.

-À vraie dire, je suis exténué. Bien que j'ai dormis pendant longtemps, j'ai l'impression que je vais m'évanouir de fatigue. Je pense que je vais rentrer chez moi et me reposer un petit peu.

-Ça risque d'être compliqué, chuchota Arthur pour lui même en reposant un bibelot sur le bureau d'Élisa.

À ces mots, Élisa parut mal à l'aise. Elle ne releva pas la réflexion d'Arthur comme si s'était pour lui une habitude. La connaissant, pour une raison ou pour une autre, le garçon avait raison. J'étais tout de même couverte de courbature et je n'avais qu'une envie : dormir dans mon bon lit à l'abri des Sharks.

-Que veut-il dire ? demandais-je sur la défensive.

-Ce qu'il essaie de t'expliqué d'un manière très impolie (elle jeta un regard noir au garçon), c'est que lorsque ce jeune homme est arrivé ici, ses parents n'avaient pas réservé de maison dans la rue.

-Et...

-Et bien, elle se racla la gorge.

-Allez, crache le morceau ! intervint Arthur.

Voyant que la directrice ne m'en expliquerait pas plus il me dit d'une voie n'exprimant que le dégoût :

-Il se trouve que si Élisa pense vraiment que tu ne mens pas, tu vas devoir habiter avec moi.

ValandilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant