Chapitre 6 : Fureur

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LES AUTRES

À peine sorti de la maison de rose, Marie se précipita vers le bureau de la directrice. Elle était furieuse contre elle, comment avait elle put lui cacher une telle chose. Elle ouvrit la porte d'un geste de la main et devant le regard surpris d'Élisa, elle pria la secrétaire de les laisser. Celle-ci acquiesça et s'empressa de quitter la salle. Élisa n'eu même pas le temps de dire un mots que Marie l'obligea à s'asseoir à l'aide de sa magie.

- Marie tu sais bien que je n'aime pas que tu uses de la Magie envers moi. Donc cesses tout de suite ce petit jeux, s'indigna Élisa bien que cela ne servit à rien face à la colère de Marie.

- Pas tant que tu n'auras pas avouée ta faute. Comment veux-tu que je te fasse confiance si tout les vœux que tu a prononcés n'on aucun sens pour toi ?

- Comment peux-tu seulement dire des choses pareilles, alors que j'ai consacré 10 de ma vie à cette école ? Qu'ais-je fais de si grave pour mériter de telles accusations ?

- À toi de me le dire. Elle te faisait confiance et toi tu n'as rien trouvé de mieux que de lui mentir.

Marie était hors d'elle. Ses cheveux blonds étaient soulevés par la colère. Ses yeux plus haineux que jamais et, elle on pouvait voir ses pied voler à quelque centimètre du sol.

- Peux-tu être un peu plus explicite et te calmer un petit peu ? Tu risques de brûler tout le bâtiment !

Marie prit soudain conscience de son état mental et se força à se calmer afin de pouvoir à nouveau toucher le sol et permettre à sa sœur de bouger.

- Tu sais bien que ton seul pouvoir et de voir celui des autres. Pourquoi ne pas l'utiliser à bon escient.

- Comment oses-tu me ressortir la plus grande honte de ma vie. Tu sais que père faisait comme si j'étais l'erreur de sa vie et que toi, tu étais la personne qui portait l'honneur de la famille. Il est mort aujourd'hui ! Pourquoi ne pas laisser ses pensées dans sa tombe.

- Cet honneur, tu l'aurais été si tu avais pris compte de tes pouvoirs aujourd'hui. Avoue ta faute d'il y a deux longues années bien précieuses. Je sais que ta mémoire est hors paire, tu peux enfin t'exprimer et montrer à tout le monde les mensonges que tu caches.

- Je ne vois pas de quoi tu parles. J'ai toujours été franche avec toi. Et mes pouvoirs se portent très bien. J'en prend comptent dès qu'il le faut.

- Alors pourquoi ne m'as-tu pas dis que Rose a vu certaines choses.

Le regard de la directrice se vida. Élisa était devenue une statue. Les yeux dans le vide comme si elle voyait quelque chose d'invisible devant elle. Elle sursauta lorsque Marie ironisa :

- Cherche, cherche bien dans mémoire sois disant infaillible. Cherche bien le jour qui fera de toi une banni, Marie se tut quelques instants. Tu as trouvé ? Parle ! Et dis-moi ce qui t'a empêché de m'en parler.

- Je ne comprends pas...?

- Menteuse, s'empressa de répliquer Marie. Ose me le dire en me regardant en face !

- Qu'a vue Rose ?

Marie allait l'incendier de toutes sortes de répliques plus agressives les uns des autres quand quelqu'un vint s'acharner à frapper sur la porte. Marie lui cria de toute ses force de partir mais le « toc-toc... » Ne cessait pas. 

Marie fit rassoir Élisa en la menaçant d'avoir une fois encore recoure à la magie et sans bouger de l'endroit où elle se tenait, elle ouvrit la porte. Le jeune garçon qui était derrière la porte ne fut pas surpris que la porte s'ouvre toute seule mais plus étonné du faite que la porte ne s'était pas ouvert plus tôt. Il était essoufflé. On aurait dis qu'il ne pouvait plus parler. Marie s'impatienta :

- Et bien parle. Dis moi pourquoi tu n'obéis pas aux ordre lorsque l'on te dis de partir.

- ... vue...conservatoire... brûlée, réussit-il à dire entre deux respirations.

Il était tellement essoufflé qu'il n'arrivait plus à parler. La directrice se leva de sa chaise. Elle voulue s'approcher du garçon mais fut arrêté par Marie.

- Toi parle ! Et toi Élisa, dit Marie en la pointant du doigt, ne bouge plus ou tu connais la suite.

- Il ne te répondra pas ! s'exclama la directrice.

- Ah ! Et pourquoi ça.

- Tu le terrorises.

Marie pris soudainement conscience de son comportement. Elle s'était emporté tellement facilement qu'elle avait rejetée sa colère sur un enfant de 10 ans qui n'avait rien à voir avec cette histoire elle s'éloigna choqué d'elle même, fit un geste d'approbation à sa sœur et se retourna honteuse.

- Dis-moi pourquoi as-tu courus jusque ici. Mais avant ça qui est-tu ?

- Je m'appelle Arthur Miöri et je suis ici pour passer mon concours d'entrée dans le conservatoire. Dans 1 mois j'étudierais ici. C'est mes parents qui m'on dit de venir plut tôt pour être en sécurité. Je voulais prendre une partition dans la salle de violon mais lorsque j'ai ouvert la porte l'odeur...

- Quelle odeur ?s'étrangla Marie qui venait d'entendre Arthur.

- Dans la salle de violon, l'odeur de cramer, vous savez ? Et y avais une fille avec le gars.

- D'où viens-tu ?

- C'est compliqué. Mais ma mère était une créature obscure je sais donc reconnaître cette odeur. Faut que vous me croyiez. Ça sentait le roussi.

- Ta maitrise de la langue laisse à désirer Arthur mais ne t'inquiète pas nous allons nous en occuper. Merci. Va devant la porte tu nous y emmènera.

- Arthur !cria Marie avant qu'il ne sorte. Comment était la jeune fille avec le « gars ».

La voix de Marie était anxieuse et elle ne cessai pas de se tordre les mains prise d'une brusque tension.

- Je crois qu'elle avait les cheveux noirs et des yeux bleus.

- Était-elle légèrement décoiffé.

- J'ai pas fait attention.

Marie était de plus en plus inquiète, ce qui semblait bizarre aux yeux d'Élisa. Elle n'était en générale pas très inquiète pour un élève, quel qu'il soit.

- Marie?

- C'est l'heure de son cour de violon Rose, parvint-elle à chuchoter.

- Ne t'inquiète pas, elle est chez elle.

Mais Marie n'avait pas l'air convaincu et elle secouait la tête. Devant le regard emplie de peur de sa soeur, la directrice accéléra le rythme. Élisa lui fit signe de venir et, ils s'engagèrent tout les trois dans le chemin menant au grand bâtiment des arts.

ValandilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant