Chapitre 18 : prégugé de nouveauté

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Arthur :

           Rose ne m'avait toujours pas adressé un mot sur le chemin de l'école. Elle me suivait silencieusement, toujours sous le choc de ce que lui avait dit le gardien je présume.

-        Tu comptes  ne plus jamais parler de ta vie ou c'est juste parce que tu es muette.

-        Je n'ai rien à dire, me dit-elle simplement.

           Nous étions allées à l'accueil pour qu'elle ai tout les documents d'inscription puis nous nous étions dirigés vers la salle de cours. Là encore, j'avais l'impression d'être de trop à ses côtés. Cette fille avait quelque chose d'étrange, de pas rassurant.

Rose :

           Tous ces cris étaient bruyants et agaçants. Le professeur n'était pas encore arrivé dans la salle de classe et toutes les personnes faisaient n'apporte quoi. J'étais fatiguée du vacarme incessant. Le gardien avait raison, tout était amplifié et cela me donnait la migraine. J'avais l'impression que ma tête allait exploser.

           Je ne savais même pas où m'asseoir. Arthur était allé au fond de la salle de classe avec tout un groupe. C'était un tel raffut que je ne voyais même pas quelles places étaient libres.

           Dès que le précepteur rentra dans la salle de classe, tout s'arrêta. Tous les élèves étaient à leur place et personne ne parlait.

-Bien! Je sais que nous sommes vendredi mais laissons l'excitation en dehors de cette pièce. Aujourd'hui nous accueillions une nouvelle élève dans notre classe. Je vous présente Rose. J'espère que vous serez aimable avec elle et que vous ne la laisserez pas à l'écart.

           Il se tourna vers moi et me dit :

-Bonjour Rose, je suis Monsieur Augustin le professeur de pratiques et histoire Humaines. Si tu le veux bien je vais commencer le cours. Tu n'as cas t'asseoir ici.

           Il désigna une table au deuxième rang à coté de la fenêtre. Pour l'instant tout se déroulait bien à par qu'une dizaine d'esprit avaient essayé d'entrer dans ma tête. J'avais une carapace pour me protéger et eux le savaient désormais.

           Durant toute l'heure, je n'avais pas dit un mot. Je pensais trop à ceux prononcés par le gardien... Quand l'heure fut terminée, je ne bougeai pas. Apparemment c'était au professeur de changer de salle. Pendant cette courte pause, la fille devant moi se retourna et me demanda :

-Rose c'est ça ?

-Oui, bégayais-je.

-Nina, se présenta-t-elle en souriant. Tu viens d'où ? Je ne t'avais jamais vu avant.

-Aussi loin que je m'en souviens, j'ai toujours habité ici.

-Étrange, ton visage ne me dit vraiment rien. Pourtant je devrais m'en souvenir, j'ai une mémoire hors-paire, se venta-t-elle.

           Elle se tut. J'étais visiblement l'événement de l'année. Toute la classe me regardait comme si j'étais une bête de foire.

-Nina, l'appelais-je.

-Oui, répondit-elle en gardant sa joie de vivre.

-Pourquoi tout le monde me fixe.

-En fait, normalement toute les personnes de notre âge son sensées être arrivé en même temps. C'est pour ça que c'est un peu bizarre que tu sois là.

-Peux-tu leur demander d'arrêter d'essayer d'entrer dans ma tête parce que j'ai la cervelle qui va exploser.

           Elle rougit. Nina faisait de toute évidence partie de ceux qui voulaient en apprendre trop mais elle respecta ma demande et lança tout haut :

ValandilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant