Valandil

Chapitre 16 : Voyages au pays des réponses

Rose :

- Il faut que tu ne penses plus à rien, dit Arthur une fois de plus, qu'il n'y ai plus rien qui te raccroche sur terre.

- C'est ce que je fait depuis au moins une heure. Une heure que je suis allongée par terre et que rien ne se passe, lui lançai-je à bout de nerf. Tu ne connais pas une méthode fulgurante ?

- Euh... non, je ne pense pas, répondit-il incertain. Si t'y mettait du tien ce serrais déjà fait depuis le temps.

- Allez, je suis sûre qu'Arthi le cancre a une solution miracle ?

Il se pinça la lèvre hésitante, comme s'il était réticent.

-Si j'en parle, ma « méthode fulgurante » ne marchera plus.

-Tu veux dire qu'elle ne fonctionnera plus, le réprimandais-je.

De tout les êtres vivant que j'avais vu jusqu'à lors, il était celui qui parlait le moins bien Paléac. Cela m'agaçait au plus haut point et je ne pouvais pas m'empêcher de le corriger.

-Ne fonctionnera plus... Tu peux pas t'arrêter au moins 2 seconde de te sentir supérieur aux autres. Ça devient lourd au bout d'un moment et je risquerais de changer d'avis.

Je fis oui de la tête.

-Si je te dis mon secret, t'arrête de m'appeler Arthi ?

Il leva les sourcil ce qui rendit ces yeux bleu plus que persuasif. Le problème était que cela m'amusait de le titiller.

-Non. Mais peut-être que j'arrêterais de me plaindre.

-Il n'y en a pas, rétorqua-t-il tout souriant.

-Tu me fais perdre mon temps, finis-je par conclure en me levant.

Il me stoppa dans mon élan. Et ajouta :

-Tu as voulu mon aide, tu l'as. Alors tu fais ce que je te dis.

Je n'eu d'autre choix que de me recoucher et d'attendre un fois encore ses indications.

-Je pourrais t'aider mais il faudrait que tu m'autorises d'entrer dans ton crâne.

-Comment cela ?

-Je peux entrer dans la tête des gens et, dans ton cas, aider ton âme à quitter ton corps.

Il avait mis une heure entière à me révéler ceci ! Pendant tout ce temps j'étais resté allongé sur le sol à faire ses exercices de méditation. J'avais l'impression qu'il me prenait vraiment pour une idiote

-Pourquoi ne me l'as-tu pas dit plus tôt. Je te rappelle que tu as cours demain, et étant donné comment avance les choses, toutes les solutions sont les bienvenues.

-C'est-à-dire que je ne peux pas. Tu possèdes une sorte de bouclier. Sinon, crois bien que je l'aurais fait plus tôt.

Je ne l'avais peut-être pas remarquée, mais l'enveloppe chaleureuse qui collait à ma peau me paraissait très claire à présent. Et l'idée de m'en séparer ne serait-ce qu'une minute me terrifiait. Le problème, c'était que si je n'arrivait pas à aller dans l'entre-deux avant demain, Arthur irait directement tout rapporter à Élisa.

Comme si cela était habituel, je me concentrai sur ce voile protecteur afin de le décoller de ma peau. Une foi découvert de ce « pare-feu », je sentis une présence dans ma tête qui n'était pas la mienne. C'était comme lorsque j'était petite et que j'avais peur du noir. Je sentais une présence mais n'en étais pas sûre.

-N'en profite pas pour fouiller ma tête, lui lançais-je, je ne suis pas obligée d'être si accueillante avec ton esprit.

-Je n'oserais pas, dit-il avec un air faussement offensé.

Sans m'en rendre compte, je partais. Je ne pouvais plus bouger mes pieds et je ne sentais plus mes mains. Tout me parut flou. Tandis que mes paupières se fermaient j'entendis la voix d'Arthur comme si elle venait d'un lointain tunnel :

-On se retrouve là-bas.

Et tout devint noir.

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Hey tout le monde :),

Voici le chapitre du week-end, j'espère qu'il vous plaira;) il est un peu court donc peut-être que j'en re-publierais un demain en plus de lundi. Dans le prochain chapitre, on en comprend un peu plus sur les dons d'Arthur ;)

Malou ^-^