Rose
- Tu veux dire que tu as pioncé pendant 6 ans, s'exclama-t-il.
- C'est un peu plus compliqué que ça, répondis-je agacée par la simplicité de cette phrase.
Cela faisait au moins une heure qu'il me posait des questions sans me laisser de temps pour les miennes. Je lui avais tout dit sûre moi et je ne savais encore rien de lui.
- Écoute, j'ai répondu à toutes tes questions. Je t'ai tout dit dans le moindre détail et toi tu ne me laisses pas le temps de te poser une seule question.
- Éclate toi si t'en a envie mais y a pas grand chose à raconter.
- Peut-être pas pour toi. Mais, moi j'aimerais bien savoir comment j'ai fait pour disparaitre tout à l'heure.
Il sourit. Sûrement parce qu'il repensait à ma crise de panique. Celle que j'aimerai bien effacer de ma mémoire...
- À ça, commença-t-il. Je vais t'expliquer tout ce qu'il y a à savoir si tu y tiens... Ça t'évitera de me redemander des choses. Je suis un elfe des bois. Lorsque nous sommes encore petit, nous ne possédons que l'esprit de combat et une guérison rapide. La vie est beaucoup trop rude dans les forêts où nous chassons. À un certain âge, quinze ans je dirais, on doit choisir entre partir et avoir une vulgaire vie humaine ou rester parmi les nôtres et acquérir les pouvoirs caractéristiques d'un elfes des bois. Le choix peut paraître évident, mais la plus part d'entre nous partent avant même d'avoir atteint l'âge désigné. Après tout, pourquoi la vie sans répits d'un elfe vaudrait la vie d'un vulgaire humain insouciant du monde qui l'entoure...
Son ton devint froid et rageur. Quelqu'un proche de lui avait dut laisser tomber son existence d'elfe des bois... Pourtant, il ne cherchait pas à cacher ce qui pour lui était dure à admettre. Il me répondait aussi simplement qu'il avait posé ses question. Comme si ce n'était qu'une passade de notre longue vie pénible.
- Lorsque nous choisissons de rester parmi les nôtres, continue-t-il, il nous est offert le don de seconde vue. Ça nous permet de voir tout ce qui existe. Et crois moi, le monde telle que tu le vois n'est qu'une toute petite partie de mon monde. Nous pouvons aussi faire disparaître des choses. Toi entre autre. Mais nous pouvons seulement faire disparaître le premier corps. L'enveloppe charnelle. C'est pour cela que je t'avais demandé de fermer les yeux. Je ne peux pas faire disparaître l'âme d'une personne.
En entamant ce petit chapitre, il s'était mis à sourire. Comme si cela avait été hilarant pour lui de me voir paniquer. Je m'étais montré faible. Et je le regrettais.
- Tu as du bien rire en me voyant angoisser, constatai-je sans plus d'enthousiasme.
Il s'arrêta et me retint par mon bras gauche. J'avais l'impression qu'il faisait bien attention à ne pas toucher mon bras blessé. Il me faisait face maintenant. Il devait faire une bonne tête de plus que moi et même si je ne voyais pas son regard lourd de reproche (à vrai dire je ne voyais pas grand chose mise à part des formes floues...), je le sentais.
- C'est ce que tu crois, demanda-t-il déçus de ce que je lui avais dit.
Je ne savais pas quoi répondre. Bien sûre que c'était ce que je croyais. Mais j'avais l'impression que si je lui répondais cela, il ne me considérera plus du même œil. Du moins c'était ce que le ton de sa voix laissait entendre. Je décidai de changer de changer de sujet.
- Tu as dit qu'il y avait « plusieurs sujet au comportement instable ». Où est-ce que j'étais ?
- Une question simple, une réponse simple. Ne change pas les règles du jeu.
VOUS LISEZ
Valandil
ÜbernatürlichesIl y a très longtemps, un peuple aujourd'hui disparu de la Terre régnait sur tous les mondes confondus. Leur présence permettait qu'humains et autres créatures puissent cohabiter sans conflits. Mais un jour, un être assoiffé de pouvoir vint tout cha...