Chapitre 20 : Il n'y a pas qu'un moyen de parler

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Arthur :

Je couru le plus vite possible pour essayer d'arriver à l'heure, et j'arrivai pile au moment où Mme Anderson, professeur de PM, allait fermer la porte.

- Arthur Miöri, la prochaine fois que vous n'arrivez pas à l'heure, je ne vous accepte pas en cours, avait-elle déclaré.

J'entrai, essoufflé, sans faire attention à Rose qui était à coté de Nina à une des tables du premier rang. Au fond de la classe, j'aperçus Nicolas me faire des signes pour savoir où j'étais passé. Je fit mine de ne pas comprendre ce qu'il voulait savoir et j'allai m'asseoir à ma place.

-Tétais où, chuchota Christopher. Pourquoi t'es parti sans prévenir.

J'étais trop choqué par toutes ces révélations pour trouver une excuse, aussi je décidai de ne pas répondre.

-Qu'est-ce que t'as Arthur ? T'es vraiment bizarre depuis ce matin. Et puis, tu crois que je ne t'ai pas vu dans le parc tout à l'heure à fricoter avec la nouvelle ?

-C'est pas ce que tu crois, lançais-je.

-Faudrait peut-être que tu m'expliques alors...

-Monsieur Christopher Johannsen, pouvez-vous répondre à ma question ?

Un grand silence s'était formé. Tout le monde attendait, sans dire un mot. Évidemment il n'avait pas écouté et n'avait donc aucune idée de quoi répondre.

-Bien, vous me ferez l'honneur de trouver la réponse à ce problème pour lundi Christopher. Je vais donc répéter ma question afin que TOUT le monde puisse y répondre. Comment faut-il faire pour préparer un élixir de guérison ?

Bien évidemment, la seule main levée était celle de Marie Bertholomé. C'était la seule à participer en classe et les prof' s'en réjouissait étant donné qu'elle répondait juste tout le temps. Mais pour une foi, Mme Anderson ne l'interrogea pas.

-Mlle Rose ?

Rose se tourna pour lui faire face. Elle avait les yeux rougit de larmes mais elle répondit d'une voix clair et lasse, comme si de rien n'était.

-De la mousse du vieux chêne, des graines d'épitère et de la sève de pin, c'est arbre que l'on trouve sur terre.

Au fur et à mesure de sa réponse, la tête de Marie se décomposait et le sourire de Mme Anderson ne cessait de grandir. Nous étions tous ébahi devant les connaissances de Rose, moi le premier étant donné que je savais qu'elle n'était jamais allée à l'école de toute sa vie. Dès que Rose eu fermé la bouche, la professeur de Pratique Magique clama :

-Je suis à la foi étonnée et ravie de cette réponse. Mme la directrice m'avait dit que vous aviez des bases mais, où avez-vous appris tout cela ?

-Disons que je lis beaucoup, répondit-elle.

-Vous devriez tous prendre exemple sur votre nouvelle camarade.

Pendant tout le reste de l'heure et au grand malheur de Marie, Mme Anderson assomma Rose de questions sur je ne sais quelle potion et pratique psychique. Lorsque le cours fut terminé, Christopher recommença son interrogatoire à propos de Rose.

-Explique-moi au moins pourquoi t'étais avec elle tout à l'heure.

-J'avais des questions à lui poser, lui répondis-je.

-Tu ne peux pas être plus explicite ? Juste histoire que je comprenne.

-Bah va lui demander alors !

ValandilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant