Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}

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Agacée de pleurer, je me précipita vers la salle de bain. Ma mère disait toujours qu'il n'y avait rien de mieux qu'une douche froide pour avoir les idées en places. C'est idiot, et je n'y ai jamais cru, mais je ne sais pas pourquoi, je le fait aujourd'hui. Je me glisse rapidement sous la douche, et ouvre le robinet au plus froid. L'eau qui glisse le long de mon corps me provoque un frisson, et j'hurle sous la surprise, mais me ressaisi aussitôt et me laisse finalement grelotter sous la pluie glacée.

Je regarda vite l'horloge. Il me restait juste le temps de terminer de me préparer, et je devais déjà retourner en voiture. J'arrange ma chemise, mets mon jean, me chausse de mes habituels escarpins, prend ma blouse au passage, et sors de l'appartement. Je sors directement, mon appartement se trouvant au rez-de-chaussée. Ma voiture est toujours garée près du café. Avant de prendre la route, je risque un regard vers l'établissement. Il est ouvert. J'y risque un passage. Il n'y a pas grand monde, les seuls personnes discutent tranquillement devant un bon café. Je m'approche alors du comptoir. C'est une jeune, surement saisonnière vu son jeune âge, qui s'approche de moi pour prendre ma commande.

<<-Un café sans sucre s'il vous plais.>>

Elle acquiesce et prépare ma commande. A cet instant, la télé du fond du café affiche le journal télévisé, auquel je m'intéresse depuis l'accident de BlackGate. C'est a cet instant, alors que le générique commence à peine, que ma commande arrive.

<<-Ça cous feras 2 euros 30.>>

Je lui tend la somme d'un geste maladroit, distraite par la télé du fond. Mais mon travail m'attend et je ne peu m'attarder plus longtemps. J'emporte alors mon café et sors. Il fait assez froid, et je remonte un peu plus mon manteau pour couvrir ma gorge. Une fois dans le chaud de ma voiture, je bois une gorgée. Le café me réchauffe et me donne un peu d'énergie, chose dont j'ai grandement besoin. Je le dépose alors près de moi et démarre. Le moteur ronronne et c'est le seul son que je peu écouter, la radio m'agaçant grandement depuis quelques temps. Je traverse tout Gotham, pour finalement quitté la ville et me diriger vers les bois sombre qui encerclent l'asile. Parfois, je vois les voiture de la police de Gotham aller et venir d'Arkham, choses courantes quand on travail dans un tel endroit.

Je me gare sur le parking de l'asile. Lorsque je me pointe devant les grandes portes de l'immense bâtiment, deux gardes armés me bloquent le passage. Soupirant d'agacement, je leur montre mon badge qu'ils scannent avec leurs détecteurs. Lorsqu'ils eurent confirmation de mon identité, il me laissèrent entré. A mon grand étonnement, l'accueil est vide. Je poursuit alors mon chemin. Lorsque l'homme chargé du système de surveillance me détecte grâce aux caméras, la grande porte s'ouvre et me donne accès à la grande court des détenus. C'est à cet endroit qu'une petite dizaine d'employés discutent en petit comité. Je me joins à eux, intriguée par la situation.

<<-Que se passe-t-il ici? Demandais-je au docteur Young, une collègue avec qui je discutais souvent.

-Beaucoup de membres du personnel sont mort à BlackGate. Ils on été enrôlés par le GCPD. Alors, le directeur prend des mesures particulières. On seras à d'autres postes le temps qu'on nous envoi du monde.>>

Je comprend mieux. C'est à cet instant que Quincy Sharp, le directeur d'Arkham, entre dans la pièce. C'est un vieil homme au crâne dégarni, des lunettes recouvrant ses yeux ternes et voilés. Il s'approche alors de nous, suivis de près par sa secrétaire. Il se plante devant nous, l'air grave, les mains croisées devant son costume trois pièces.

<<-Employés d'Arkham, je m'adresse à vous aujourd'hui pour vous administrez d'autres rôles durant un court temps. Comme vous le savez notre effectif est réduit, il faut donc apporté du personnel au poste les plus important. Les patients ne sortiront pas de leurs cellules à part lors du déjeuner et une petite demi-heure avant le coucher, bien sur, surveillé. Les thérapies ont été annulées. Bon, maintenant voici les rôles qui vous seront attribués. Dr. Young, vous vous occuperez du service de surveillance. Dr. Kellerman, vous vous occuperez de la cantine pour le repas, et aiderez l'équipe de garde. Quant à vous, Dr. Quinzel, vous serez à l'accueil.>>

J'acquiesce sans protester. Comme tout les autres d'ailleurs.

<<-Bien, chacun à son poste.>>

Et, comme ordonné, je me rend à l'accueil. J'entre dans la petite cabine, et m'installe sur la chaise de bureau. A vrai dire, je me sens en sécurité dans cet endroit étriqué. Le verre est d'une double épaisseur et résistant aux balle, comme les vitres des cellules. J'allume les trois écrans d'ordinateurs, ainsi que la tour central. Dedans se trouvent les dossiers de chaque patient, ainsi que les détenu de BlackGate, les rapports, et tout ce qui touche de près ou de loin l'asile. En attendant que mon poste serve à quelque chose, je relie un des moniteur à la chaine info de Gotham. Mon café encore dans les mains, je le bois tranquillement en écoutant, l'anxiété se formant peu à peu en moi. Je regardais les info, de peur d'entendre son arrestation, ou même sa mort. Tu t'entends, Harleen? Tu parle de se monstre comme si tu éprouvais de la sympathie pour lui! On s'en fout qu'il meurt! Sa feras même un débile mental en moins dans cette ville! J'aimerais penser comme ça, mais les choses sont différentes. Elles me rendent folle. J'aimerai être normale, vouloir le voir mort, ou bien enfermé ici, à Arkham. Mais c'est impossible. Je veux qu'il s'en sorte. Malgré le mal terrible qu'il fait autour de lui. Moi même, je pense en subir les conséquences. Mais je ne voulais pas qu'il parte, qu'il s'en aille, que je ne puisse plus jamais le voir. Oui, je crois que c'est exactement ce qui créer mon appréhension et mon angoisse, la peur de ne plus le revoir. Arrête , Harleen, tu deviens folle! Tu es Harleen Quinzel, psychiatre à l'asile d'Arkham, qui a essayé de soigner le Joker en vint. Il s'est enfuit, maintenant tu tourne la page! Alors fait ton taf', et dans peu de temps, tu auras un nouveau patient et tout rentrera dans l'ordre! Tu l'as aidé une fois, ce fut une erreur, et de toute façon il n'a plus besoin de toi, il ne reviendra pas! Tourne la page! C'est ce que je devrais faire, oui, c'est ce que je vais faire, tourner la page.

J'éteins finalement le moniteur qui était sur la chaine info et me concentre sur les fichiers des patients.

<<-Il est qu'elle heure?

-22 heures 34.

-J'ai finis mon service! Dis-je enjouée en m'étirant sur mon siège.

-Et c'est moi qui prend le relais! Lance le Dr. Chen en prenant ma place sur la chaise de bureau.

-J'te raccompagne, Harleen? Me propose gentiment Penelope Young en enfilant son manteau et en prenant ses clefs.

-Non, merci. J'ai ma voiture sur le parking.

-D'accord. A demain alors!

-A demain!>>

Et la jeune docteur s'en alla, le sourire au lèvres, dossier sous le bras, nous faisant signe de la main.

<<-Bon, moi aussi je vais te laisser.

-Allez, vas-y.

-A demain!

-A demain.>>

Je prends à mon tour mon manteau que je remonte haut pour, encore, couvrir ma gorge, mon trousseau de clefs, et me dirige vers la sortie. Lorsque je passe les grande portes de métal, encore garder par les agents de sécurité, je suis assaillit par le froid du soir. Je me dirige alors vers ma voiture et la déverrouille. Les fards clignotent, m'indiquant que la voiture est ouverte, faisant un peu de lumière dans cet obscurité totale. Je vois à peine où je vais et me dirige grâce aux feu qui se sont allumés plus tôt. Lorsque j'arrive à la portière, j'essai de l'ouvrir mais elle semble fermer. J'ai surement du la laisser ouverte toute la journée et donc, l'ai refermé au lieux de l'ouvrir. Sans plus m'y attarder, je l'ouvre à nouveau et ouvre la portière. Je remarque qu'avec le noir total, je me suis tromper de coté et c'est le coté passager. Mais alors que je m'aprête à refermer la porte pour me diriger de l'autre coté, une lumière s'allume et illumine ....son visage.

<<-Bonjour mon lapin.>>