OS20-Le réveil

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OS20-Le réveil


Une douleur terrible m'assaille soudain au niveau de mon ventre. Je me plie en deux, mes mains sur mon estomac, en étouffant un cris. Ca, c'est du réveil...

Je tousse bruyamment, grimaçant de douleur, avant d'esquisser un sourire. Je me renfonce dans la chaise à laquelle on m'a attaché, observant tour à tour les têtes qui se penchent au dessus de moi. Quatre gardes habillés d'une façon que je ne reconnais pas, un pauvre uniforme noire muni d'un gilet pare-balle, un holster en guise de cuissardes dans lequel était rangée une multitude d'armes à feux différentes. Ma main, d'instinct, glisse alors le long d'une jambe et s'empare d'un pistolet. D'un geste rapide, toujours le sourire aux lèvres,  je braque l'arme sur un des hommes en face de moi. Ce geste signifiait que si quelqu'un bougeait, je l'envoyais six pieds sous terre. Mais mon espérance fut courte. Je sentis le canon similaire à celui que je maintiens droit devant moi se coller contre mon crâne. Je ne pensais pas être encercler, ni même avoir un garde derrière moi. Je lève alors mes bras au même niveau que mes épaules, ricanant nerveusement. Quelque chose de dure, que je devine être une cross, bute violemment contre l'arrière de ma tête et je tombe subitement, à nouveau, dans le noir total.


Je suis dans une salle sombre, je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez. Ce qui m'entoure n'est que noire et obscurité. Je me recroqueville sur moi même. Je ne connais pas cet endroit, et je dois avouer qu'il m'effraie un peu. Ma tête s'enfouit au creux de mes bras. Soudain, son rire résonne. Je relève la tête.

<<-Mon lapin...c'est toi?

    -Oh...Harley...ma belle Harley...

    -Lapin!>>

Les larmes me montent aux yeux, et je souris bêtement. Je me relève. Le sol est étrange, à peine palpable. Je ne suis plus porte plus l'uniforme de l'asile, mais un débardeur gris sale, dévoilant une brassière noire, et un short blanc. Soudain, une légère lumière blanche m'interpelle sur le coté droit. Je tourne la tête pour apercevoir ce qui se passe. C'est une belle jeune femme qui se présente à moi. Elle est élégamment habillée d'une jupe crayon noire, et d'un chemisier bordeaux dont les deux premiers boutons sont ouvert, offrant une vue affriolante. Ses cheveux blond son remonté en un chignon assez strict, et, du haut de ses escarpins, elle me dépassent de quelques pauvres centimètres. Elle me ressemble d'ailleurs étrangement, ou plutôt, elle ressemble à celle que j'était il y a de cela très longtemps.

<<-Ne l'écoute pas, Harleen, me dit-elle d'une voix angélique et sage. Bas-toi!

     -Hey, Harley, tu te souviens de moi?>>

La voix mélodieuse, guillerette et enfantine qui résonne se trouve à ma gauche. Ceci me ressemble beaucoup plus. Une femme dont les cheveux sont attachés en deux couettes de part et d'autres de sa tête, l'une virant au noire, l'autre au rouge. Elle était habillée de façon grotesque et provocante, une tenu qui plairait surement à mon lapin, bariolé de ces même couleurs caractéristiques. Ses yeux était joliment maquillés d'une teinte charbonneuse, et ses lèvres étaient d'un bel écarlate. Elle me souriait et j'avais l'impression de revoir une vieille amie, importante et connue de mon coeur.

<<-Toi, tu m'as manqué, répondis-je dans un sourire.

    -Toi aussi. Ecoute pas l'autre pimbêche, l'autre...coincée!>>

Cette dernière grogne derrière moi et je l'entends marmonner de colère.

<<-Vas-y, m'incite-t-elle.

    -Où sa? Je demande intriguée.>>

Sa tête donne un léger coup dans l'air . Je tourne ma tête vers la direction indiquée. Dans l'ombre se dessine sa silhouette, ses large épaules, sa grande carrure. Il est élégant, dans son costume vert et violet, avec sa veste pie et ses chaussures cirées. Les mains croisées dans le dos, il se tient droit, le sourire aux lèvres, et les yeux pétillant d'envie. Je me retourne alors à nouveau vers Harley. Cette dernière me sourit.

<<-Ne fais pas ça, Harleen!>>

Sa voix parvient à peine à mes oreilles.

<<-Vas-y, elle disparaitra toute seule.>>

J'écoute son conseil et la remercie d'un sourire qu'elle me rend. Les plaintes de l'autre et ancienne moi ne devient qu'un chuchotement qui disparait. Je me tourne alors vers mn lapin. Il m'ouvre les bras. Je cours alors et lui saute dessus, m'accrochant a lui comme la chose la plus importante à mes yeux, ce qui est le cas, si on y repense. Je suis soulevée, l'espace d'un instant, et je ne touche plus ce sol invisible. Puis, il me repose. Mes mains se croisent dans sa nuque, ses paumes se posent sur mes hanches. Nous nous embrassons avec passion. Ses lèvres se pressent sur les miennes et à nous deux, l'harmonie était démente, extraordinaire. Je profitais de cet instant si rare, si court. Le noir se transforma subitement en blanc crue qui brulait mes yeux, et tout son fut étouffé.

Je me réveilla soudainement, me relevant sur mon lit de fortune. J'essayais de reprendre une respiration normale, et tentait de calmer mon coeur dont les battements étaient irréguliers. J'observa un instant la pièce. Blanche, simple. La peinture des murs s'écaillait. Je m'en approcha et, du bout de l'ongle, gratta la paroi. Ils étaient de métal, assez épais de ce que je constate. Le sol devait surement l'être aussi, mais je réservait l'activité de retirer toute la peinture pour plus tard. Devant moi, une entrée bloqué par des barres crasseuses, précédées par une vitre que je devinais pare-balle. La petite salle était occupée d'un lit, légèrement plus dévasté que celui que j'avais dans mon ancienne cellule, et des chaines sur un mur. Pour tout vous dire, je préférais découvrir plutôt qu'imaginer à quoi elles servent. Je sais que je ne suis pas à Arkham, jamais les cellules là bas ne serait peinte avec de tels peinture! Je m'approche de ce que je considère comme une porte. Je remarque que mes pieds sont nus. Et, d'ailleurs, je porte une combinaison noire. Je constate aussi que je ne porte rien dessous, sinon, j'aurais retiré le haut comme d'habitude. Mes mains s'emparent des bars, et j'approche ma tête. Quelques petits trous circulaires parsèment la partie de verre de façon égale, me permettant de respirer et d'avoir une quelconque approche avec le monde extérieur. Maigre réconfort. Deux agents de sécurité, habillés de la même façon que ceux qui m'ont frappé à mon arrivée, garde ma cellule.

<<-Eh! Je fous quoi ici?! J'ai fait des efforts, vous vous souvenez?! Je veux retourner à mon ancienne cellule! Je-je veux parler au docteur Harrès!

    -Il n'y a pas de docteur de ce nom ici, me réponds froidement un des deux hommes.

    -C'est quoi ce bordel!?>>

Celui qui m'a répondu se tourne, se plaçant devant la vitre. Il retire le cure-dent qui était coinçait entre ses lèvres gercées et le pointe en ma direction.

<<-Bienvenu à Belle Reve, chérie.>>

Mon expression intriguée se transforme en un sourire sadique et effrayant, auquel il ne semble pas indifférent. Je sens la peur s'immiscer dans ses entrailles, je le vois dans son regard. Ma tête se jette en arrière, et un rire fou, épouvantable, sors du font des mes tripes et s'empare de ma gorge, résonnant dans toute la pièce.

<<-Belle Reve....répétais-je entre deux rire....J'ai toujours voulu aller en Louisiane...>>


Hey! Alors, sa vous a plu? Vous voyez où l'OS vous mène?

....

Suicide Squad!!!!

Donc, tout d'abord, j'espère que la rentrée s'est bien passée,pour ma part je la fais demain, souhaitez moi bonne chance XD!

Restez connecté! Ce soir, à 21 heures précises, je poste le premier Bonus Suicide Squad, pour annoncer la section qui arrivera suffisamment tôt, vous verrez!

Alors, prêt pour voir débarquer l'escadron Suicide?

Y a intérêt!

Parce qu'ils débarquent en force!

Rendez-vous ce soir, bye mes vilains!


Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant