OS29-Merry Christmas! (partie 5)

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OS29-Merry Christmas! (partie 5)


Le vieu moustachu avait les bras durement retenus dans son dos par les hommes sous ma charge. Je finissais ma coupe avant de la reposer sagement sur la table. Je croise alors mes mains et me hisse sur la pointe des pieds, tout en dansant jusqu'au corps du commissaire.

<<-Jim Jim Jim, marmonnais-je le sourire aux lèvres. J'avais bien peur un instant que tu décline notre invitation, poursuivais-je en faisant la moue.>>

Je tourne autour de lui , le regard carnassier, en exagérant toujours mes gestes, mes mots, d'une façon dramatique, théâtral.

<<-Bien sur, jusqu'à ce que je me rappelle que tu ne pouvais pas refuser!>>

Je ricane face à ma remarque, accompagnée des gloussements de mes hommes de mains et du regard agacé du vieil homme de police.

Et c'est là que le trouble-fête fait son entrée. Deux puissantes chaussures noires traverse le plafond vitré de la salle, et frappe violemment le torse d'un de mes hommes. Ce dernier, sous le coup, se retrouve à terre, la cage thoracique comprimée par l'homme au dessus de lui. Je reconnais le costume, légèrement plus élaboré et virile, du nabot de batmoche. Lorsque celui-ci se lève, je suis impressionné par la carrure qu'il a entretenu jusque là, sa taille me dépassant de peu. Il s'approche, les poings serrés, en ma direction. Les mitraillettes le pointent dangereusement, prête à tuer à n'importe quel moment. Je souris, prête à jouer.

Je craque mes doigts, avant de m'élancer sur le carrelage de la salle. Mes mains se posent sur les carreaux froids, et me soulèvent en l'aire dans plusieurs saltos, mes paumes s'écrasant sur les débris de verre qui entaille ma peau fine et la teinte d'une couleur écarlate. Lorsque j'arrive devant lui, je fini mon dernier saut en claquant mes talons dans son visage. Mais ce dernier recule face à mon attaque, me laissant déçue sur ma magnifique entrée . Je veux alors lui donner un coup de pieds. Ma jambe se soulève au niveau de son visage mais malheureusement brasse l'air inutilement. J'en profite pour passer sur ses épaules . Assise sur sa forte stature, je serre mes cuisses contre sa gorge. Mais ce dernier projette de me jeter sur le sol. Je saute alors de ma victime et retombe sur mes pieds devant lui.

<<-Rendez-vous, Quinn, tente-t-il de me résonner. C'est inutile de compliquer les choses.

-Au contraire, rétorquais-je dans un sourire effroyable, plus c'est compliqué mieux c'est!>>

Il semble ennuyé de ma réponse, comme si me donner une raclée ne l'enchantait guère. Et pourtant moi je meurs s'envoie de le r'envoyer dans sa maudite batcave.

Pendant qu'il semblait réfléchir, je me baissa jusque terre. Mes doigts enlacèrent un débris qui me semblait tranchant, avant que je ne me tienne à nouveau droite, l'air de rien.

<<-Vous ne nous aurez pas vivant! Hurlais-je en brandissant mon morceau de verre.>>

J'atteignais presque ma cible. Mais cette dernière m'eût en premier. Il chargea à son tour, et ses muscles face à mon corps frêle était un combat dont l'issue n'était pas surprenante. Il plaqua mon corps brutalement contre le mur. Mon dos cogna violemment contre le béton, l'horrible bruit résonant encore dans la pièce comme un échos. Sa main encercla durement ma gorge, une emprise qui n'avait rien d'agréable et qui paralysait chacun de mes gestes. A contrecoeur je laissa le morceau de verre ruisselant d'hémoglobine libérer l'entaille de ma main et s'effondrer à mes pieds qui ne touchaient plus le sol.

<<-Ne m'oblige pas à utiliser la violence! Crache-t-il entre ses dents serrées par la rage.

-Tu oublie un détails, susurrais-je dans un sourire, j'adore la douleur et la violence...>>

Je croque l'air à pleine dent, et Robin frissonne face à moi, de peur ou d'envie, je m'en contre fiche.

<<-Tu ordonne à tes chiens de baisser leurs armes, et tu m'accompagne à Arkham, grogne-t-il toujours aussi haineux.

-Et mon lapin? Demandais-je d'un air dramatiquement triste et surjoué.

-Batman se charge de te l'emmener une fois la bas, dit-il avec une pointe de sarcasme.>>

Je capitule face à cette mauviette d'un signe de tête. Il me relâche alors d'un geste brusque vers l'avant et je manque de tomber . Mais je me ravise, rajustant dignement mon corset. Je toise du regard mes hommes et c'est sans grande conviction que je leur ordonne de suivre ses ordres. Eux-mêmes ont l'air déçu de la fête, et c'est avec des mines abattues que leurs armes pendent au bout de leur bras mollement.

<<-Bien, reprend Robin en s'avançant vers le centre de la salle, vous allez libérer les otages et les laisser partir, ordonne-t-il aux hommes.>>

Je rigole intérieurement, sachant pertinemment que, mes hommes étant loin d'être débiles, ils ne lui obéiront pas. Je m'avance alors silencieusement vers un homme de main derrière l'abruti qui fait son monologue, et glisse mes doigts dans son dos. Ce dernier, interloqué, se laisse faire. Je m'imagine bien ce qu'il doit penser ; elle est folle au point de me tripoter dans une telle situation! Mais bon, il ne me repousse pas, il n'est pas mieux. Je m'empare alors du magnum qu'il cachait dans sa ceinture, lui arrachant une mine attristé. Je me jette alors sur ma cible. La foule frémit en me voyant m'élancer comme une guerrière sur le jeune homme. Je donne un grand coup avec ma cross sur la tempe du pauvre Robin qui, sous le coup, s'effondre sur le sol, assommé.

Je me relève alors et, sous les applaudissements de mes troupes, salue et remercie mon public en me courbant, les bras grands ouverts. Je me redresse et rie de bon cœur en jouant du bout du pied avec le corps endormi du nabot. J'expire un bon coup et réclame une nouvelle coupe. On se précipite pour me la donner. Je pose mes lèvres sur le bord, y laissant une marque rouge, et bois une gorgée.

<<-C'est l'heure des retrouvailles...>>

(suite 19 décembre)

Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant