OS5-Oú est Harley? (partie 1)

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OS5-Oú est Harley? (partie 1)

Lorsque j'ouvre les yeux, je suis étalé sur ce matelas qui m'est presque étranger, une masse se posant sur mon dos. Je tourne alors la tête. C'est elle. Elle dors comme un ange à mes côtés, son bras sur mon dos et sa jambe enroulée à la mienne. C'est horrible. J'ai autant envie de me rendormir près d'elle que de la balancer contre le mur pour finir ma nuit. Ces émotions contradictoires s'entrechoquent dans mon esprit, me donne la nausée et, ce matin, je ne trouve pas la force de faire la part des choses. C'est dans un terrible mal de crâne que je me lève, légèrement endormi. D'habitude, j'adore cette sensation si singulière, cet impression de ne rien contrôler, de la laisser semer le doute dans mon esprit, mais pas ce matin. Et, ce qui me fait rire, c'est que je ne sais pas pourquoi. J'attrape ma chemise et la boutonne. Puis, vient le tour de mon pantalon. Ne pouvant lui adresser un dernier regard, je sors et referme la porte derrière moi. Je descends une à une les marches de l'escaliers, m'habillant au passage de mon gilet vert qui reposait sur la rambarde à ma droite. Une fois en bas, je regarde un instant la pièce. Les fenêtres donnaient vu sur le ciel de nuit qui s'éclaircissait lentement. Je me dirige vers le mur du fond et attrape mes chaussures. Je prend ma veste sous le bras, et empoigne la bouteille de whisky qui trainait depuis la veille. J'en bois une gorgée au goulot, avant de finalement la vider entièrement. Je laisse, encore, la bouteille trainer sur le comptoir. J'enfile ma veste violette, et sors sur le parking. J'ai envie de rouler, j'ai besoin de vitesse, et d'un volant en cuir entre les mains. Je me presse jusqu'atteindre la portière conducteur. Je m'assois sur le siège, apprécient enfin de me trouver dans cet habitacle si cher à mes yeux, démarre, et déboule dans l'allée. Le ronronnement du moteur résonne dans toute la rue, réveillant les quelques habitants qui ont le sommeil plus ou moins léger. Certains sortent la tête de leurs fenêtres crasseuses et me cri dessus. Comme seule réponse, je leur ri au nez. Je ne m'arrêterais pas en si bon chemin pour leur sommeil, loin de là. Je m'engage sur le pont qui me fait sortir de Gotham pour arriver sur la petite île qui abrite l'asile d'Arkham. On ne dirait pas comme ça, mais il est plutôt long, tout en ligne droite. Mes mains se crispent sur le volant. Ah, la vitesse, quelle merveilleuse chose! Si dangereuse, si séduisante, la vitesse est une chose de plus que j'apprécie. La lumière des lampadaires me parvient à peine tant elle faiblit lorsque le soleil se lève. Il a beau ce montrer, cela n'empêche pas la ville de garder cet air sinistre qui m'a tout de suite plu. Si sombre, si...obscure. J'étais tranquille, seul sur la route. L'avantage de s'aventurer sur cette chaussée. Personne n'ose vraiment se rendre sur cet île, sauf les médecins aussi fou que les patients, disons le franchement. C'est ce qui m'a toujours fait rire, à Arkham. Pourquoi nous enfermer, nous, dans des cellules, alors que les 'docteurs' ne valent pas mieux. A nous poser ces questions personnelles, à vouloir ressasser le passer, c'est eux les psychopathe, c'est eux qui nous torturent! Ah! C'est vrai çà! Bien que je dois avouer que nous aussi, on aime le mal...A cet pensée, je rigole à gorge déployée. Nous vivons dans un monde de fou! 

Je m'arrête près de ces grandes grilles lugubres, noirâtres, dont le métal rouille peu à peu. Au loin, la silhouette d'Arkham se dessinait dans le ciel claire. Cet établissement qui m'a hébergé pendant tant de temps, qui m'a donné l'imagination pour mes meilleurs plans. Je sortis alors de la boite à gant un de ces fameux cigares si cher. Je craque une allumette, brule le bout du cigare, et tire une taf. La fumée qui s'échappe de ma bouche rejoins les nuages gris. Adossé à ma voiture, j'observe les gardes au loin qui ne se doute même pas que le Clown Prince du Crime se trouve juste sous leur nez. Finalement, la distraction ne m'amuse plus. Le soleil est désormais haut dans le ciel, je devrais rentrer. J'ai d'ailleurs une petite idée pour le prochain piège que je tendrais à ma chauve-souris préférée. Je remonte dans la voiture, jettent le cigare sur la route, et fit le chemin inverse. J'appuyais de plus en plus sur la pédale, au rythme de l'accélération de mon coeur provoqué par l'excitation et l'attirance du danger. Alors que je passais sur le pont, les voitures du GCPD, avec leurs couleurs banches et noires, formaient un barrage. Je lâcha alors un instant le volant, et pris une poignée de ces petites boules mauves et vertes. Je cherche du regard une issue. Certaines voitures forment un passage pour les autres. J'appui alors sur l'accélérateur, et ouvre la fenêtre. Les agents de sécurités reconnaissent vite ma voiture et tente de m'arrêter. Je roule de plus en plus vite, riant de plus belle . Lorsque je passe près d'eux, je lâche mes petits explosifs. Je passe facilement la barrière de police qui, peu après, explose dans un magnifique feux d'artifice dont je profite grâce au rétroviseur. Finalement, cette petite sortie fut très agréable. Je pars dans un nouveau fou rire qui glace le sang à tout les malheureux qui l'entende. 

Je me gare sur le parking derrière le bar, souhaitant mettre en oeuvre mon plan tout de suite. Si déjà j'étais de bonne humeur, autant en profiter. J'entre en trombe, toujours par la porte de derrière.

<<-Harley! Harley!>>

J'attends un instant, riant discrètement en pensant à ce plan que je trouvais parfait. Mais quelque chose m'intriguait, Harley n'arrivait pas au pas de course comme elle avait l'habitude de le faire. Je me dirige, agacé et impatient, vers la salle du fond.

<<-Harley...>>

Mais, elle n'y est pas. Ce que je trouve louche. J'observe bien chaque recoins de la pièce, mais rien, pas une mèche blonde, ni même une ombre rouge et noir. Je sors, les sourcils froncés, craignant le pire. Je gravis à toute vitesse les marches de l'escalier. Je fouille une à une les pièces de l'étage, mais aucune trace de la gosse. Je dévale à nouveau les escaliers. Je me dirige vers le bar, la fureur me prenant les tripes. Ma respiration devenait bruyante et s'accélérait. Je pose alors ma main sur le comptoir pour m'accouder. Quelque chose de gluant, épais et collant, enduit ma paume. Je retire alors ma main. Une grande tâche de sang repose sur le métal du bar. La rage m'enveloppe, elle m'envahit, et me bouffe de l'intérieur. Je rigole peu à peu, avant de me laisser exploser dans un fou rire, balançant ma tête en arrière. Une fois calmer, le regard noir, mes intentions deviennent clairs.

<<-J'en connais qui vont se faire griller les méninges. >>

Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant