Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}

OS44-Enough...No more. Never.

Et on souhaite un joyeux anniversaire à @minette090100 !!!!

OS44-Enough...No more. Never.

Les dernières mèches charbonneuses et écarlates tombèrent dans l'évier. C'était fini, plus de rouge, ni de noire. Du blond, clair, mais du blond. Normal.

Les paroles de Camren résonnaient dans ma tête comme pour me donner du courage.

"Tu n'as plus besoin de lui, ni de la criminalité, pour donner un sens à ta vie. Tu as un nouveau rayon de soleil, un nouveau but dans ta vie, tu as Lucy"

Elle m'avait confié que cela avait été trop dur, rien que ces quelques jours, de traiter Lucy comme sa propre fille, d'avoir un oeil maternelle sur elle. Elle n'arrivait à la voir autrement qu'en tant que nièce. Alors, j'avais décidé de me reprendre, pour moi, pour ma fille.

J'avais bien recoupé, pour que ce sois droit, propre. Un beau carré plongeant qui me plaisais bien, qui encadrait mon visage, et retombait sur mes épaules. Je souriais face au miroir.

J'entendis alors la petite gesticuler derrière moi. Je me tourna vers mon petit diable et m'approcha de son couffin.

<<-Alors, tu aime la nouvelle coupe de maman?>>

Je caressa du bout de mon pouce sa petite joue rose, avant de me rediriger vers le lavabo et de nettoyer tout le foutoir que j'y avais mis.

J'étais retournée dans ma chambre, berçant dans mes bras ma petite Lucy. Elle dormait à point fermés, sa tête retombant près de mon coeur. On toqua alors à la porte, avant qu'elle ne soit ouverte. J'indiquais alors au nouveau venu de ne pas faire trop de bruit.

Ce n'était autre que le docteur Harrès, qui avait bien meilleure mine que lors de nos entrevue à Arkham. Il s'approcha et se permis de s'asseoir sur une chaise, laissant trainer sur la table sa veste beige. Il était tout sourire, il avait un regard tendre, loin de son air sérieux de l'asile, bien que finalement, avec moi, il n'ai jamais été trop sérieux et strict.

<<-J'ai besoin de vous, docteur, avouai-je en nettoyant d'un coin de la serviette la bave qui coulait des lèvres de mon petit diable.

    -Je ne sais pas, poursuit-il. Je sais que vous allez me le demander, et je ne sais pas quand vous serez interné à Arkham, à nouveau. mais soyez sur que je serais là, et que je ne laisserais plus de telles choses arriver. Et, continue-t-il dans un sourire gêné, je ferais attention au pharmacien, ou du moins au médicaments qu'il me donne.>>

J'échappa un gloussement, reportant mon attention sur le psychiatre.

<<-Non, vous n'y êtes pas. Plus d'Arkham. Plus d'Harley, en fait. Non, c'est le retour d'Harleen.>>

Mes paroles semblent le surprendre. Il fronce les sourcils, interloqués, comme s'il méditait mes mots.

<<-J'ai une fille, maintenant, repris-je en lui la dévoilant un peu plus. Qui aurait cru qu'un enfant me sortirait de l'impasse...>>

Je caressais d'une main ses petites joues si chaudes.

<<-Non, j'ai besoin de vous pour effacer mon nom. La société ne le sais pas, mais Arkham oui. Il savent que Harleen et Harley sont les mêmes. Je ne vous demande pas de l'effacer de votre main, mais d'affaiblir le système. Le reste du travail, je le laisse entre de bonnes mains. >>

Il porte une main à son menton, son regard se perdant sur le parquet qui habillait le sol. Je le vois réfléchir, et j'ai soudainement peur qu'il refuse. Non seulement je n'aurais pas son aide, mais en plus il pourrait dévoiler mes intentions. Et là, il n'y aurait plus rien à faire, mon plan tomberais à l'eau, au revoir ma belle vie, au revoir la liberté, au revoir Lucy. Non, je vais me battre! J'aurais ma belle vie, mon 'happy end'. Ils peuvent m'en empêcher par tous les moyens, je gravirais leur murs et détruirais leurs barrières, telle est la combativité et l'espoir d'une mère; indestructible.