Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}

OS2-Cobblepot (partie 1)

Dédicace à Crazy-Wolf-27 encore, car cet OS est tout droit tiré de son esprit farfelu XD 

OS2-Cobblepot (partie 1)

Je suis, encore, seule dans ce lit que je trouve désormais trop grand. Cela fait une semaine que je ne l'ai pas vu sortir de son sous-sol. Il ne vient même plus me voir le soir. Je suis comme seul dans ce bar. Je me lève sans grande conviction, les bras ballants de part et d'autres de mon corps. Je passe de l'eau sur mon visage. Il est toujours blanc, et mes cheveux sont toujours aussi...étrange. Je ne comprend toujours pas bien quelle réaction cela à produit sur mon corps. J'enfile finalement les mêmes vêtements que d'habitude. Je me dirige vers ma commode. Où est-il? Il n'y est plus! Qu'est-ce que j'en ai fait?! Je me mets à fouiller partout dans la chambre, renversant chaque objets et chaque meubles sur mon passage, sans parvenir à le trouver. Je décide de descendre. Peut-être l'ai-je laissé sur le canapé. Dans le bar, je m'empare d'un des quatre couteaux sur la table et l'envoi sur la cible. Il se loge juste sur son cou. Cela m'aurait fait d'ordinaire sautiller toute la matinée, mais mon esprit est occupé à autre chose. Je fouille partout, aussi bien dans le bar que dans notre petite salle derrière, mais rien. Je n'aurais pas laissé sur le terrain, jamais je ne l'aurais fait. Je risque alors un regard sur la trape. A cet instant, son rire résonne dans tout l'établissement et me donne la chair de poule. Mais, je ne peux pas y aller sans lui. Je m'avance alors vers la petite entrée de bois et, d'une main tremblante, la soulève. De fins rayons de lumière me parviennent légèrement. Je descends lentement les marches. L'endroit empeste, et je comprend vite qu'il n'a pas non plus ouvert la fenêtre ne serais-ce que pour respirer. A mi-chemin du sol, je balaie la pièce du regard. Des tags, des équations faites à la bombe de peinture, des mots incompréhensibles ornent les murs. Sont établis c'est élargi, il a rajouté une table, sur laquelle s'est éparpillé encore plus de bazar que sur l'ancienne. Il fait sombre dans une grande partie de la pièce. Sa y est, je l'ai trouvé. Il se trouve sur un tabouret à ma gauche. Je termine alors, doucement, de descendre les marches. Je passe juste à coté de lui. Je retiens ma respiration. Je m'empresse de prendre l'arme et me redirige vers l'escalier.

<<-Où est-ce que tu vas?>>

Sa voix me fait sursauter et j'échappe un petit cri de surprise que je tente du mieux que je peux d'étouffer.

    -Nu-nulle part...>>

Son siège pivote et se tourne vers moi. Son sourire, immense, il me terrifie soudain. Moi qui aimait tant caresser ses cicatrices, je les trouve terrifiantes désormais. 

<<-Oh, Harley...>>

Entendre mon nom sortir de sa bouche m'aurait, d'ordinaire, procuré un plaisir fou, mais il l'a dit avec un once de violence, cette même soif de sang que lorsque je lui propose une virée dans les rues de Gotham. 

<<-Ne me mens pas. Et...réponds.

    -Je...je ne part pas, Mr. J....>>

Il se lève soudain et s'approche de moi. Je sens sa respiration s'accélérer. Non, pitié, pas encore...

<<-Harley....Il penche la tête sur le coté, et je fuis son regard en le fixant sur le mur de pierre du fond, où. Vas. Tu?>>

Que dire, que faire?! Si je lui dit, je sais que s'en seras fini de ma petite personne. Dis-lui! Qu'as-tu à perdre? Au moins, tu mourras dans ses bras, de ses mains... Mais je ne veux pas le quitter tout de suite....Il verra si je mens, il me connais trop bien. Dis-lui!

<<-Je vais nous ravitailler, dis-je la voix tremblotante.>>

Il l'a vu. Il a vu que j'ai menti. Je me précipite vers l'escalier. Je cours, mon coeur s'emballe. Non! Mon pied se prend dans la marche et je tombe. Mon ventre se mange une marche et je ne peux échapper un cris. Je tourne la tête vers lui. Il marche d'un pas décidé vers moi. Je me ressaisi. Il faut que j'atteigne cette porte. Je reprend ma course et m'extirpe de cet endroit par la trape. Je cours du mieux que je peux vers la porte. Plus que quelques pas, Harleen, et tout ceci seras terminé. Je t'en mon bras vers la poignée. La sortie est si proche. Mes doigts s'enroule autour du pommeau en bois. J'ouvre la porte. La liberté...