OS29-Merry Christmas! (partie 3)

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Et aujourd'hui on souhaite un joyeux anniversaire à @CamilleThc ! Tous dans les commentaire! Passe une bonne journée ma belle!


OS29-Merry Christmas! (partie 3)


La voiture s'arrête devant l'immense tour du GCPD, dont les lettres illuminent la façade du bâtiment. Ce soir, tout le personnel est convié à la fête de noël de la police de Gotham. Une parfaite occasion pour prendre quelques otages et leur apprendre la vrai définition du mot "noël". Je sors de la voiture, le sourire aux lèvres. Comme prévu, quelques larbins de mon lapin mit à mon service, habillé en rouge et noire et portant mon symbole, encerclent l'immeuble. De ce que j'entend, la fête a commencé. Et sans moi qui plus est! J'entends les paroles des alcoolisées précoces, et les pas lourds des plus costauds, ainsi que la légère musique qui embaume tout l'établissement. Un homme, comme demandé, me tend une belle mitraillette que je porte d'une main, le doigt sur la gâchette, le canon levé.

<<-Que la fête commence!>>

Mes bottes claquent exagérément sur le bitume du parking et parviennent aux grandes portes de la tour. Elle me sont ouvertes par deux gros bras , et je pénètre dans le hall. S'y trouve la secrétaire, très certainement, vu son tailleur charismatique et cliché, et une amie, qui trinquent au champagne. Je m'approche des deux jeunes femmes effrayées et m'empare d'une coupe. J'en bois une gorgée, avant de l'envoyer s'écraser sur un mur plus loin.

<<-Montez-les en haut, avec les autres, ordonnais-je joyeusement.>>

Je laissa ces deux pauvres victimes avec quelques-uns de mes hommes improvisés, et monta les escaliers de métal devant moi. Je gravissait les marches à grandes enjambées, en bonne gymnaste, prête à retrouvé mes invités.

J'entre en trombe dans la salle de réception de la tour. Les portes s'ouvrent sur la plus grande criminelle de Gotham. Je les vois tourner leurs regards voyeurs sur moi, tandis que mes hommes entrent dans l'immense pièce. Lorsqu'ils prennent enfin conscience de la situation, leurs yeux reluisent de peur, leurs corps tremblent, leurs front ruissèlent d'effrois, une sueur qui perle le long de leurs tempes, et leurs conscience s'affole dans leur crâne jusque là engourdies par l'alcool.

Certains, intelligent, dégaine leurs petits pistolet réglementaire qu'il avait emmené par sécurité, ce qui est loin d'être le cas de tout le monde. Je les refroidis vite, abaissant le canon de mon arme sur la foule, imitée par mes nouveaux larbins.

<<-Surprise, la Reine fête noël! Mais, malheureusement, peut d'entre vous sont invités. Gordon, où on tire, je peux pas faire plus simple pour vos niveaux d'intelligence! Je ricane en simulant quelques tires qui font sursauter les plus craintifs.>>

Je vois la masse humaine se rétracté en un petit troupeau affolé qui recule peu à peu vers le fond. Les hommes, derrière moi, barricade la porte pour empêcher toute fuite, et se place à chaque fenêtre, pour les cas de suicide précoce. Je relève alors mon arme, ordonnant aux autres de continuer d'effrayer la foule, et me dirige vers le buffet. La partie droite de la foule s'écarte le plus possible de mon chemin, se serrant aux autres, créant une odeur de transpiration terrible dans le fond de la salle. Je les regarde, faussement étonné et, portant une main à mon coeur, m'exclame :

<<-Oh! Merci...>>

Les voyants perdre peu à peu leurs contrôle, je rie à gorge déployée. La salle, envahi par ce son moqueur terrible, résonnant dans leurs pauvres oreilles, prend une ambiance lourde et sombre, lugubre. Je les vois torturer leurs doigts sous la pression, leurs mèches de cheveux, les pans de leurs chemises, ou tapoter frénétiquement la pointe de leurs rangers sur le sol cirée. C'est une sensation agréable qui s'empare de mon coeur, cette douce odeur de peur, cette émotion de victoire, de supériorité, cette impression d'avoir tout contrôle sur leur corps faibles et tétanisés.

Ils restent immobiles, figés par la terreur que je r'envois. L'arlequin du Roi, folle alliée du Joker, était réputée pour ne pas être une enfant de coeur, mais une femme dévouée au crime et à la folie. Un beau jouet que mon lapin avait fait de moi, le plus beau de ses pantins, la plus parfaite de ses créations, son Harley. Je le rendais fier, et je continuerais ainsi jusqu'à ce que mort s'en suive.

Je me plante devant le buffet, levant la main libre au niveau de ma tête, hésitante. Je me laisse tenter par un petit amuse-gueule à l'avocat et au saumon, une mixture qui ne semble pas si mauvaise et qui me fait de l'oeil plus que les autres. J'en engouffre une cuillère avant de le reposer, déçue, sur la table. Sa ne pétille pas en bouche, ce n'est ni explosif, ni surprenant, rien de ce que j'aurais voulu. Pour rincer ce gout banal de ma bouche, je me sers un verre du plus fort alcool que j'ai trouver parmi l'entassement de bouteilles, du vin rouge. Le liquide écarlate s'écoule dans ma coupe, comme je remplissais des sceaux d'hémoglobine pour mes petites oeuvres, et repose la bouteille sur la table.

Je me tourne alors, faisant face à la foule qui sursauta en me voyant faire volte-face. J'en esquissa un sourire amusé. Que j'aimais ça! C'était mieux qu'une drogue, mieux que l'alcool. La langueur du sang, la mélodie des cris, l'oeuvre de la peur, la symphonie de l'imploration, un mélange somptueux dont je me délectais dès que je le pouvais.

Mon regard se posa sur l'importante brigade qui m'accompagnait dans cette première partie de mission. Ils semblaient impatients, bien qu'effrayés par ma propre personne, mais savaient que je prêtais attention à mes hommes, que je ne les criblais pas de balles, pas comme mon lapin. Je pense même, qu'à leurs regards, il étaient soulagés de ce retrouver dans mon équipe, d'être à mon service pour cette nuit.

Je porta lentement la flûte à ma bouche. Le liquide rougeâtre s'imprégna sur mes lèvres déjà foncées, et les traversèrent délicatement pour s'enrouler autour de ma langue, avant de glisser le long de ma gorge. C'était assez doux, quand je me souvenais de ce que je prenais d'ordinaire. Un bon gout qui m'avais quelque peu manqué, la douceur du vin, quand on le compare au vraies boissons. Bien que rapidement, j'en sentis les quelques effets néfastes, bien que légers, ce qui me fit sourire à nouveau. Cette soirée commençait à merveille.

Je laissa la coupe vide glisser de mes doigts et s'écraser à mes pieds dans un son cristallin. Je marcha alors dans un craquement sur les bouts de verres qui jonchaient le sol, souriant de toute mes dents, avant de m'adresser à la foule.

<<-Alors, commissaire? Où vous cachez-vous? Donnez moi Gordon...>>

(la suite le 13 décembre)

Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant