OS7-Les crimes mènent à de belles rencontres

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OS6-Les crimes mènent à de belles rencontres





Mes talons claquaient dans les rues les plus sombres. Je me suis fait, jusque là, accostée 5 fois, et pas de la façon la plus galante. Et c'est encore plus dur en imaginant comment aurait réagit mon lap'...comment il aurait réagit. Les nuages sombres et orageux, à peine discernables, recouvrait peu à peu le ciel déjà obscur de la nuit, cachant la lune que j'appréciait tant. Bientôt, je serais trempée jusqu'aux os. C'est pourtant si agréable comparé à cette distance qui me sépare de lui. Je passe alors devant une pauvre galerie d'arts des recoins éloigné de Gotham. Et si, finalement, j'avais une chance de le retrouver? Si je pouvais lui prouver que je ne suis pas qu'une idiote? Une idée me vint. Un sourire étira mes lèvres, le premier de la soirée. J'agrippa plus fermement le manche de ma batte, prête à m'en servir. Je donne un grand coup dans la vitre qui se brise sous le supplice du bois et dont quelques morceaux volent dans le fond de la pièce. Je ne fais plus trop attention, je fonce. Je saute par dessus le muret , laissant les quelques morceaux de verre encore accrochés à l'encadrement me couper les cuisses, les mains et les avant-bras, et pénètre dans l'endroit. L'obscurité n'arrange rien mais, à vraie dire, je n'ai pas trop besoin de lumière . Je glisse entre les statuts à la recherche de quelque chose d'intéressant. Et voilà enfin quelque chose qui l'est! Avec sa, Mr. J ne pourra pas dire que je ne suis qu'une idiote! J'attrape la sculpture en cristal qui, de ce que j'en vois, est incrusté d'or, et la prend sous le bras. A cet instant, alors que je me retourne, une ribambelle d'agents de sécurité se pointe devant moi en ligne. Armés jusqu'aux dents, ils pointent leurs armes sur moi, près à tirer. Au loin, je distingue clairement les gyrophares des voitures du GCPD prêtent à m'emmener à BlackGate, ou pire, à Arkham. Je lève alors les mains, signe que je me rend. Bravo, Harleen! A vouloir fair la maligne, tu as juste réussi à t'enfoncer encore plus dans mélasse à pieds joints!

<<-Ta gueule, conscience de merde!

    -Tu la boucles, et tu nous suis! M'hurle un des agents en s'approchant de moi, une paire de menottes en bout de bras.>>

Mon coeur s'emballe. Je pourrais peut-être le frapper? Non, les autres me tirerons dessus. Peut-être en esquivant et en filant sous leurs pieds? Oublie, ils t'ont dans leurs viseurs. Mais merde, je veux pas y aller! C'est l'horreur, pour moi! Non, pas la bas, je vous en supplie! Je ne veux pas y retourner. Une larme coule le long de ma joue alors que l'homme s'approche de plus en plus d'un air méfiant. Pitié, pitié...

<<-Pitié....

    -Oh, pauvre petit chaton...>>

La douce vois féminine et envoutante qui me répond semble venir du plafond, mais les seules lumières dont je possède sont celles des lampadaires de l'extérieur. A cet instant, un des hommes est agripper par quelque chose que je ne reconnais pas, et volent jusqu'au trottoir d'en face. Les autres, affolés, se tournent pour attraper l'auteur de cette acte.

<<-C'est Catwoman! Cri un des hommes, effrayé.>>

Ce dernier est propulsé, comme son collègue, jusque la ruelle en face. Il n'en reste plus que cinq, tous attirés par les corps de leurs collègues, me tournant le dos. Je ne me pose pas plus de question et attrape ma batte. Je me précipite sur l'homme le plus proche de moi et frappe un grand coup sur son crâne. Ce dernier tombe à terre, sonné et peut-être même plus. Lorsque je me tourne légèrement sur la droite, un agent me pointe avec son arme. Je me baisse et donne un grand coup dans son fusil, qui tombe à mes pieds. Je le vise avec mon magnum et tire. Mais je sens le canon d'une autre arme se coller à ma nuque. A ce moment, le contact froid qui m'est si familier se dissipe et disparait dans un bruit sourd. Je me retourne, mais il n'y a rien, si ce n'est un homme défiguré qui git sur le carrelage. Il ne reste plus que deux hommes. L'un d'entre eux me vise avec son arme qui m'est si familière .D'instinct, je m'accroupis au sol , agrippe les épaule du corps portant les marques de ma sauveuse , et l'utilise comme bouclier .Les balles de mon ennemi se logent dans le gilet pare-balle de l'agent qui me protège .Je risque un regard de l'autre côté de mon bouclier .La gorge de mon assaillant est lacérée par les énormes griffes de la nuit .Je vise alors le dernier intrus ,passant mon bras sous l'aisselle de mon protecteur ,et appuis sur la gâchette . Par chance, je ne rate pas mon coups, et la balle impact dans son front, entre ses deux yeux. D'ordinaire ,j'aurais été fière de mon Headshot ,mais mon esprit est trop torturé pour cela .Mon bras retombe mollement le long de mon corps ,laissant mon bouclier cadavérique s'écraser sur le carrelage écarlate . Je sanglote désormais dans cette salle , dont les fenêtres brisées n'empêchaient plus les terribles bourrasques de tirailler ma peau . Les larmes se frayèrent un chemin sur mes joues, ravageant mon maquillage qui ne devait plus trop ressembler à grand chose. Je ne cherchais plus à me retenir, mes petits couinements déchirant le soudain silence.

<<-Oh, pauvre chaton, tu es perdue?>>

La voix est réconfortante, comme celle d'une mère qui berce ses petits. Alors que mes mains couvrent mes yeux, et que je suis recroquevillée sur moi-même, une main se pose sur mon épaule. Je relève la tête, les yeux rougit. Une jolie jeune femme se présente à moi. Ses deux yeux sombres sont compatissant, ce qui tranche avec la noirceur de ses iris. Ses lèvres pulpeuse sont maquillées d'un rouge mat. Un masque aux formes exagérées recouvre le contour de ses yeux, ainsi que tout le reste de son crâne, formant deux petites oreilles pointue sur le haut de sa tête. Son corps est, quant à lui, habillé d'une combinaison noire moulante, mettant ses belles formes en valeur, et un fouet pend à ses hanches. Ses doigts sont munis de longues griffes acérées qui manquent de peu d'écorcher ma peau.

<<-Suis moi.>>

Sa voix douce me guide et je me calme. Elle me prend alors par les épaule et me garde près d'elle, me sortant de ce trou miteux. Le froid de la ville me frappe violemment le visage et je grelote. Quelques gouttes s'écrasent sur mes joues, venant du ciel gris.

<<-Je sais où nous pouvons aller, ronronne-t-elle près de mon oreille en me guidant.>>

désormais, mes pas ne sont plus seuls, mais accompagnés, cette pensée m'apporte un peu de baume au coeur.

Désormais, l'eau inondait mes quelques vêtement qui me collait à la peau. Les avant-bras croisés, les mains sur les coudes, tremblotante, alors qu'elle me pressait contre elle, réconfortante. Je me concentrait sur le bruit des gouttes qui dégringolaient des gouttières, je m'y rattachais désespérément, pour ne pas m'effondrer. Soudain, nous arrêtons devant une immense maison. Cela ressemble à une ancienne serre, avec une petite habitation juste à coté. Elle enclenche la poignée et nous précipite à l'intérieur.

<<-Pam! crie-t-elle. Pam!>>

A cet instant, les lumières s'allument. C'est une petite entrée qui donne, d'une part, sur un salon et, de l'autre, sur un escalier montant. Dévalant les escaliers, une jolie jeune femme. Un beau visage angélique, des yeux en amandes, une crinière de feu la suivant comme un halo de rubis. Elle est habillé d'une robe de chambre rouge qui retombe élégamment sur son corps.

<<-Qui est-ce?>>

Elle s'approche légèrement et je remarque que sa peau est verdâtre, des racines naissant de ses chevilles, de ses poignets et de ses hanches, enroulant ses cuisses et ses mollets, ses bras et ses hanches, son cou et ses pommettes. Sa sclérotique est d'un noir d'encre, tannique ses yeux sont d'un vert émeraude. Et, pourtant, cette apparence peu banale n'enlève en rien sa beauté naturelle.

<<-Selina répond moi! Qui est-elle?

-Je...je suis pas sur, mais...>>

Je relève la tête vers ma sauteuse, avant d'observer l'autre avec crainte.

<<-Je crois que c'est Harley Quinn.>>

Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant