Loving madness [HarleyXJoker]{fiction+Os}

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Je ne sais trop depuis combien de temps je suis là, je dirais plusieurs heures, plus de trois même. Mes jambes me laissaient peu à peu une douleur qui grandissait au fil des minutes, et mes poignets liés dans mon dos devaient surement porter la marque de mes liens. J'avais peur, je frissonnais à chaque fois que j'entendais une explosion endommager le bâtiment, à chaque bruit sourd que formaient les débris en s'écrasant lourdement sur le sol. Les secousses, les hurlements, les cris d'alerte, tout cela m'effrayait, pour la simple raison que moi, si jamais j'étais en mauvaise posture, je ne pourrais m'en défaire. Pourquoi avais-je acceptée? Je ne sais pas vraiment. J'ai dit oui sur un coup de tête, et je dois dire que son plan m'a impressionné. Il avait tout prévu au millimètre près, tout étais brillant, et il avait prit en compte chaque possibilités, en laissant tout de même une liberté folle pour, lui même, être surpris de la situation. Et je savais pertinemment que cela ne m'apporterait que des problème. J'allais dire non, j'allais faire un rapport en expliquant son état, mais cette petite voix dans ma tête était plus grande que ma raison et me hurlait que je devais le faire, que je devais le soutenir dans sa démarche, que c'était une bonne chose, et que cela me sortirait de mon quotidien ennuyeux. Et, comme si cette voix, cette personne avait pris possession de mon corps, elle avait dit oui. Un oui qui l'avait fait sourire, creusant ses fossettes scarifiées, puis rire, et finalement il s'est levé et ma montré ses sangles. Sans trop protester, je les ai défaites. Il s'est alors retourné avec une vitesse folle et ma plaqué violemment contre la porte en métal. J'ai senti la dureté s'entrechoquer avec mon dos et j'ai entendu le choc terrible qui m'échappa un cri de surprise. Son regard encré dans le miens, je pu y lire toute la folie, une lueur de désir, et beaucoup de hâte. 

<<-Crois-moi, chérie. Il glissa une main sur ma joue, et son contact me provoqua un frisson que je ne pu cacher et qui le fit sourire une nouvelle fois. Tu ne seras pas déçue.>>

C'est sur ses mots que j'ai appelé un garde, rapidement exécuté par le Joker, qui s'habilla de ses vêtements. Et, encore plus vite, Il sema la pagaille dans tout BlackGate, libéra tout les détenus, les a enrôlés sans difficultés, à pris le contrôle de la prison, et m'a installé ici, dans ce centre de contrôle. 

Une explosion me fait sursauter. Encore. Et, heureusement pour moi, pour ma santé morale, sa voix résonne dans les hauts parleurs. Elle est légèrement déformée par le dispositif, mais je la reconnaitrais entre mille. Si folle, si envoutante, si appréciable, et réconfortante. Lorsque je l'entend, mon corps se calme enfin, attendant la prochaine explosion. 

Mais ce n'est pas l'explosion qui me terrifie cette fois, c'est les cris et les paroles des hommes qui encerclent la salle dans laquelle je me trouve. Je gesticule sur ma chaise, affolée. Je cherche par tout les moyens de sortir d'ici, ne souhaitant pas finir comme ça. Mais, à part moi et cette maudite chaise, il n'y a que des ordinateurs, des outils informatiques, des documents qui trainent sur le sol, et des hauts parleurs. Rien pour me sortir d'ici. Rien pour me sauver. Cet instinct de survie qui me pousse à trouver la solution me rend folle. Elle me pose des questions auxquelles je n'ai pas de réponses, et sa me rend malade. Je regarde tant la pièce, que j'en connais chaque recoins par coeur et que je pourrais en faire un plan les yeux fermés. Parles! Parles je t'en pris! Réconforte moi avant que la folie s'empare de mon corps définitivement!

C'est a cet instant que la porte vitrée s'ouvre, me lâchant un cri de surprise. C'est lui. Batman. Sa carrure imposante rempli tout l'encadrement de la porte, son armure noire à l'air lourde, mais à sa démarche, il ne semble pas s'en soucier. Sa grande cape noir, son masque qui ne dévoile que sa bouche et sa mâchoire carrée, il est comme on le décrit. Il à l'air mystérieux, sombre, le cas typique d'un loup solitaire trop taciturne pour se faire à la compagnie d'autrui. Et, je ne suis pas si surprise finalement de le voir. J'y ai toujours un peu cru, au fond, que ce héros existait.