Honesty. (Larry / L.S)

Chapitre 5 : Scar.

[Contrairement à d'habitude j'écris cette histoire au fur et à mesure alors laissez des commentaires sur ce que vous aimez ou non ça pourra m'aider. Et n'hésitez pas à la partager avec des gens qui aiment Larry x]

Bizarre d'être rentré aussi tôt. Scar n'est pas là. Je me dépêche d'aller me changer. J'enfile un tshirt et un jogging. C'est tellement plus confortable. Je m'autorise une petite sieste de quinze minutes sur le canapé, j'en ai besoin.
Chacun a des habitudes, des manies, des caractéristiques, non ? Moi, quand je me réveille d'une sieste, je suis grognon. Si rien ne "positive" mon humeur, je me renferme sur moi même. Je ne sais pas vraiment pourquoi. C'est juste qu'il fait froid, que j'ai sommeil et que je suis seul. Je me frotte les yeux en me levant et je repousse mes cheveux en arrière. Il faut que je me mette travail.
Sans grande volonté j'attrape ma tablette sur la table basse. D'abord il faur que je lise et relise le dernier chapitre que l'auteur nous a envoyé. C'est l'histoire d'un garçon banal dont les parents meurent tous les deux dans un accident tragique alors qu'il était encore très jeune. De là il se retrouve sans rien, et à cause de son jeune âge il est placé dans une famille d'accueil.
Ça s'arrête là pour l'instant. On m'a chargé de lire la suite et de voir avec l'auteur s'il y a des corrections à faire. En réalité l'auteur a déjà exposé l'intégralité de son roman en détails à Rob, qui a accepté le projet. Il ne restait plus qu'à l'écrire chapitre par chapitre.
Ma postition me plaît parce que moi je lis sans connaître la suite contrairement à Rob.

Une demi heure plus tard j'ai fini, le jeune Max vit désormais dans une famille où les enfants sont méchants et pervers, et où le père le maltraite. Après un an et demi de supplice dans cette "famille d'accueil", notre héros décide de voler tout l'argent qu'il peut trouver et de s'enfuir. Il n'est alors âgé que de sept ans.
J'aurais aimé pouvoir en lire plus et savoir où Max allait se réfugier. Mais bon. Je surligne quelques erreurs de syntaxe, des tournures de phrase qui ne vont pas, ou alors des incohérences sémantiques où les mots sont mal employés. Rien de bien méchant en soi. En revanche il y a un détail que je voudrais éclaircir alors je décide d'envoyer un mail à l'auteur. Elly m'a donné ses coordonnées.

À : prototype@yahoo.com
De : liven-shadecorp@yahoo.com

Bonjour, je m'appelle Liven je remplace Julian sur votre projet. Je viens d'achever la lecture du Chapitre 7 que vous nous avez envoyé. J'ai tenu à vous envoyer un mail pour soulever une ambiguïté : lorsque Max est en famille d'accueil, est-il victime d'abus sexuel ou est-il uniquement question de violences physiques ?

J'ai bien fait attention à ne pas m'adresser à l'auteur directement. Puisqu'on ne sait pas si c'est un homme ou une femme, je ne dois pas utiliser de pronoms ni d'adjectifs.

Je lève les yeux vers l'horloge au dessus de la télé. Mine de rien il est déjà 19h30. Scar n'a jamais d'heures fixes, mais il faut que je commence à préparer à manger. Rapidement je rédige un mail à Rob et je me lève pour m'étirer. Si j'ai froid c'est sûrement parce que je suis resté immobile trop longtemps.

Je me lave les mains avec ce savon à l'odeur de pamplemousse particulièrement forte que je déteste et je compose une salade basique. Puis je prends le temps de préparer un poulet avec des pommes de terre et des haricots. Au moment de mettre le plat au four, j'entends le bruit de la porte.
Je suis toujours tout excité quand Scar rentre, mais j'ai toujours un peu peur de son humeur. J'enfile mon gilet qui traînait sur une chaise, et je m'approche dans l'entrée. Je reconnaît tout de suite cette odeur enivrante qui me soulage. La marijuana. C'est bon signe. Je suis totalement amoureux de Scar quand il est défoncé. C'est Scar bourré qui me fait peur. Là, je suis sûr qu'il va être calme et tactile avec moi.

- Viens.

Je le suis jusqu'au canapé où je m'assois en tailleur. Il se penche pour ouvrir son sac et en sort deux gros pochons -de drogue- qu'il me tend avec une expression neutre sur le visage.