Honesty. (Larry / L.S)

Chapitre 58 : Variety.

[ Après une longue absence, me voila de retour. Je vais recommencer à essayer d'écrire des chapitres le plus souvent possible. J'avoue que deux trois passages m'ont saoulé mdr.. J'avais pas envie de les écrire, du coup j'ai encore plus tardé. Mais on approche à grands pas d'un moment important, alors je vais essayer de me dépêcher. Ça va être fort sympathique.
Sur ce, bonne lecture et n'hésitez pas à laisser vos remarques, ça faisait un bail x ]

Aloïs sent bon lui aussi. J'aime bien quand il me prend dans ses bras. Je suis sûr que je vais lui manquer. Il m'a même donné un cadeau d'anniversaire en avance. C'est un petit paquet en forme de boîte. Il m'a dit de ne pas l'ouvrir avant de rentrer à l'atelier... J'ai hâte. Encore deux semaines.

- On y va ? s'impatiente Edward.

Tu n'aimes pas que je touche Aloïs, hein ?

- J'arrive.

Je finis de dire au revoir à Lise avant de monter dans la voiture. Ils sont comme ma famille, ils vont me manquer.

- Qu'est ce qu'on fait aujourd'hui ? me demande-t-il.
- Tu vas faire une interview. Puis deux ou trois photos, rien de trop fatiguant.
- Et ensuite ?
- Et ensuite... Rien. Tu seras libre.
- On sera libres, me corrige-t-il. Je veux qu'on fasse quelque chose tous les deux.
- J'ai du travail...
- Ce soir alors. On dîne tous les deux.
- Ed...

Si on ne se fait pas plus discrets, un article risque de sortir. C'est le pire qui pourrait arriver. On peut bien rester deux semaines en étant juste amis, non ? Même moins que ça. Juste professionnels. Je n'arrête pas de lui répéter, mais on fait n'importe quoi. Ca va nous retomber dessus tôt ou tard.

- C'est bon, dit-il en soupirant, j'attendrai la nuit, quand il n'y aura plus personne dans les couloirs.

Il ne comprend pas. Du moins il refuse d'écouter. Je n'aime pas dormir sans lui alors je n'ai aucune envie de le contredire mais... Ce ne serait pas très intelligent de se retrouver.

~

J'ai lutté toute la journée pour lui dire non. Chacun dort dans sa suite, chacun s'ennuie de son côté. J'ai du travail, alors je ne reste pas sans rien faire, mais tout est vachement silencieux. On ne dîne même pas ensembles ce soir, je lui ai dit de commander quelque chose. Pour l'instant je n'ai pas très faim, ça ne me tente pas de manger seul. Mon portable vibre.

"Eddie : Tu dors ?

Moi : Non, pas aussi tôt. "

Je suis content qu'on communique, même comme ça. C'est fou comme j'ai pris l'habitude d'être avec lui partout, tout le temps. Il va falloir me faire une désintoxe en rentrant, je ne peux pas rester aussi dépendant de lui... Ce n'est pas bien. Avant, j'étais dépendant de Scar, et j'étais malheureux quand j'étais seul. Je ne veux pas recommencer. Il faut que j'apprenne à m'amuser tout seul.

"Eddie : Elle m'a encore laissé des mots, et puis des chocolats et une sorte de... bouteille avec un liquide rose dedans.

Moi : Qui ? La folle avec les cheveux rouges ? Appelle la sécurité. "

Cette fille est cinglée. Une cinglée probablement riche, malheureusement. Elle nous suit partout, dort dans les mêmes hôtels, ou tout près, et elle achète plein de cadeaux farfelus. 

" Moi : Et ne bois pas cette merde !

Eddie : Je sais. "

Qui peut savoir ce qu'elle a mis dedans ? De la drogue ? C'est une sorte de filtre d'amour à la con ? J'aimerais bien lire ces mots. Edward a un service de protection rapprochée maintenant, alors je m'inquiète moins, mais cette histoire a pris des proportions énormes. C'est du harcèlement, purement et simplement. Quelle âge elle a, cette gamine ? Que font ses parents ? C'est hallucinant. Si ça se trouve, elle est vraiment cinglée et elle va finir par s'en prendre physiquement à lui. Tout comme elle a réussi à m'envoyer à l'hôpital. Du moins, j'en suis presque sûr, et je ne sais pas si c'était volontaire, mais je sais que c'est de sa faute. Comment peut-on devenir obsédé par quelqu'un à ce point ? C'est malsain. Je me rassure en me disant que ça pourrait être bien pire, mais ça joue sur mes nerfs. Je suis vigilant partout où on va.