Chapitre 8 : Confiance.

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J'ai passé mon mercredi à aider Julian. Le point positif de la journée c'est que Jace m'a annoncé que c'était enfin officiel avec son policier ! J'étais content pour elle, elle attendait ça depuis longtemps.
A côté de ça l'auteur a bien avancé dans ses réécritures. Le jeune Max est resté à la rue à voler et se faire héberger lorsqu'il faisait trop froid, c'est un gamin débrouillard. Puis un jour il entre dans une sorte de secte. Enfin ça n'a pas l'air d'une secte mais... ce n'est pas clair. Un groupe de religieux qui vivent en marge de la société et qui croient en leur propre religion. Avec des coutumes et des rituels étranges. Tout n'est pas encore révélé dans le texte, j'espère recevoir très vite le prochain chapitre. Je suis devenu le fan numéro 1 de cette histoire. Mon travail est vraiment sympa.

Jeudi matin, Scar me réveille, ce qui n'arrive jamais d'habitude. Je me frotte les yeux en me relevant, ça m'inquiète. Ma première hypothèse, c'est qu'il a bu... mais ça n'a pas l'air d'être le cas. Il sent très bon, et son ombre laisse paraître qu'il est habillé, comme prêt à partir.
En réalité je ne vois pas grand chose à part la lueur rouge du réveil. Il est 4h du matin.

- Qu'est ce qui se passe...? je lui demande en baillant.
- Je dois partir, pour au moins trois semaines.
- Hein ?!

Mon coeur a fait un bond dans ma poitrine, ça a eu le mérite de me réveiller. Je m'approche de lui pour pouvoir voir son visage. Il est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Je pose prudemment ma main sur sa joue.

- Mais pourquoi ?!
- C'est pour le business. Je peux pas t'emmener, je préfère que tu restes ici.

Traduction : ici, sur mon territoire, là où mes histoires de trafic de drogues ne peuvent pas t'atteindre.
Ça me rend infiniment triste. Me réveiller en pleine nuit, dans le froid et la pénombre pour me dire qu'il part...

- Tu aurais pu me prévenir avant...
- Désolé bébé.

Il ne m'appelle jamais "bébé". Jamais. Sauf quand il se sent coupable. Ce qui arrive pour ainsi dire... une fois tous les trois mois.
Je me blottis dans ses bras, parce que je sais que j'en ai le droit et qu'il ne me repoussera pas. Je vais me retrouver seul au monde sans lui...

- S'il t'arrive une merde tu m'appelles. Ou Aloïs. D'ailleurs je lui dirai de passer te voir quelques fois. T'as intérêt à être sage.
- Oui.
- Bon, moi je vais y aller, dit-il en m'ébouriffant les cheveux.
- Non...

Je m'accroche à sa taille comme un gamin. Aucun argument ne le fera rester.

- Allez, laisse moi. Je te ferai ta fête en rentrant.
- Ah oui ? je l'interroge d'un air malicieux, passant une main sous son tshirt.

Il se penche pour m'embrasser. Un vrai baiser comme au premier jour. Je me sens tout... papillonant. Scar me rend bête et niais parfois.
Je finis par me détacher de lui. Il passe sa main sur mon front pour soulever ma mèche.

- Trop long, coupe moi ça. Comment t'arrives à y voir quelque chose ? Et puis rase-toi. Tu vas vraiment au travail comme ça ?
- T'abuses...
- Coupe moi ça, répète-t-il sèchement en me caressant une dernière fois les cheveux. Puis il se penche pour attraper un de ses sacs et il quitte la chambre. Je l'écoute traverser l'appartement, prendre ses clefs de voiture dans le bol qui se trouve sur le buffet de l'entrée, puis refermer la porte derrière lui.

Je suis seul.

Une impression de vide m'envahit. Le lit est encore chaud, mais la pièce étonnement froide... Je déteste l'automne. Je n'ai même pas réussi à me rendormir.

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Honesty. (Larry / L.S)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant