Chapitre 38 : roi.

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[chapitre super long ! Laissez vos avis. x ]

- Liven ? Réveille-toi.

Hmmmmm.. quoi encore ?

- Réveille-toi, il est sept heures et demie, tu dois aller bosser.

Fait chier. Je me lève et je m'étire. Lui il quitte la pièce. Je vais me doucher rapidement puis je descends dans la cuisine. Qu'est-ce que j'ai mal à la tête... Je ne me souviens pas de grand chose. Je prie de toutes mes forces que personne ne m'aie vu nu cette fois...

- Café ? propose-t-il.
- Oui.

Il me tend une tasse.

- Merci.

Je me souviens qu'on s'est disputés et je sais que j'ai dormi avec lui. Mais je n'ai aucune idée de comment ces deux événements ont pu s'assembler... Je crois qu'il est en train de déchiffrer la confusion sur mon visage.

- Arrête de m'observer.
- Tu te poses des questions, non ? Parce que moi oui.
- Je n'ai pas le temps pour ça, dis-je en soupirant. Je dois aller travailler. Et toi ? J'ai l'impression que tu ne vas jamais en cours. Tu ferais mieux de t'occuper plutôt que de me poser des questions.

Il sourit. Pourquoi il sourit ?

- Pourquoi tu souris ?
- Je te connais par coeur maintenant, dit-il en buvant son café. Ce n'est pas difficile d'anticiper tes réactions. Mais va travailler, on parlera plus tard. On est jeudi de toute manière, tu viens ici ce soir.

Évidemment, je viens ici ce soir. De toute façon je vis ici cette semaine. Scar me manque... mais je n'ai pas envie qu'il me manque.

- Tu vas être en retard.
- Merci de le souligner.

Malette, ordi, voiture. Je me dépêche. Je dois donner le meilleur de moi même pour compenser mes absences. Je n'ai pas pris de nouvelles de l'auteur mais je suppose que Rob s'en est chargé, naturellement. On arrive au stade ou le livre est pret, on travaille sur le reste. J'ai une dizaine de livres à finir avant la fin du mois. Trier ce qui est bon et ce qui ne l'est pas assez. Ce qui correspond à notre public ou pas. Il faut absolument que je lise ces romans rapidement pour en faire la synthèse et pouvoir participer pendant les briefings, sinon je ferai partie du décor et je serai inutile. C'est beaucoup de stress et de deadlines à respecter, mais je crois que le stress me stimule. Ça rythme ma vie.
Je songe quand même à poser mes congés dans peu de temps. Je ne prends jamais de vacances et ce serait bête de les perdre inutilement.

Je suis arrivé. Je n'ai jamais autant eu hâte d'entendre les petits potins et de parler boulot.

~

Objectif atteint, j'ai bien travaillé. Le titre, après de longs débats avec l'auteur et au sein de l'équipe, a été décidé. Le roman s'appelle "Vingt-et-un pétales", parce que le héros meurt à vingt-et-un ans après avoir surmonté de nombreux obstacles. Plus qu'une semaine avant de le voir en rayons dans toutes les librairies. C'est la partie excitante de ce métier. J'adore l'accomplissement de voir les livres sur lesquels on a tant travaillé apparaître physiquement dans les mains des lecteurs.

Aujourd'hui je ne suis pas trop pressé de rentrer... De toute façon je ne vais pas chez moi, je vais à Honesty. Je sais que je vais devoir avoir une discussion avec Edward et je n'en ai pas envie. J'ai trop bu hier, c'était encore une belle connerie... J'espère sincèrement que les activités de groupe aujourd'hui seront longues et qu'Edward ne pourra pas me parler.

~

- Nick n'est pas là, il est malade, nous annonce Arwen.

Honesty. (Larry / L.S)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant