Honesty. (Larry / L.S)

Chapitre 50 : Oops.

[ Désolée de l'attente, j'ai vraiment peu de temps et c'était un chapitre important alors je pouvais pas le bacler, en plus j'ai ajouté des gens je me suis fait des keafs, j'avais pas prévu ça comme ça. Au moins vous avez de quoi lire. ]

Si je le vois, je l'étrangle.

Je sais qu'il doit venir au bureau aujourd'hui, et moi je dois faire comme si je ne le connaissais pas, alors je dois l'éviter. Bien sûr il va tout faire pour me croiser, lui, puisqu'il veut "absolument travailler avec moi". Que des conneries. Il est hors de question que je travaille pour lui et que je fasse comme ça l'arrange. Rob est distant, sévère, très professionnel, je serais ravi de savoir qu'Edward voyage avec lui, parce que ce ne sera pas très amusant. Rob est un type génial, père de famille responsable et il ne laisse rien au hasard. Je suis sûr qu'Edward le trouvera très ennuyeux, et ça me réjouit d'avance. Rob va le recadrer, Edward n'aura pas d'autre choix que de se comporter en adulte.

Déterminé, je me suis rendu dans le bureau d'Ellie, et je lui ai dit que je déclinais son offre. Ça aurait été un plaisir de partir, j'adore faire la promo d'un bouquin qui me tient à coeur, mais j'aurai d'autres opportunités. Je veux rester et rattraper mon retard. Au moins je n'aurai pas Edward dans les pattes puisqu'il sera en voyage. Quel crétin. Je n'ai même pas envie de me disputer avec lui, je n'ai plus d'énergie pour ça, j'ai déjà passé trois jours à crier sur Aloïs. Du moins... à me plaindre à Aloïs.

Je reprends le travail alors je vais pouvoir envisager de me trouver un petit appartement quelque part... Ça me fait flipper. Je vivais avec Scar... je ne suis pas encore prêt à sauter le pas, je ne suis pas prêt à vivre seul... Mais je ne peux pas squatter chez Aloïs éternellement. Pauvre Aloïs... Je dois trouver une solution, ça dure depuis déjà deux mois, c'est beaucoup trop. Et je ne peux pas vivre à Honesty à plein temps, ce n'est pas chez moi.

J'ai demandé à être en charge d'une partie des manuscrits qu'on nous a envoyés. Jace fait la même chose que moi. On va passer notre journée à lire, écrire des critiques sur ce qu'on peut garder et envoyer des mails. Un plan génial pour rester assis à mon bureau toute la journée.
Vers midi j'ai entendu l'assistante d'Ellie dire que "M.SPARKS" était là pour son rendez-vous. Puisque les bureaux sont vitrés, je me suis dépêché d'aller me cacher dans la salle de repos, le temps du rendez-vous. En voyant que mon siège est vide Edward ne pourra pas venir me souler. J'aime bien l'architecture de l'immeuble et que les parois en verre instaure une ambiance "ouverte" entre les employés mais parfois j'aimerais bien avoir de vrais murs autour de mon bureau, histoire d'avoir un peu d'intimité.

Ça n'a pas duré très longtemps, il est parti au bout d'une demi-heure. J'ai cru entendre mon nom vaguement, mais puisque Ellie ne m'a pas appelé, je suis retourné dans mon bureau jusqu'à la fin de la journée.
Je rallume mon portable avant de partir, Edward a encore essayé de me contacter, mais je m'en fous. J'emporte mon ordi parce que je compte travailler un peu ce soir. Ce serait bien que je prépare le dîner, je crois qu'Aloïs va passer la nuit à l'atelier. Je vais faire le ménage aussi. Quand j'étais cloué au canapé je ne pouvais rien faire, j'étais vraiment inutile, il faut que je fasse de mon mieux maintenant. Du moins le temps que je vais rester...

- Salut, Liven.

Oh putain. J'ai eu peur. Qui a la bonne idée de venir me surprendre sur le parking sous terrain ?

- T'as attendu pour rien, ne me parle pas, dis-je froidement.

C'est toujours dans ces moments là qu'on ne trouve pas ses clefs, hein ? Où sont mes fichues clefs de voiture ?

- Je suis désolé, dit-il en essayant d'attirer mon regard.

Je m'en fous. Oh, voilà mes clefs. Je ne suis plus qu'à quelques secondes de pouvoir m'échapper d'ici.