Honesty. (Larry / L.S)

Chapitre 55 : Strike.

[Vous avez attendu longtemps, alors voilà encore un long chapitre (le plus long que j'ai fait jusqu'ici). N'hésitez pas à laisser des commentaires ! Ca m'intéresse de savoir ce que vous pensez d'Aloïs par exemple. :) Je vous ai réservé des trucs croustillants. Bonne lecture ]

Ce que j'ai mal à la tête... J'ai peur d'ouvrir les yeux, la lumière va m'aveugler. Mais... la douce odeur flottante de café m'a réveillé et me fais envie, alors je me lève.
Le soleil me brûle les rétines. Edward a apporté un petit déjeuner au lit avec du café, des fruits, et de l'aspirine. C'est parfait.

- Oh... Merci.

Il est mon sauveur. Je me dépêche d'avaler le cachet et de savourer les premières gorgées de ce délicieux café. Je doute qu'il ait préparé ça lui meme, mais rien que le fait qu'il se soit levé avant moi pour appeler le room service est plutôt attentionné. Je ne me réveille pas de mauvaise humeur. En plus lui aussi sent bon, il s'est douché et ses longs cheveux sont mouillés. Il est allongé, appuyé sur son coude, et me regarde fixement. C'est gênant.

- Quoi ?
- Rien, dit-il en rigolant.
- Arrête de me fixer.
- J'adore me réveiller avec toi, je pourrais m'y habituer.
- C'est déjà une sale habitude ! C'est loin d'être la première fois. On n'est pas censés partager le même lit, je te l'ai dit.

Il hausse les épaules d'un air faussement innocent.

- Quand nos réputations seront foutues en l'air ça t'amusera moins.
- Il y a autre chose qui ne m'amuse pas beaucoup...
- Quoi ?

Il me regarde d'un air hésitant comme s'il allait me dire quelque chose de contrariant.

- Elle m'a envoyé un autre paquet.

- Qui ? La folle ?

- Ne l'appelle pas comme ça...

- Mais elle EST folle ! dis-je en haussant le ton. Je suis sûr que c'est à cause d'elle que je suis allé à l'hôpital. Et puis comment ça elle t'a envoyé un paquet ? C'est impossible qu'elle ait pu accéder à cet étage.

- Je sais... Elle a peut être payé une femme de chambre, ou un employé du room-service, pour qu'il l'apporte sur notre chariot.

- Tu vois qu'elle est folle. Qu'est ce que c'est?

- De quoi ?

- Le paquet !

- Une sorte de poupée bizarre à mon effigie, pas très réussie d'ailleurs... Je l'ai jetée.

Cette rouquine me rend dingue. Au début je n'y croyais pas quand Ed a commencé à avoir des soupçons, mais elle n'arrête pas de lui envoyer des choses, c'est une obsession. Elle est présente à toutes ses apparitions, c'en est dingue. Ce n'est pas comme si on pouvait l'empêcher de venir... Je ne veux pas qu'elle s'approche de lui, elle est devenu comme une fan hystérique de chanteur ou d'acteur. Je ne sais même pas si elle a lu son livre. A en croire ses lettres flippantes elle dit avoir eu un coup de foudre et qu'Ed finira par s'en rendre compte. C'est insensé, on se croirait dans un mauvais film. Je ne savais même pas que ce genre de gens obsessionnels et irrationnels existaient vraiment.

- Ne t'inquiète pas, elle ne peut rien faire de plus, me rassure-t-il en posant sa main sur ma jambe.

Je suis assis en face de lui. Etonnement, ce qui s'est passé hier ne m'embarrasse pas. Certes, on avait beaucoup trop bu, mais j'ai fait un choix et je l'assume. Peut être que ça y est, je n'ai plus de blocage. On s'est tellement rapprochés ces dernières semaines... S'il y a bien une personne au monde en qui je fais suffisamment confiance pour franchir le pas à nouveau, c'est Edward. Je sais qu'il en a très envie, depuis bien longtemps, mais il se montre patient et ne dit rien. J'ai peur qu'il attende éternellement... Ce n'est pas quelque chose que j'ai envie de lui dire, car il aurait tous les droits de ne pas vouloir d'une relation qui le prive de sexe pour toujours... J'aimerais au moins essayer de faire un effort, voir si c'est possible. Si j'y arrive.