Chapitre 53 : entente.

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[ J'ai vraiment pas le temps en ce moment on a énormément de travail et  j'essaye de sortir bc faut profiter du pays quoi. Du coup j'ai essayé de vous faire un chapitre qui en vaut le coup. N'oubliez pas de laisser des commentaires, vous en laissez moins récemment ça m'inquiète mdr. Je me demande si c'est parce que ça ne vous intéresse plus.. ]

On vient frapper à ma porte. Je suis mort de fatigue, je me suis réveillé à cinq heures pour quitter la chambre d'Edward et rejoindre la mienne. Et là il est à peine... Putain, sept heures ?
Je me lève d'un pas lourd pour aller ouvrir la porte.

- Salut.

Edward.

Il n'aurait pas pu faire pire pour me mettre de mauvaise humeur. Je lui claque la porte au nez. Heureusement que je ne suis pas en sous-vêtements.

- Attend ! crie-t-il au travers. C'est important.

Qu'est ce qui peut être si important ? Je crois qu'il ne réalise pas à quel point je lui en veux d'avoir jouer les cons hier soir. Il a manqué à l'appel pour se bourrer la gueule dans sa chambre, je ne lui pardonnerai pas.

Cependant je sais qu'il ne lâchera pas l'affaire, alors je le fais entrer.

- Quand est-ce que tu vas comprendre que nous devons garder une relation professionnelle, putain ?
- Je sais, je sais... Mais il y a un truc bizarre depuis hier...
- Quoi ?
- Tu te souviens des filles dans la première librairie où on est allés ?

Je lui jette un regard noir. Il vient me réveiller pour me parler de ses fans ? Qu'est ce que j'en ai à foutre ?

- J'ai vu l'une d'entre elles hier, poursuit-il en voyant que je ne réponds pas. La petite avec les cheveux rouges.
- Et alors ? Cool pour toi. Je peux dormir maintenant ?
- Attend ! Regarde ce que j'ai trouvé devant ma porte...

Il me tend une enveloppe. J'en sors la lettre qu'elle contient. C'est... une sorte de lettre admirative. "J'adore votre travail... Blablabla... Votre rencontre a été un véritable déclic... Blablabla."

Je lève les yeux vers lui d'un air agacé.

- Et alors ? Tu as une fan ? Tu en auras plein d'autres, et des lettres comme ça par centaine. Enfin, si tu ne manques pas toutes les conférences de Presse.
- Je comprends que tu m'en veuilles mais j..

Je lui claque la porte au nez, encore. Je vais retourner dormir paisiblement et il n'a pas intérêt à venir me déranger. La voiture vient nous chercher à 17h, il n'a qu'à aller s'éclater à la piscine à siroter des cocktails tant qu'il me laisse un peu de repos. Je n'ai aucune envie de passer la journée avec lui.

~

On est déjà jeudi. Ça fait trois jours que je lui fais la gueule, il a abandonné l'idée de se faire pardonner. Il attend que je revienne vers lui.
À vrai dire, je ne suis plus en colère. J'ai lu les articles rédigés sur la conférence, et les avis n'étaient pas négatifs. C'était même plutôt le contraire. Les journalistes le trouvent "plein de vie" et "rempli de paradoxes". Son personnage intrigue, et son petit fanclub s'agrandit. Il y a de plus en plus de monde à ses apparitions, ça grandit à une vitesse fulgurante.

Edward n'a fait aucun faux pas depuis la dernière fois, et il ne boit plus. Je lui en suis reconnaissant. C'est vrai que je suis un peu dur, je devrais lui pardonner...

Mais d'un autre côté il y a les autres articles... La presse à scandales. Ces petits cons essayent de faire passer la popularité naissante d'Edward pour du buzz. Son succès ne serait dû qu'à sa "belle gueule". Certains soutiennent que son jeune public ne le suit que parce qu'il est jeune et attirant. Ça a le don de m'énerver. Edward s'en fout, mais pas moi.

Honesty. (Larry / L.S)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant