Chapitre 40 : cinema.

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Je sors enfin du boulot

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Je sors enfin du boulot. J'ai fini un peu plus tôt alors j'ai fait un détour par le Starbucks pour me prendre un délicieux latte macchiatto. Ça faisait une éternité que je ne m'étais pas baladé dans les rues sans avoir à me dépêcher de rentrer à la maison, ou sans avoir une tâche importante à faire. J'ai remarqué que je ne dépense jamais d'argent pour moi même. La dernière fois c'était pour la serre et le grenier à Honesty. Mais bon, ce n'est pas que pour moi...

Me voilà justement en chemin pour Honesty. Je ne sais pas ce que je vais faire ce soir, mais j'ai prévu d'appeler Scar. Il faut absolument que je lui parle avant de le revoir...

~

Mon portable sonne.

- C'est quoi ce bordel ? dis-je en pensant à voix haute.
- Quoi ? me demande Aloïs en relevant la tête.
- C'est Liven.
- Ben répond.
- Il joue à quoi ? Déjà qu'il se barre je ne sais où sans rien dire ni sans me répondre et maintenant il m'appelle ? Il veut quoi ? Il se fout de ma gueule.
- Il ne se fout pas de ta gueule. Parle-lui.

Ça me casse les couilles. Je passe pour quoi moi ?

Al me tend son joint, j'en ai bien besoin. Déjà que ces cons de stups [les flics] nous collent au cul depuis deux jours, mon trafic tourne au ralenti et je perds un max de thunes. Mes habitués vont finir par se barrer chez la concurrence si je ne fais pas quelque chose. Je sais pas quel connard a balancé des infos sur notre système d'approvisionnement mais vu comme on est surveillés maintenant, impossible de bouger le petit doigt. Fait chier.

Ça sonne encore. J'attends.

- Répond, répète Al en soupirant. Tu voulais lui parler, non ?
- Ça va me saouler.

Il lève les yeux aux ciel. J'ai carrément décroché de notre partie. J'arrête pas de perdre ça m'énerve, cette semaine m'énerve.

Ça sonne.

- Décroche ! T'es agaçant.
- Ok, c'est bon ! Mais ça me fait chier.

Je me lève pour aller dans une autre pièce. Son appart est super grand je ne sais même pas où aller. Puisqu'on n'a pas le droit de fumer à l'étage je vais dans la cuisine, de toute façon j'ai soif. Je me prends une bière.

Ça sonne encore. Je décroche.

- Allo ?
- Allo... Scar ? Je voulais te parler avant de revenir...
- Alors parle. Et dépêche toi tu me fais perdre mon temps.
- Je suis désolé... Désolé de ne pas t'avoir prévenu ni même expliqué. J'ai... un proche qui est allé à l'hôpital et tu sais comment je suis... ça m'a... enfin ça m'a foutu un coup... Et puis ces gros projets qui se concrétisent au boulot, on va devoir concentrer nos efforts sur l'auteur dans lequel on a le plus investi et la semaine prochaine on...
- Bref. Accouche.
- En gros je te demande pardon. J'avais juste besoin d'une semaine à moi... Je me ferai pardonner. Toi aussi tu pars souvent en voyage...
- Moi c'est normal, c'est mon business.
- Je sais bien... mais maintenant tu sais ce que je ressens quand tu t'en vas...
- T'es sérieux là ? T'es en train de me dire que tu t'es barré pour mener ta petite vengeance ?
- NON ! Non ! Ce n'est pas pour que tu te sentes comme moi, je te dis ça pour que tu comprennes...
- Ce que je comprends c'est que tu t'es tiré avec on ne sait qui.
- Avec personne. Je te le jure.
- Ah ouais ? Et tu dors où ?
- Chez une amie...
- Quelle amie ?
- Feather.
- T'as pas d'amie qui s'appelle comme ça, te fous pas de moi.
- Scar... Je peux même te la présenter si tu veux.
- Ouais, présente moi donc cette "Feather".
- Comme tu voudras...
- Bref j'ai des trucs à faire.
- D'accord... à Lundi alors.
- Ouais, c'est ça. À Lundi.

Honesty. (Larry / L.S)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant