What a hell with you !

5♥Lydia

      Cela fait une demi heure que je suis réveillée. Je n'ai pas bougé d'un poil... Pourquoi ? Je ne voulais pas me séparer de Stiles et son odeur de pomme verte. Oui, les pommes vertes ont une odeur ! Et je peux vous jurer que c'est ce que sent Stiles ! Je me rappelle des événements de la veille et j'ai un peu honte... Mais, je dois avouer que quelque part, ça m'a fait du bien d'en parler à quelqu'un...  Pour je ne sais quelle raison, je me sens bien avec Stiles... C'est comme si on se connaissait depuis des siècles alors que ça ne fait même pas vingt-quatre heures !

    Du bout de mes doigts, je caresse le bras de Stiles pour le réveiller. Oui, il est déjà 11:00 ! Je pense que ses parents doivent l'attendre, même si c'est le week-end ! D'un mouvement brusque, il ouvre les yeux puis enfoui sa tête dans le coussin en grognant. Les gars, tous les mêmes ! Jamais de bon matin ! Je m'approche de lui et dit, doucement :

- Stiles, il faut se lever. Il est onze heure. 

     Un nouveau grognement sort de sa bouche. Ok. J'ai utilisé la manière douce maintenant la manière forte. Je monte à califourchon sur lui et le chatouille dans le cou en espérant qu'il soit chatouilleux... Raté, il ne bouge pas d'un iota ! J'arrête mais reste sur lui, de tout façon rien ne va pouvoir le faire changer d'opinion... Soudain, il me prend et c'est lui qui se retrouve au-dessus de moi. Il me regarde avec une étrange lueur dans le regard. D'un coup, il commence à me chatouiller... Oh, non ! Lui n'est pas chatouilleux mais moi c'est une autre histoire ! J'éclate de rire et me plie en deux pour essayer de contrer mais rien à faire.

- Arrête... S'il te-te plaît ! Dis je, morte de rire.

- J'arrête que si tu me dis que je suis le plus beau, le plus gentil et le plus sexy de tous les hommes.

    En disant ces dernières paroles, il arrête sa torture ce qui me permet de me libérer. Je cours à l'autre bout de ma chambre et rigole de sa débilité.  Il s'approche tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie. Sauf qu'en l'occurrence, là, c'est moi la proie et ça ne me plaît pas du tout ! Je ferme les yeux comme si ça pouvait m'éviter cette torture quand il me serre dans ses bras. Ok... J'ai loupé un épisode, là !

- Ca va mieux ? Me demande-t-il.

- Tu veux quelle version ?

- La vraie.

    Je pousse un long soupir et m'affale sur ma chaise de bureau. Qu'est-ce que je peux bien réponde à ça, moi ? Je ne connais pas la réponse... A ce moment précis, je vais bien. Mais ces derniers moi, c'est une autre affaire... Il s'adosse au mur devant moi et me regarde longuement en haussant les sourcils. Je lâche un second soupir et ferme les yeux. Pour moi, fermer les yeux c'est comme si je mettais le temps sur pause... Mais, je me doute que ce n'est pas vrai !

- Lydia... Me murmure Stiles me sortant de mes pensées.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Il y a cinq minutes, avant que tu me poses cette stupide question, oui, j'allais bien. Maintenant, je ne pense pas. 

- C'est encore à cause de l'histoire avec Claire ?

- Pas vraiment... Stiles, il faut que je t'avoue quelque chose. Dis je, grave. 

      Il hausse un sourcil pour m'inciter à continuer. Cette lueur de malice dans son regard s'est éteinte... Dommage. C'est ce que je préfère le plus chez lui : on dirait qu'il est tout le temps heureux. Un peu de bonheur ne peut que me faire du bien !

    Pour en revenir à ce que je dois lui avouer... Je pense pouvoir lui faire confiance mais... Est-ce que je suis capable de lui parler de mes parents ? Peu de mes amis le savent. En fait peu de personne le savent. Il n'y a que mon cousin, Théo, qui était ma seule dernière famille... En y réfléchissant, je n'ai plus personne. Des larmes commencent à perler au coin de mes yeux et Stiles accourent pour me prendre dans ses bras. On dirait que c'est une habitude chez lui ! Pas que ça me déplaise mais... Ta gueule, Lydia ! Merci, conscience que j'aime plus que tout ! 

   Je dois lui dire. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ci une force mystique me poussait à totalement me confier à lui... Et ça me fait un peu peur. Je n'ai jamais aimé aller trop vite... Mais avec lui, c'est étrange. Oui, c'est le mot. Etrange...

    Stiles se recule de quelques centimètres et me supplie du regard de lui avouer. Je ne l'ai jamais encore dit... J'ai peur de ne pas pouvoir réussir mais comme dit le dicton : qui ne tente rien, n'a rien.

- Après qu'Elena m'est trouvé, j'ai dû aller à l'hôpital. Le lycée a appelé mes parents qui étaient en déplacement pour une conférence. Ils ont dû quitter plutôt leur réunion et partir pour moi... Moi... Je prends une pause.

     Ma gorge se noue plus je parle de cet horrible moment. C'est moi, la seule fautive dans l'histoire. Si je n'avais pas fait preuve d'insolence avec Claire, jamais elle ne m'aurait tabassé à la "presque mort"... Et jamais mes parents n'auraient... N'auraient... J'explose en larmes et tombe au sol. Ca fait trop mal ! Me souvenir de ma plus horrible faute me broie le coeur. J'ai l'impression que tout mon être tombe en ruine...

- Je peux pas, ça fait trop mal ! hurlé-je en pleurant à chaudes larmes.

     Stiles vient me rejoindre au sol et me prend directement dans ses bras. Mon cœur me fait atrocement mal. J'ai l'impression que tout ce que j'ai essayé d'oublier depuis ces derniers mois refait surface puissance mille. Les larmes coulent à flot et Stiles me caresse le dos pour tenter de me calmer mais rien n'y fait : j'ai mal. Je me cale contre lui en espérant que la douleur qui ronge mon être va s'estomper...

- Tu n'es pas obligé de m'en parler... Je suis désolé de t'avoir forcé à... Commence Stiles.

- Mes parents sont morts en venant me rejoindre à l'hôpital. Le coupé-je. 

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Chapitre 5 enfin posté ! Je sais, j'ai pris du retard et j'en suis vraiment désolé ! Mais, je me suis remis à l'écriture et je n'ai plus le terrible syndrome de la page blanche ! I'm back !  Et oui, je sais que l'image c'est Damon et Elena mais elle collais totalement à la situation !!!

♥La Bisette♥