8♣Stiles

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       Un pincée de sel et le tour est joué ! J'ai enfin fini mes pâtes au pesto ! Pour ma part, c'est le seul plat que je sais correctement cuisiné. Lydia attend depuis tout à l'heure sur mon canapé. Et moi, j'attends depuis deux heures qu'elle me parle de son cousin. Tout ce que je sais sur lui c'est qu'il s'appelle Théo et qu'il arrive vendredi. Je veux vraiment savoir qui est ce nouvel énergumène dans la vie de Lydia... En fait, je veux juste savoir si Lydia est en sécurité avec lui.

      Deux assiettes dans les mains, je m'approche de ma jolie rousse. "Ma jolie rousse" ? Sérieux, mec, elle t'appartient pas ! Ta gueule ! Je disais ça parce que premièrement, elle est jolie, deuxièmement, elle est rousse et dernièrement, elle n'est pas physiquement à moi mais je ne veux que personne lui fasse du mal. Donc d'une certaine manière, elle est à moi. Cette phrase dite toutes seules fait vraiment vieux pervers en manque de sexe depuis les années 70 ! 

    Lydia prend une bouchée du plat que je lui ai préparé. J'appréhende un petit peu sa réaction, il me semble que j'ai un peu abusé sur le piment vert... Ses yeux s'agrandissent tels des soucoupes volantes. Alors soit c'est bon, soit c'est mauvais. Prions pour que ce soit bon !

- J'ai jamais mangé des pâtes aussi bonnes. Me dit-elle en souriant.

    Enfin, je respire ! Non, j'exagère... Enfin, pas vraiment mais... Ta gueule Stilinski ! Wouah, ma conscience est si violente... Bref. Je pique une fourchette de mon plat et me reconcentre sur la fille en face de moi. Lydia. Comme si on l'avait pas deviné ! Je vais faire comme si ma stupide conscience n'existait pas...

    Après avoir fini notre plat dans un silence très pesant, je me rappelle de notre compromis. Elle a vraiment cru qu'elle allait s'en sortir comme ça ? Raté. Elle ne me connais pas encore assez pour connaître ma faculté de curiosité très élevée. 

- Alors, ton cousin ? Dis je en posant mon assiette vide sur la table basse.

    Lydia imite mon geste tout en soupirant. Cette fille a un don incroyable pour soupirer ! En plus de ne pas sourire beaucoup, elle est insolente. Son caractère n'est pas très charismatique et pourtant elle m'attire plus que tout. Attendez. Qu'est-ce que je viens de dire ? Qu'elle t'attirait plus que tout... Oui mais elle m'attire amicalement. Ouais, ouais. 

     Elle se mord la lèvre inférieur et me regarde intensément. A l'intention de toutes les filles ! Sachez que ce comportement excite tous les hommes même si il est effectué par une femme repoussante ! Bon peut-être pas mais ça nous fait souvent ressentir quelque chose alors arrêtez !!!

- Par où commencer... Se murmure-t-elle à elle-même.

    Je souris. Ses mouvements me font tout le temps sourire. Pas que c'est drôle mais je ne sais pas, ça me fait juste sourire contre mon gré ! 

- En fait, je le connais pas plus que ça. J'ai entendu parler de lui quand j'étais petite et je l'ai juste vue à l'enterrement. Après on s'est parlé et beaucoup rapproché mais dans le fond ça fait pas si longtemps que l'on se cotoit. Déclara-t-elle me regardant dans les yeux.

- Attends, tu veux dire qu'un inconnu va venir dormir chez toi ! Lancé-je, commençant à m'énerver.

- C'est pas un inconnu, c'est mon cousin. Dit-elle en levant les yeux au ciel.

- Ouais... Je suis pas rassuré quand même. Dis je les dents serrées.

     Car oui, j'avais du mal à me l'admettre mais je m'étais attaché à Lydia. Je ne veux pas que cette étincelle dans ses yeux disparaisse... Elle touche mon avant-bras comme pour me rassurer mais au lieu de ça, je ressens une tout autre émotion. Je ne peux la définir mais ce contact me donne la chair de poule. C'est vraiment bizarre... C'est pas la première fois que ça m'arrive cette sensation avec elle. 

- Tu peux me ramener chez moi, maintenant ? Demande-t-elle d'une voix basse.

     Soudain, je redeviens énergique. Elle ne peut pas partir maintenant ! J'aime trop sa présence pour déjà la laisser partir. Invente quelque chose Stiles ! Soit créatif ! Allez vite, elle commence à se lever !

- Parle moi encore de toi. Dis je finalement.

     Franchement, il y a pas plus créatif. Bravo, cerveau ! Elle rit légèrement tout en secouant la tête. Elle se rassoit à côté de moi à une distance beaucoup trop grande à mon goût... J'aimerais qu'elle soit sur mes genoux. QUOI ? Mais qu'est-ce que je dis ? C'est la testostérone...

- Quoi ? 

- T'en as pas marre à force de m'écouter ?

- J'aime bien le son de ta voix. Dis je du tac au tac comme si c'était une évidence.

       Ses joues rougissent et je ne peux m'empêcher d'être un peu, moi aussi, gêné par mes propos. Même si c'est la pure vérité ! Sa voix est si... Mélodieuse. Douce. Parfaite, quoi ! Je me rapproche d'elle et lui relève le menton avec mon index. D'un voix rauque qui sort de je ne sais où, je lui déclame :

- Allez, s'il te plaît.

- On parle tout le temps de moi mais toi ? Je ne connais rien de ta vie privée alors que la mienne, tu la connais en long, en large et en travers. C'est plutôt à parler. Répond-elle une point d'énervement dans le timbre de sa voix.

     Elle veut vraiment que l'on parle de ma vie ? Je peux pas... Il y a seulement une toute partie qui ne la ferait pas partir et c'est sûrement peu pour tenir une discussion. Je ne peux quand même pas lui parler de la squad, je ne veux pas qu'il soit mêler à nos dangereuses affaires... Si il lui arrivait du mal, je ne m'en remettrais pas. Tant pis, il va falloir la ramener chez elle.

- Viens, je te ramène chez toi. Dis je, neutre.

- Quoi ? T'es pas sérieux là !

- Lydia...

- Alors, toi tu peux te permettre de me donner des ordres mais moi faut pas compter là-dessus ! Moi, je dois tout te raconter et toi, tu dois garder toute ta vie pour toi tel un gros égoïste ! C'est injuste, Stiles ! T'es vraiment nul sur ce coup ! S'énerve-t-elle en sortant de ma maison.

     Ces paroles résonnent dans ma tête jusqu'à atteindre mon cerveau. Quel con je peux paraître... Mais c'est pour elle que je fais ça ! On dirait un film à l'eau de rose, ils disent tous ça. Argh ! En plus, son ton était plein d'amertume ce que je n'aime pas du tout... Mais, au fait, elle est partie alors qu'elle n'a pas de voiture ! Et il pleut ! Je cours dehors et hurle son prénom jusqu'à l'apercevoir au bout de la ruelle, trottinant. Je la rattrape et me place devant elle.

- Lydia, écoute, je peux pas... Comprends moi... J'ai aussi un passé difficile... Et je peux en parler qu'aux personnes digne de confiance

    Elle s'arrête net. Putain, je viens de sortir une connerie. J'allais me rattraper quand elle me lance amèrement :

- Et bien, la personne à qui tu ne peux pas faire confiance, ici présente, t'emmerde et te demande de l'oublier. 

   Elle me contourne et marche. Ok. Là, j'ai vraiment merdé. Rattrape toi ! Allez, tu ne peux pas la perdre... Elle est si spéciale... A court d'idée, je lui lance :

- Ma mère a été assassiné.

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Chapitre 8, ok ! Dégueulasse, je vous l'accorde mais bon tant pis. 

♥La Bise♥

What a hell with you !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant