Après quelques jours d'observation, je suis enfin de retour chez moi. Je commençais sérieusement à en avoir marre de passer mes journées à regarder de mauvais programmes télé. Mais ce calvaire est enfin fini ! Tandis que je mets ma clé dans la serrure, mon téléphone sonne. Théo. Il m'appelle tous les jours depuis que je suis réveillée : il s'en veut de ne pas être là. Mais je ne lui en veux pas, apparemment c'est assez grave comme problème ! Je décroche puis je coince mon portable entre mon épaule et mon oreille pour pouvoir ouvrir la porte.
- Salut. Dis je avec enthousiasme.
- Hey ! C'est bien aujourd'hui que tu rentres ? Demande-t-il de bonne humeur.
- Oui, là, je suis en train d'ouvrir la porte. Enfin, j'essaye puisque déjà que je suis pas douée de nature alors, avec un téléphone en plus... C'est encore pire. Réponds-je en riant.
En ce moment, je ris beaucoup. Sûrement parce que maintenant je vois tout plus beau et que je vis ma vie à 200%. Je me suis rendue compte que je passais trop mon temps à réfléchir et à ne pas agir ! Il faut agir dans la vie parce qu'on est pas à l'abri d'un accident qui y met un terme. J'ai frôlé la mort de peu... Et je n'avais rien accompli de spécial. C'est pour ça qu'à partir d'aujourd'hui, je vais faire des projets comme aller en Grèce ou aller à une fête et y boire de la bière bon marché ! Tous ces trucs que j'ai jamais fait et qui ne sont pourtant pas anodin pour une fille de mon âge. Je suis devenue Lydia 2.0, plus rigolote, plus souriante, plus tout, quoi !
- Oh, désolé ! Je te laisse, je te rappelle plus tard. Tu me manques. Dit-il à toute vitesse.
- Tu me manques aussi, bye. Rajouté-je avec entrain.
Théo raccroche après m'avoir dit au revoir et je réussis enfin à ouvrir ma porte. Hallelujah ! Un sourire s'étire sur mon visage, à peine ai-je franchi le seuil de la porte : je suis vraiment de retour... Qu'est-ce que ça fait du bien, bordel ! Je m'avance dans l'entrée et pose mon sac sur la commode juste à côté de moi. Le parquet craque. Ce bruit m'avait manqué... Cette maison m'avait manqué. En fait, tout simplement, la vie m'avait manqué.
Par la suite, je me glisse dans le salon où je m'approche des photos accrochées au mur. Il y a des photos très vieilles avec mes parents mais aussi des très récentes avec Allison, Isaac, Scott, Liam, Mason... Et Stiles. Depuis le "baiser", nous sommes plus proches que jamais même si nous n'en avons pas parlé... On ne s'est pas embrassé de nouveau non plus. Avoue que t'aurait aimé ! Quoi ? Non... En fait, si carrément. Je crois que ça m'a ouvert les yeux pas mal sur mes sentiments pour lui. Je pense que je suis amoureuse de lui au fond mais ça ne m'ait jamais vraiment arrivé alors, je ne peux pas comparé. Il faut vraiment qu'on parle tous les deux !
A part ce cafouillage sentimental avec lui, il m'a vraiment été d'une grande aide. Il est venu tous les jours et m'a aidé à rappeler ce qu'il m'était arrivé avant... Mais pas moyen, j'ai tout oublié de ce qu'il m'était arrivé avant et pendant le coma. Pour moi, c'était comme m'endormir et me réveiller sans avoir rêver : il y a seulement du temps qui s'est écoulé. Ça m'arrive régulièrement ! Sauf que là, je suis restée endormie beaucoup plus qu'une nuit.
Bref, Stiles et moi, c'est trop compliqué. En même temps, est-ce qu'un jour ça a été simple ? Dès le début, on a été proche. A peine 24 heures après notre première rencontre, on a dormi dans le même lit ! C'est pour vous dire ! Entre nous, il y a plus que de l'attirance, c'est de l'alchimie.
En parlant du loup... Celui-ci débarque avec mon sac de l'hôpital. Il est souriant... Bizarre. Quand Stiles sourit, c'est qu'il manigance quelque chose... Il s'approche de moi pour me dire :
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What a hell with you !
FanficOn dit toujours que les opposés s'attirent. Mais imaginez que deux attirés souhaitent plus que tout s'opposer. Qu'arrivera-t-il ? Est-ce que ces deux êtres seront quand même attirés et seront ensemble ? Ou alors, seront-ils séparés à jamais par volo...