Chapitre 2

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Une semaine était passé depuis que j'avais rencontré le voisin d'en face. Cependant, je ne l'avais pas revu depuis le jour de notre arrivée. Il faut dire que toute la semaine il avait plu et que, par conséquent, je n'étais pas trop sortie. Mes parents partaient tous les jours pour se promener, visiter les alentours. Pendant toute la semaine je suis restée dans la maison de vacances, pour lire, cuisiner, ou encore prendre des nouvelles de mes amis. Cela faisait une semaine que je n'avais pas mit le nez dehors et cela commençait à me frustrer. C'est ainsi, qu'aujourd'hui j'ai décidé de sortir tant qu'il ne pleuvait pas encore.

Je mangeais rapidement, pris mes vêtement de sport pour les enfiler. J'attrapai le fourreau de ma baguette que j'attachai à mon avant-bras gauche pour ensuite y mettre cette dernière. Je fouillai dans mes affaires à la recherche de ma motivation pour aller courir. Introuvable. Je retournai la maison pour trouver le Saint Graal. Toujours introuvable. J'entrai dans la chambre de mes parents, impeccablement rangée, et là, sur la table de nuit de David, je vis ce que je cherchais. Je le pris rapidement ainsi que les clefs de la maison. Je sortais de la maison, la ferma et mit mon casque sur les oreilles pour courir au rythme de la musique. Je cherchai un titre en particulier pour commencer cette séance de sport. J'écoutais que de la musique moldue pour courir car c'était bien plus motivant que de la musique sorcière. J'ai même une playlist spéciale pour courir, car il faut un rythme particulier, il faut uniquement certains instrument de joués, certains ne sont pas assez violent pour donner un bon rythme de course.

Je commençais avec des petites foulées, portées au rythme de la musique, cette dernière accéléra, donc j'en fais de même. Je cours, je repère mon chemin pour éviter de me perdre. Plus j'avance, plus je me sens bien, comme libérée. Mes jambes me portent, je me sens voler. Je longe une petite route de terre, je la suis pour savoir jusqu'où elle donne. Je continue de courir à un rythme qui me semble parfait. Au bout d'un moment, le chemin de terre s'arrête sur un espèce de panorama. Subjuguée par la vue, je m'y arrête, je stoppe la musique qui sort de mon casque que j'enlève de mes oreilles. Je m'avance, je suis en haut d'une falaise où en contrebas la mer déchainée vient se fracasser dans un brouhaha mélodieux et reposant.

Je ferme les yeux et tente de ne faire qu'un avec ce qui m'entoure. Je sens l'air iodé qu'apporte la mer sur les falaises, ce même air qui me fait penser aux vacances et aux lieux que m'ont fait découvrir mes pères. Ce doux parfum qui m'emporte dans tous les endroits que j'ai visité depuis que je suis petite. Ce petit air marin qui m'apporte du réconfort et de la sécurité est vite remplacé par un vent violent qui vient fouetter mon visage et mes cheveux argentés car je n'avais pas lancé de sort pour les changer de couleur. La douce morsure du vent me fit ouvrir les yeux sur le spectacle qui s'offrait à moi. Des nuages noirs et menaçants recouvraient entièrement le ciel. Les vagues plus nombreuses et plus violentes venaient avec force caresser les falaises en contrebas. J'étais comme hypnotisée par la nature menaçante. Au loin, je vis les nuages noirs s'éclairer et un bruit sourd me parvient. L'orage. Il est temps pour moi de rentrer.

Je me remets à courir, mais plus vite cette fois pour ne pas me faire surprendre par la pluie. Je décide alors de passer par la petite forêt pour raccourcir mon trajet. Une fois entrée dans la forêt, je vois une personne devant moi, elle aussi en train de courir. Mes jambes me font mal, mon souffle est court et ma vision est brouillée. Après un temps certain, je remarque que le personne en devant moi ce trouve être un homme plutôt grand, élancé, avec des cheveux de couleurs clairs. Tout en courant je sors ma baguette de son fourreau, lance un sort sur mes cheveux et la remet à sa place. J'accélère. Je rattrape l'homme.

-Alors comme ça, toi aussi tu cours disais-je essoufflée au garçon qui était avant devant moi.

Surpris il s'arrête et se retourne pour me faire face. Une fois la surprise passée, un sourire franc mais quelque peu hautain apparaît sur son visage.

Quand les serpents sifflentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant