Un sourire fend mon visage jusqu'alors fermé. Il me rend mon sourire en écartant les bras. Je courus vers lui et viens me réfugier dans ces bras, je le serrai aussi fort que je pu.
-Tu commences à m'étouffer, rigola-t-il en toussant.
-Je suis désolée, disais-je avec un point de sarcasme dans ma voix.
-Mais bien sûr je vais te croire.
Ah, qu'est ce que j'aimais mon cousin. C'est fou de dire que nous sommes cousins alors que de base nous n'avons pas la même couleur de peau. Son teint est basané avec des cheveux bruns très courts et des yeux presque noirs. Il est grand, c'est-à-dire, que quand je lui fais un câlin, ma tête se pose au niveau de son torse. Depuis qu'il est tout petit il se plaint de sa taille car il est plus grand que tout le monde, mais d'un côté sa taille intimide. En revanche, il ne m'a jamais intimidé, en tant que parfaite et gentille cousine que je suis, je me moquais de lui à chaque fois que je le voyais et lui se vengeait.
Il me demanda de lui suivre car il voulait me montrer où il dormait. Docilement, je calquais mon rythme de marche au sien. Nous traversions divers couloirs, montions divers escaliers pour arriver à l'étage qui accueillait les appartements des Préfets-en-Chefs. Un tableau représentant un cavalier lors d'une joute médiévale ouvrit à Blaise après la prononciation du mot de passe. Sa salle commune était beaucoup plus chaleureuse que celle des Serpentards, mais beaucoup plus petite aussi car elle n'accueillait que deux élèves. Les couleurs dominantes étaient le marron et le beige, couleurs qui me mariaient très bien avec le mobilier environnant. Il m'expliqua qu'en haut des escaliers se trouvait sa chambre, la porte de gauche était la chambre de son homologue féminin et à droite la sienne. Quand il ouvrit la porte de sa chambre, je me croyais dans les dortoirs de Serpentard, le vert et l'argent règnent en maître dans la pièce. Il se déplaça rapidement vers une armoire pour en sortir un tee-shirt qu'il me lança. Je compris que nous allions faire comme quand nous étions plus jeunes, c'est-à-dire, allez au lit et se raconter tout ce qui s'est passé depuis la dernière fois que l'on s'est vu.
J'étais la première dans son lit, il me rejoint quelques minutes tard, il avait troqué son uniforme pour un haut un peu grand pour lui. Il vint me rejoindre dans les draps et me regarda avec des yeux curieux.
-Alors ? Raconte-moi toutes tes vacances, comment s'était Bastia ?
-Bah écoute, mes pères m'ont abandonnée, ils partaient tous les jours je ne sais où, alors que moi je restais dans la maison de vacances.
Je lui racontais aussi que j'avais découvert un coin super sympa et que la prochaine fois que je pars en vacances, je l'emmène dans ma valise pour lui montrer la falaise. Je lui parle aussi du moldu que j'ai rencontré, je reste assez vague à son sujet car sinon il va vouloir que je le revoie pour « plus si affinité » comme il aime si bien dire, ce qu'il faut savoir, c'est que c'est lui qui m'a fait rencontrer Joachim il y a deux ans, même si cela avait plutôt bien marché entre nous, je n'aime pas du tout quand mon cousin mette son nez dans mes affaires sentimentales. Puis rapidement, le sujet dériva sur Poudlard. Il me dit que son meilleur ami avait loupé le Poudlard Express et donc il a du aller le chercher en transplanant, et que par conséquent il avait loupé le diner et le discours du directeur.
-Comme d'habitude il a du faire son charabia sur le règlement et la forêt interdite, non ?
-Pas du tout, il nous a parlé du mage noir et comme quoi il fallait choisir son camps
Son regard s'assombrit subitement, qu'est ce que j'avais encore dit ? Il bougea, attrapa quelque chose sur ce que je supposais sa table de nuit.
-Lumos chuchota-t-il en pointant sa baguette sur son avant bras gauche.
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Quand les serpents sifflent
FanfictionLaissez-moi vous conter mes jeunes années Laissez-moi vous parler de Poudlard et de ma maison Laissez-moi vous décrire les horreurs de la guerre Laissez-vous plonger dans une vie faite de manipulation et de pouvoir Laissez-vous guider par l'instinc...