PDV Drago Malefoy
Depuis le fameux repas, mon père n'a jamais cessé de dénigrer Théa, même si elle est moldue, elle ne mérite pas le rejet de mon père. Jusqu'à la fin des vacances, celui-ci se plaignait à longueur de journée, du fait que nous soyons entourés de moldus et que le Maître nous punirait de notre escapade. Franchement, j'en avais plus que marre de ses jérémiades et Mère lui tolérait tout, un vrai enfant gâté. La seule chose que j'espérai et que j'attendais avec impatience était le jour de la rentrée.
La veille de la rentrée, mes parents et moi-même sommes retournés à la maison pour accueillir le Maître. Mon père était stressé, ma mère ne voulant pas s'embêter de ces futilités avait décidé de se promener seule. C'est ma folle de tante, Bellatrix Lestrange qui arriva peu de temps avant le Maître. Déjà elle ricanait et sautillait partout dans le manoir. Ses robes noirs et ses cheveux tout aussi noirs accentuaient sa folie. Son passage à Azkaban n'a fait qu'empirer les choses et accentuer sa ferveur envers à la magie noire et au Seigneur des Ténèbres qu'elle idolâtre telle une gamine.
Un bruit semblable à un transplanage fit stopper les sautillements de ma tante. Il était là, devant nous. Le manoir d'habitude sombre à cause du peu de lumière semblait presque lugubre. De ses yeux rouges, il parcourait l'assemblée devant lui. Quand son regard se porta sur ma personne, je ne pus réprimer un frisson. Il est vrai qu'une aura noir et froide se dégageait de lui. Je comprends qu'il était craint de la population magique. Il s'avança vers mon père, son serpent le suivait, glissant sur le marbre de la salle de réception. Ce dernier, bien qu'imposant n'agit que sur les ordres de son maître. L'assemblée retenait son souffle, aucun bruit ne se fit entendre, à croire que tous avaient retenu leur respiration. C'est alors que devant mon père, il décida de parler pour la première fois depuis son arrivé.
-Alors comme ça, la famille Malefoy est partie se ressourcer en France, est-ce vrai Lucius ?
-Oui Maitre.
-Et comment c'était, la France ?
-Infestée de moldus.
-Bien bien bien, se délecta le Seigneur.
D'un mouvement rapide de sa baguette, je l'entendis formuler un doloris à l'encontre de mon père. Celui-ci s'effondra de douleur, mais aucun son ne sorti de sa bouche. Il serrait les dents.
-Cela t'apprendra, Lucius, qu'il ne faut pas m'abandonner à la suite d'un échec. Echec qui, je le rappelle est l'intrusion ratée à Poudlard.
Il se détourna de la vue qu'offrait mon père à ses pieds dans un mouvement de cape digne de mon parrain. Tout en ce détournant de sa victime, il nous convoqua pour une réunion officielle qui aura lieu demain dans notre manoir. Connaissant mon père, j'allais devoir retarder mon arrivée à Poudlard. Quand tout le monde quitta la salle de réception, mon père se releva avec difficulté, il implora mon aide, je le regardais dédaigneusement sans bouger ne serait-ce qu'un seul de mes doigts. Encore secoué par le sort, mon père s'assit sur le fauteuil le plus proche de lui. Enervé par mon manque de réactivité face à sa demande, il me congédia non sans m'avoir frappé avec sa canne à pommeau. Directement je montai dans ma chambre qui ressemblait fortement à un dortoir de Serpentard à cause des couleurs. Sans me déshabiller, je m'allongeai sur mon lit bordé.
-Kauchemar appelais-je
Dans un petit « plop », un elfe de maison apparu devant mon lit. Il me regardait avec ses grands yeux jaunes, il ressemblait à son frère, Kreattur qui servait la famille Black, ce dernier doit maintenant être au service de Potter qui est l'héritier du dernier membre de l'illustre famille Black. Le cousin de ma mère, Sirius est mort il y a maintenant un peu plus d'un an, il a été tué par sa cousine, qui n'est autre que la sœur de ma mère, Bellatrix.
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Quand les serpents sifflent
FanficLaissez-moi vous conter mes jeunes années Laissez-moi vous parler de Poudlard et de ma maison Laissez-moi vous décrire les horreurs de la guerre Laissez-vous plonger dans une vie faite de manipulation et de pouvoir Laissez-vous guider par l'instinc...